Le prisonnier politique sahraoui Abdelmalek Essmed dont l’état de santé critique avait été négligé, est décédé fin mai à l’hôpital d’Agadir (Maroc). Son état de santé s’était gravement détérioré depuis le 13 avril 2012 imposant son évacuation a l’hôpital. La famille du défunt réclame de l’Etat marocain de faire la lumière sur les circonstances de sa mort. Abdelmalek Essmed a été enlevé prés de son domicile familial en mai 2009. Il avait été conduit à bord d’un véhicule des renseignements marocains vers un poste secret où il a été séquestré et torturé pendant 6 mois.

Houda al-Ajmi a été reconnue coupable de trois chefs d’accusations: insulte envers l’émir, appel à renverser le régime et mauvaise utilisation de son téléphone portable. Elle a écopé de cinq ans de prison pour chacune des deux premières accusations et à un an pour la troisième, soit la plus lourde peine de prison prononcée par un tribunal koweïtien dans ce genre d’affaire depuis que le gouvernement a lancé en octobre une campagne de répression contre les militants en ligne.

Sur le site tunisien de Fouchada de l’entreprise française SEA Latélec, productrice de câbles aéronautique, filiale du groupe Latécoère, lui-même sous-traitant de Airbus, pendant plusieurs années, les 450 salariées ont travaillé pour moins de 150 euros par mois, et sans représentation syndicale. En 2010, deux ouvrières ont créé une section locale de la puissante UGTT et réussissent à mobiliser une grande partie de leurs collègues. Plusieurs ouvrières sont suspendues ou licenciées, suite à des manifestations, les syndicalistes étant les premières visées et la direction se livre à un chantage à la délocalisation. Mais les salariées tiennent bon et la mobilisation s’étend dans la région, pilier industriel de la Tunisie, gagnant plusieurs usines textile.

Des affrontements entre les policiers et des étudiants ont éclaté ce dimanche 2 juin en milieu de journée à Béjaia. Une cité universitaire, située à la sortie est de Béjaïa, a été incendiée par les manifestants. De nombreux blessés ont été transportés par les ambulances vers les hôpitaux de la ville. Les manifestants ont bloqué plusieurs axes routiers.
Ces affrontements ont éclaté après que les forces de l’ordre aient tenté d’empêcher une manifestation de protestation contre la fermeture du foyer de la cité. Plusieurs étudiants ont été arrêtés

Deux blessés et trois arrestations, c’est le bilan provisoire des affrontements entre les transporteurs grévistes et les forces de l’ordre à Aioun dans l’est de la Mauritanie. Un des blessés aurait subi de multiples fractures, selon ses parents qui ont accusé les forces de l’ordre d' »avoir sciemment retardé son évacuation à l’hôpital. Le centre de la ville d’Aioun a été le théâtre hier d’accrochages entre les forces de l’ordre et les transporteurs remontés contre l’imposition de nouvelles taxes de l’autorité de régulation des transports qu’ils jugent exorbitantes.

Le 21 mai, les troupes israéliennes ont tiré et grièvement blessé un garçon de 1é ans près du camps de réfugiés de Jelazoun près de Ramallah. Un ambulancier palestinien, Mohammed Atta Sharadeh a été touché à la poitrine par une balle. Plus tôt dans la journée, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et soldats israéliens peu de temps après que les forces d’occupation ont pris d’assaut le camp de réfugiés.

Des affrontements ont éclaté entre des manifestants palestiniens et des soldats israéliens dans la ville de Kafr Qaddum, situé à 17 kilomètres (10 miles) à l’est de Qalqilya, vendredi. Les troupes israéliennes ont lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants pour disperser la foule. Un manifestant a été blessé à la tête après avoir été frappé par une grenade lacrymogène. Il a été transporté à un hôpital dans la ville de Naplouse. Des dizaines de Palestiniens, dont un enfant de 10 ans, souffrent de l’inhalation de gaz lacrymogène.

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Samedi 19 vers 21 heures, une trentaine d’ouvriers, issus des entreprises sous-traitantes, en grève depuis une quinzaine de jours, de l’unité de laminoir de rond à béton d’ArcelorMittal (complexe sidérurgique d’El Hadjar), ont fait l’objet d’une agression caractérisée de la part d’individus encagoulés dont le nombre est indéterminé. Cette attaque surprise a eu lieu dans le noir total suite à une coupure de courant survenue quelques minutes auparavant. Les assaillants ont créé une énorme panique au sein de l’unité et un ouvrier a eu une fracture de la jambe. Ce dernier a d’ailleurs déposé plainte, hier après-midi, auprès du tribunal d’El Hadjar en attendant la délivrance d’un certificat médical par un médecin légiste. Cet incident grave, qui a mis en émoi les travailleurs, n’a pas fait réagir la direction générale d’ArcelorMittal.

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De violents affrontements ont éclaté dans toute la Cisjordanie mercredi, tandis que des milliers de palestiniens ont manifesté cette journée à Gaza et en Cisjordanie pour marquer le « Jour de la Nakba». Il y a eu de nombreux affrontements. Dans un village près d’Hébron, les palestiniens ont lancé des cocktails Molotov et des pierres sur les soldats israéliens. Trois policiers ont été blessés dans des affrontements avec des manifestants à Jérusalem-Est, près de la Porte de Damas dans la vieille ville. 25 manifestants palestiniens ont été arrêtés. 15 palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc dans une manifestation près de la prison d’Ofer, près de Ramallah.

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Après trois jours de calme précaire à Laâyoune, les Saharaouis ont repris leurs manifestations. Samedi, ils ont réussi à drainer un nombre plus élevé de participants par rapport aux précédentes contestations. Des milliers de manifestants ont brandit le drapeau du front POLISARIO. Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues. Les indépendantistes commémorent les dates du 10 (anniversaire du POLISARIO) et du 20 mai 1973 (déclenchement de la lutte armée contre le colonisateur espagnol).

On signale un déploiement massif des forces de l’ordre à Laâyoune, Smara et Boujdour avec l’arrivée de nouveaux renforts au Sahara. Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Lâayoune a annoncé l’arrestation et l’inculpation de 6 manifestants suite aux incidents survenus à la manifestation du 4 mai. Ils ont été arrêtés par la police judiciaire qui prétend les avoir identifiés grâce aux enregistrements des caméras de la police.