Alors que plusieurs organisations politiques palestiniennes appellent à une Troisième Intifada qui pourrait bien avoir déjà commencée, des images vidéos prisent à Ramallah, en Cisjordanie occupée montrent plusieurs infiltrés parmi un groupe de jeunes palestiniens qui caillassent des véhicules militaires israéliens. Soudainement, quatre des infiltrés sortent des petits pistolets de leurs poches et ouvrent le feu sans distinctions vers les manifestants pendant que leurs collègues arrêtent violemment un Palestinien.

Au moins trois Palestiniens ont été blessés par balle lors de cette opération, dont un très grievemment.

 Des infiltrés parmi les lanceurs de pierre ouvrent le feu dans la foule.

Des infiltrés parmi les lanceurs de pierre ouvrent le feu dans la foule.

Les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik ont été surpris lundi soir, par l’agression d’un groupe de dizaines de gardiens de la prison de Salé. Ceux-ci ont fait irruption dans les cellules brutalisé les prisonniers et dévasté tous leurs effets personnels. Sur ordre de l’ex directeur de la prison de Salé, le tortionnaire Abdallah Trif, les gardien se sont acharnés sur trois prisonniers qui sont blessés. Il s’agit d’El Arabi Bekay, Mohamed Tahlil et Deich Daf qui purgent des peines de 20 et 25 ans.

Prisonniers politiques sahraouis détenus à Salé

Prisonniers politiques sahraouis détenus à Salé

Un Palestinien âgé de 13 ans a été tué aujourd’hui lundi 5 octobre par l’armée israélienne, lors de heurts dans le camp de réfugiés d’Aïda, à Bethléem, en Cisjordanie occupée. La victime a été mortellement touchée au torse par des balles. Dimanche, Huzeifa Othman Suleiman, un Palestiniens de 18 ans avait été abattu par des militaires israéliens durant des affrontements à Tulkarem, également en Cisjordanie.

La vague d’affrontements fait suite à la répression, à la décision des autorités israéliennes de fermer durant deux jours l’accès de la vieille ville de Jérusalem aux Palestiniens, et au bombardement de Gaza qui ont suivi les deux attentats ayant coûté la vie à quatre Israéliens jeudi soir. On compte jusqu’ici plus de cent cinquante manifestants palestiniens blessés dans les manifestations de ces derniers jours.

Les affrontements de la nuit passée à Bethléem

Les affrontements de la nuit passée à Bethléem

Hier, un Palestinien a été touché par balle et beaucoup d’autres ont souffert d’affections respiratoires après avoir inhalé des gaz lacrymogènes tirés par les forces israéliennes durant des affrontements qui ont éclaté dans la ville de Taqou, à l’Est de Bethléem. Le maire de la ville a déclaré que des heurts avaient éclaté entre de jeunes palestiniens locaux et des soldats israéliens dans deux zones de la ville, où ces derniers ont rapidement fait usage d’une force indiscriminée à l’égard de l’ensemble de la population. L’homme touché par balle ne prenait pas part aux affrontement et a été abattu alors qu’il se tenait devant son domicile. Il a été immédiatement emmené à l’hôpital, où ses jours ne seraient plus en danger. Les soldats ont également interpellé un jeune homme de 17 ans, Ameer Ayyash et l’ont emmené vers une destination inconnue.

De nouveaux affrontements entre policiers israéliens et Palestiniens se sont produits lundi matin sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, où une vive tension règne à l’occasion de la célébration de la fête juive de Soukkot. Des policiers se sont déployés sur l’esplanade des Mosquées après avoir utilisé des grenades lacrymogènes et assourdissantes pour disperser les fidèles, tandis qu’une partie des jeunes manifestants ont lancé des pierres avant de se barricader à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa encerclée par les forces de l’ordre.

Les affrontements à Jérusalem

Les affrontements à Jérusalem

Un jeune Saoudien chiiteAli al-Nimr, risque d’être exécuté pour avoir pris part, alors qu’il était mineur, à des manifestations inspirées du Printemps arabe. ne soit pas mis à mort. Les autorités saoudiennes n’annoncent pas à l’avance les exécutions, généralement pratiquées par décapitation au sabre. Mais des experts de l’ONU ont prévenu que le jeune homme pouvait être « exécuté à tout moment ». Le jeune condamné est le neveu d’un religieux chiite influent qui est également dans les couloirs de la mort.

