L’administration pénitentiaire marocaine de la carcel negra (prison noire) à la ville d’El Aaiun occupée, a procédé lundi à une violente agression contre les prisonniers politiques sahraouis. 14 prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans cette prison, ont été condamné la semaine dernière à de lourdes peines allant de 8 mois à à 3 ans de prison ferme.

Les prisonniers politiques saharaouis incarcérés à la prison marocaine de Salé 2 ont déclenché hier une grève de la faim de 24 heures pour protester contre les conditions inhumaines et les mauvais traitements infligés par les autorités marocaines à leur encontre. Ces 23 prisonniers ont été arrêté en novembre 2010 à la suite des évènements du camp de protestation de Gdeim Izik, près d’El Aaiun. Connus sous le nom du « groupe de Gdeim Izik », ils ont également appelé à ouvrir une enquête sur les actes de torture physique et psychologique qu’ils ont endurés avant et après leur transfert à la prison de Salé 2 et la décision des autorités marocaines de les traduire devant le tribunal militaire de Rabat à la fin d’octobre.

Des affrontements ont eu lieu mardi matin entre des habitants du quartier Ard Daoula à Tanger et les forces de l’ordre venues exécuter un ordre d’évacuation prononcé la veille par le tribunal de première instance à l’encontre d’une famille. Cette dernière a refusé de quitter les lieux. Voulant exprimer leur solidarité, des voisins ont attaqué les éléments des forces de l’ordre à coup de pierres. Les forces de l’ordre auraient fait usage de bombes lacrymogènes. Bilan : des blessés des deux côtés et des arrestations.

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Des heurts ont opposés des manifestants palestiniens aux gardes-frontières israéliens lundi dans le quartier de Ras al-Amoud (Jérusalem-Est). Les habitants palestiniens ont résisté à une opération de la police des frontières israéliennes qui voulait de procéder à des arrestations en lien avec un incident qui avaient eu lieu dimanche. Deux policiers israéliens ont été blessés par des jets de pierres et de barres de fer. On ignore encore le nombre des blessés palestiniens.

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Le tribunal de Rabat a rejeté lundi 10 septembre la demande de libération sous caution du syndicaliste Said Elhairech, détenu depuis deux mois pour « des accusations montées de toutes pièces », selon l’ITF (Fédération internationale des ouvriers du transport).

Saïd Elhairech, secrétaire général du Syndicat national des dockers professionnels et assimilés des ports du Maroc et Président du Comité régional Monde arabe de l’ITF, a été arrêté le 16 juin pour « sabotage et d’atteinte à la sûreté de l’État». Il est incarcéré à la prison de Salé, près de Rabat. L’ITF estime qu’il est accusé à tort « suite à l’excellent travail qu’il a accompli à sa demande pour aider les équipages abandonnés après la cessation d’activités de la société de ferries Comarit-Comanav ».

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De multiples manifestations particulièrement violentes se sont déroulées hier à travers la Cisjordanie. Les Palestiniens étaient descendus dans la rue pour protester contre la vie chère, réclamer le paiement de leurs salaires et surtout dénoncer la politique gouvernementale en matière d’économie. La colère des manifestants était principalement dirigée contre Salam Fayyad, premier ministre et économiste formé aux Etats-Unis qui se charge de superviser les finances gouvernementales. Les manifestants ont bloqué la circulation en érigeant des barricades de pneus enflammés dans de nombreuses villes, entraînant une violente réaction des forces de l’ordre. C’est à Hébron aue les affrontements ont été les plus violents. Des centaines de personnes ont lancé des pierres contre un bâtiment de la ville et ont tenté d’y pénétrer avant que la police anti-émeute n’intervienne, faisant usage de gaz lacrymogène et ne repousse la foule par la force. Plus tard, des manifestants ont tenté de prendre la gare de la ville d’assaut, entraînant un nouvel affrontement de jets de pierre avec la police.

Manifestant à Hébron

Manifestant à Hébron

Depuis juin 2010, une quarantaine de familles se battent pour obtenir le droit d’être relogées à Constantine. Toutes détiennent des actes de propriété de constructions démolies à l’époque dans le cadre du plan de modernisation de la ville, mais n’ont toujours pas été relogées. Depuis, elles multiplient les manifestations et les actions de protestation pour dénoncer une opération de relogement ‘arbitraire’ et réclamer une réhabilitation ‘urgente et immédiate’. Dimanche, ces riverains ont organisé une manifestation et ont encerclé le siège de la wilaya (subdivision administrative) avant de bloquer la route parallèle en usant de pierres. La police anti-émeute est rapidement intervenue, entraînant des heurts violents. Les affrontements ont fait trois blessés dans les rangs policiers, et quatre personnes ont été interpellées. Aujourd’hui, trois d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt pour attroupement illégal et violences contre les forces de l’ordre alors que la quatrième a été libérée.

Déploiement policier à Constantine

Déploiement policier à Constantine

Talal Sayyad, 42 ans, résident palestinien de Jérusalem, s’était rendu mardi avec son épouse et ses cinq enfants à Tel Aviv pour la fête de l’Aïd. Lord d’une bagarre, il tente d’intervenir auprès d’un policier qui venait, selon lui, de tirer au Taser sur l’un des fauteurs de trouble. Il reçoit alors lui même cinq décharges de pistolet électrique sous les yeux de son épouse et de ses enfants. Une partie de la scène a été filmée par des badauds. On voit l’homme se faire « taser » et tomber au sol. Menotté par un agent de police, il tente ensuite de se relever et reçoit plusieurs autres coups de pistolet électrique tandis qu’une petite foule tente de convaincre l’agent de police d’arrêter.

La quatrième mission ‘Bienvenue en Palestine’ atterissait cette fois-ci en Jordanie. Si un bus a réussi a passer la frontière, pour être repoussé un peu plus loin par l’armée israélienne, les bus suivants n’ont pas pu passer la frontière israélo-jordanienne, malgré le fait que certains passeports avaient été affranchis.

Un travailleur a été tuée et sept autres blessés lors d’affrontements entre la police et les travailleurs en lutte de la centrale électrique d’Aboukir, près d’Alexandrie, ce samedi. Les manifestants s’étaient réunis pour protester et avaient séquestrés les directeurs de la société. Les heurts ont éclaté après que des Forces de sécurité aient tenté de disperser la foule. Plus de 500 manifestants ont résisté, les forces de sécurité ont alors tiré dans la foule.

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Une manifestation a été dispersées par la force mercredi à Rabat. Les manifestants, pour la plupart des militants du 20 février –mouvement lancé dans le sillage du Printemps arabe qui réclame des réformes politiques profondes–, entendaient protester devant le Parlement au lendemain de la cérémonie annuelle qui célèbre l’accession du roi Mohammed VI au trône, en 1999 à la mort de son père Hassan II.