Le PJAK a annoncé mardi 6 avoir rendu les corps de douze soldats iraniens qui étaient tombés tués pendant trois jours de combats entre le 2 et le 4 septembre. Le PJAK (ou plus exactement sa branche armée, la HRK) affirme qu’au moins 107 soldats iraniens auraient été tués dans les affrontements qui ont eu lieu dans la région de Qandil, et 16 autres à Bane et à Sardasht, deux villes kurdes iraniennes. Un tank et six véhicules militaires auraient été détruits.

Le PJAK a annoncé le 5 septembre un cessez-le-feu, appelant au dialogue pour une solution pacifique, après trois jours de combats violents. Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a affirmé son soutien à la trêve du PJAK. Le régime iranien n’a pas rejeté officiellement la trêve mais il a demandé des « clarifications ». « La proposition de cessez-le feu du groupe terroriste PJAK n’est pas claire, et le gouvernement de la région autonome du Kurdistan (d’Irak) qui fait office d’intermédiaire doit la clarifier le plus tôt possible », a affirmé les Gardiens de la révolution, « Dès que les conditions de ce cessez-le-feu auront été clarifiées, les Gardiens de la révolution annonceront leur décision » de l’accepter ou non. Deux civils irakiens ont encore été tués et deux autres blessées dans les bombardements iraniens, mais ceux-ci ont cessé après la trêve du PJAK.

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Selon les autorités iraniennes, leurs forces auraient tué trente combattants kurdes depuis le début de leur seconde offensive de l’été dans la région des monts Qandil, à la frontière entre l’Iran et le Kurdistan irakien. Quarante autres auraient été blessés. Toutes les victimes seraient des militants du Parti pour une vie libre du Kurdistan. Dimanche, un porte-parole du PJAK en a appelé aux forces iraniennes d’interrompre leurs attaques contre les bases de la guérilla afin de permettre l’ouverture d’un dialogue, dont le but serait de faire entendre et respecter les exigences des groupes kurdes pour que leurs droits soient respectés en Iran. Le porte-parole de l’armée iranienne a immédiatement refusé cet appel au cessez-le-feu. L’offensive pour déloger le PJAK de ses positions en Iran (tout en poursuivant également les attaques dans le Kurdistan irakien) va donc continuer. Le PJAK a répliqué en affirmant que l’Iran serait responsable de la réponse de ses combattants face à ce refus.

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Deux quartiers de la capitale algérienne ont été le théâtre d’affrontements entre des manifestants et les forces de l’ordre ce samedi. Les habitants étaient descendus dans la rue pour réclamer un nouveau plan de relogement. En effet, les autorités ont prévu de les installer à Draria (banlieue sud-ouest) alors qu’ils avaient demandé à être logés dans la banlieue ouest, à Messous. Les manifestants ont bloqué divers axes routiers durant une grande partie de la journée, immobilisant totalement la circulation. Des violences ont éclaté suite à l’intervention des forces de l’ordre. Deux manifestants et un policier ont été blessés.

Durant le mois de juillet, l’armée iranienne a mené une vaste opération dans les régions frontalières avec le Kurdistan irakien. Celle-ci avait été repoussée par les guérilleros du PJAK, ces derniers déclarant avoir tué plus de 150 soldats iraniens dans leurs actions de représailles. Depuis hier, les forces iraniennes ont repris leurs attaques. Après avoir averti les villageois de quitter la région, elles ont déclenché une violente attaque au sol contre le PJAK vendredi, PJAK qui affirme avoir tué au moins 21 soldats et 6 supplétifs (miliciens kurdes au service de l’armée) lors des affrontements. Deux véhicules militaires auraient également été détruits. Il n’a pas communiqué le bilan des pertes humaines dans son camp. Dans la nuit de vendredi à samedi, les soldats ont tenté une nouvelle incursion, mais ont été repoussés par les guérilleros qui ont déclaré avoir détruit un tank. L’offensive, également aérienne, a occasionné de nombreux dégâts dans les villages kurdes.

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Selon les médias locaux, la police anti-émeute a violemment réprimé une tentative de rassemblement ce matin sur la place Tahrir. Les forces de l’ordre ont commencé par bloquer l’accès à plusieurs rues avoisinantes avant d’user de violence pour disperser les centaines de personnes qui s’étaient réunies pour tenter d’organiser une nouvelle manifestation anti-gouvernementale. Aucun bilan de ces violences n’a encore pu être communiqué.

Peu après le levé du soleil, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de nombreuses villes d u pays pour exiger la chute du gouvernement syrien. Depuis la mi-mars, le mouvement de contestation enfle, et la répression par les autorités suit la même courbe. Selon certains observateurs, plus de 2200 personnes seraient décédées en Syrie au cours de ces cinq derniers mois. Et ce matin, le scénario s’set une nouvelle fois répété. Les forces de sécurité ont tiré dans les différends rassemblements, faisant au moins sept morts. De nombreuses personnes ont également été blessées au cours de ces opérations de dispersion. Hier, les forces de sécurité ont également conduit de nombreux raids dans plusieurs villes, faisant 17 morts et des douzaines de blessés. Par ailleurs, les forces de sécurité se sont également déployées autour de la ville de Homs (un des berceau du mouvement). Au cours de leur manoeuvre d’encerclement, elles y ont coupé les télécommunications alors que de nombreux appels à la manifestation avaient été lancés via les réseaux sociaux.

Mardi et mercredi ont à nouveau été le cadre d’une violente répression à travers la Syrie. Six personnes ont été tuées par des tirs des forces de sécurité à Homs et à Talbiseh. Un septième homme serait mort sous la torture après avoir été arrêté il y a une semaine à Khan Shehoun. En deux jours, les autorités ont procédé à plus de 140 arrestations à Harasta, après avoir bouclé cette ville industrielle située au nord-ouest de la capitale.

Netanyahu avait annoncé son intention de durcir les conditions de vie des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes le 23 juin dernier. Il a qualifié les études académiques que peuvent faire les prisonniers palestiniens de « pratique absurde » et a dit qu’il avait maintenant l’intention de les empêcher de finir leur cycle d’études universitaires. Cette décision est la conséquence du refus du Mouvement Islamique de répondre à un coup de fil international pour prouver qu’un soldat israélien emprisonné à Gaza depuis 2006 était encore en vie. Netanyahu a affirmé qu’Israël respectait le droit international dans son traitement des prisonniers politiques palestiniens alors même que ce projet de punition collective des prisonniers politiques palestiniens est une de ces représailles et les punitions collectives qui sont interdites par le droit international.

Il n’a pas fallu un mois au système carcéral israélien pour accéder au désir de Netanyahu et interdire aux prisonniers palestiniens de poursuivre leurs études universitaires.

Après qu’une ONG danoise ait découvert et dénoncé que G4S assurait des prestations pour, entre autres, les prisons et les check-points israéliens avec ses technologies de sécurité, la société a annoncé que « pour veiller à ce que nos activités commerciales soient conformes avec la politique d’éthique qui est la nôtre, nous devions nous employer à nous retirer d’un certain nombre de contrats dans la région ».

Les activités en question concernent notamment la maintenance des équipements de sécurité aux check-points sur le mur, dans les prisons (système de protection pour l’enceinte de la prison d’Ofer, tout le système de sécurité de la prison de Keztiot, un centre de commande de la prison de Meggido) et les postes de police en Cisjordanie. G4S (anciennement Group 4 Securicor) est un groupe international anglo-danoise de services de sécurité. Leader mondial, il exerce ses activités sur plus de 110 pays et emploie 625 000 salariés.

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