Mardi, des experts de l’ONU en droits de l’Homme ont demandé aux autorités saoudiennes d’annuler l’exécution, en exprimant de sévères critiques sur le processus judiciaire ayant conduit à sa condamnation. Le jeune homme a apparemment été torturé et contraint de passer aux aveux, alors qu’il n’avait pu recourir à un avocat dans des conditions normales avant et pendant son procès. Deux autres personnes, également mineures et ayant elles aussi participé aux manifestations dans la ville de Qatif, et dont l’exécution serait imminente. Depuis le début de l’année, 133 personnes ont été exécutées dans le royaume ultra-conservateur, contre 87 sur l’ensemble de 2014.

Ali al-Nimr

Ali al-Nimr

Le cabinet de sécurité israélien a décidé jeudi d’élargir l’autorisation de tirs à balles réelles par les forces de sécurité contre les lanceurs de pierres, et de bouteilles incendiaires « quand une tierce personne a sa vie menacée et plus seulement quand un policier est menacé ». Le cabinet de sécurité s’était réuni pour se prononcer sur des mesures destinées à renforcer la répression contre les lanceurs de pierres et d’engins incendiaires palestiniens dont 13, y compris neuf mineurs, ont été arrêtés dans la nuit selon la police.

En Palestine

En Palestine

Mardi 15 septembre, Ali Najati, l’un des dirigeants bien connu du Syndicat de la canne à sucre de Haft-Tapeh, a été arrêté. Cette usine est située dans la province riche en pétrole du Khuzestân au sud de l’Iran. Après avoir fait des perquisitions à son domicile, des agents du renseignement ont confisqué certains équipements, tels son ordinateur. Ali Nejati, directeur du Syndicat des travailleurs de Haft-Tapeh de canne à sucre, a déjà été poursuivi et arrêté à plusieurs reprises à cause de ses activités syndicales.

Le 16 septembre, Mahmoud Salehi, syndicaliste, a été condamné à 9 ans de prison, à Sanandaj, la capitale de la province occidentale du Kurdistan. Il est accusé de faire partie des « groupements en conflit et de faire de la propagande contre le régime ». Salehi a été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises. Le 16 septembre, il s’est adressé au tribunal de Sanandaj pour recevoir le compte rendu de sa condamnation, mais le tribunal a refusé de le lui donner par écrit en lui déclarant verbalement sa peine au bureau du tribunal avec un total de 9 ans de prison. Des informations faisaient état de la détention de plusieurs étudiants militants à l’Université de Téhéran, de Tabatabai et de Nasir à Téhéran.

Mahmoud Salehi

Mahmoud Salehi

Deux étudiants maoïstes, détenus politiques au Maroc, Aziz Elbour et Mohamed El Mouaden, ont entamé hier, lundi 21 septembre, une grève de la faim illimitée. Cette grève a pour but de dénoncer l’interdiction qui nous est faite cette année encore de pouvoir poursuivre leur études (cette interdiction leur a déjà été faite par l’administration pénitentiaire depuis maintenant deux ans). Cette année encore, ils ont effectué toutes les démarches nécessaires pour rendre possible notre inscription et ce malgré toutes les difficultés que nous avons pu rencontrer pour rassembler l’ensemble des documents exigés par les diverses universités. Mais, cette fois encore, notre demande a été rejetée par les universités elles-mêmes qui dénient aux prisonniers politiques étudiants incarcérés leur droit à poursuivre leur formation. Avec cette grève, les prisonniers veulent aussi dénoncer les transferts abusifs qu’ils subissent (le dernier vers la prison de Bouzakarn) et proclamer leur entière solidarité avec tous les prisonniers politiques détenus dans les geôles de l’Etat réactionnaire du Maroc.

Les étudiants maoïstes, prisonniers politiques au Maroc

Les étudiants maoïstes, prisonniers politiques au Maroc

Plusieurs Palestiniens ont été blessés vendredi soir à cause de l’inhalation de gaz lacrymogènes sur eux par les forces israéliennes lors d’affrontements qui ont éclaté dans le village d’Anin à l’ouest de Jénine. Les forces israéliennes ont pris d’assaut le village vendredi soir, qu’ils ont saturé de gaz, ptovoqiant des problèmes médicaux chez plusieurs habitants. De plus, les soldats et la police des frontières tirent souvent des grenades lacrymogènes en visant directement les manifestants. Plusieurs Palestiniens ont été tués de la sorte.

Tir de gaz à Jerusalem la semaine passée

Tir de gaz à Jerusalem la semaine passée