Deux militaires et deux guérilleros maoïstes tués dans des affrontements séparés dans les provinces d’Albay et d’Ilocos Sur la semaine passée. À Albay, deux membres présumés de la NPA et un soldat ont été tués mardi dans un combat dans le village de Joroan. Une patrouille de la 901ème brigade d’infanterie de l’armée a accroché un groupe de maoïstes à 8h30 heure locale. Deux guérilleros et un soldat ont été tués et les militaires ont récupéré un équipement important (des IED, six fusils et des documents) sur le site de l’affrontement. A Ilocos Sur, un soldat du 81e bataillon d’infanterie a été tué et un autre a été blessé lorsque des guérilleros ont effectué un raid dans le village de Patiacan.

Combattant de la NPA

Combattant de la NPA

Un soldat a été tué et un autre a été blessé dans une attaque de la guérilla maoïste dans la village de Patiacan, à Ilocos, avant-hier samedi, dans l’après-midi. Les militaires appartenaient au 81e Bataillon d’infanterie, et qui se livraient à une opération de relations publiques, ont été mitraillé par les guérilleros.

Forces gouvernementales philippines

Forces gouvernementales philippines

Six militaires ont été blessés dans une embuscade de la NPA à Barangay Pangilihan (Janiuay, Iloil) dans la nuit de vendredi. Le groupe de militaires appartenant au 61e Bataillon d’infanterie circulait à bord d’un camion quand les guérilleros ont fait exploser un IED camouflé au bord de la route à leur passage. Les guérilleros ont ensuite mitraillé le camion avant de se retirer.

Toujours vendredi, une cinquantaine de guérilleros maoïstes ont désarmés les vigiles qui gardaient un chantier à Sitio Karayatan, Barangay Dungeg (Sta. Teresita) et mis le feu à trois gros engins appartenant à la DDT Construction Co. que les maoïstes accusent de saccager l’environnement et de dégrader les conditions de vie des villageois. Le chantier préparait un système d’irrigation pour l’exploitation industrielle du riz dans la région. Toujours vendredi, les combattants de la NPA ont confisqués les armes de responsables et de vigiles municipaux à Barangay Villa Cielo (Buguey town).

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Des combattants de la NPA ont abattu hier mardi un responsable du village qui a activement soutenu le programme de pacification mené par l’armée dans le North Cotabato. Valeriano Birondo, le conseiller de Barangay Mahongkog dans la ville de Magpet, circulait en moto quand il a été intercepté et abattu par les maoïstes qui ont déclaré aux riverains qu’il avait été condamné pour ses crimes contre le Front n°72 de la NPA. Mardi également, une voiture de patrouille de la police qui se rendait à Sipalay (Negros Occidental) a été mitraillée par la guérilla.

La patrouilleuse mitraillée hier

La patrouilleuse mitraillée hier

Les forces de sécurité philippines se sont emparées d’un grand camp de la guérilla maoïste à Barangay Mangayon (province de Compostella). Tout a commencé jeudi matin lorsqu’un détachement du 66e Bataillon d’infanterie de l’armée a surpris trois guérilleros qui plaçaient un IED le long de la route. Les maoïstes ont ouvert le feu, les combats se sont déplacés vers le camp des guérilleros. Les deux côtés ont reçu des renforts (jusqu’à une cinquantaine de combattants de la NPA) et les guérilleros ont décroché lorsque l’armée est intervenue massivement, avec l’appui de l’artillerie. Les militaires ont récupéré des armes et des équipements sur place.

D’autre part, un détachement mixte du 62e bataillon d’infanterie de l’armée philippine et des forces spéciales de la police nationale a accroché dans la même matinée de jeudi une groupe de guérilleros à Barangay San Isidro, Toboso (Negros Occidental). Des tirs ont été échangés. Les guérilleros ont pu s’échapper mais une grande opération est lancée pour essayer de les retrouver. Enfin, sept membre et proches de la guérilla maoïste se seraient rendus avec lerus armes aux militaires de la 102e Brigades d’infanterie à Ipil.

Opération anti-guérilla à Marawi

Opération anti-guérilla à Marawi

Le corps de deux guérilleros maoïstes ont été découvert vendredi 22 septembre à Barangay Sto. Nino (Cotabato) par un détachement du 39e bataillon d’infanterie et de la Police nationale philippine qui menait une opération de poursuite. Les guérilleros auraient été mortellement blessés lors de l’attaque, la veille, d’une unité de CAFGU de Salasang. Le même jour, une autre attaque de la guérilla contre les CAFGU avait coûté la vie à un paramilitaire (et blessé un autre) vers Sitio Valencia, Barangay Sto. Niño (Arakan).

Samedi après-midi, un soldat a été blessé lors d’une fusillade de 30 minutes avec des combattants de la NPA à Salcedo, dans la province d’Ilocos Sur. Un détachement du 81e bataillon d’infanterie de la 7e division d’infanterie de l’armée a accroché une quinzaine de guérilleros vers 13 h 30 à Barangay village (Madarang). Enfin, une autre fusillade s’est déclenchée avant-hier dimanche, vers 8 h 50, entre un détachement du 730e groupe de combats de l’armée de l’air des Philippines et un groupe de guérilleros qui évacuaient leur campement attaqué par l’armée sur le mont Banoy à Barangay Talumpok Silangan (province de Batangas). Un guérillero a été tué et plusieurs militaires blessés.

Combattantes de la NPA

Combattantes de la NPA

Une fusillade a opposé un détachement du 39e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale à un groupe d’une vingtaine de combattants appartenant à la Compagnie « Pulang Bagani »de la NPA hier vendredi à Magpet, dans le North Cotabato. Les militaires ont bénéficié de l’appui aérien d’hélicoptères légers Hugues MG250. Les guérilleros ont pu s’échapper mais ont laissé » sur le terrain des équipements (dont 15kg d’IED, des sacs de munitions) mais en emportant leurs armes et leur(s) blessé(s) – des traces de sang ont été trouvées sur les lieux de la fusillade.

Combattants et combattantes de la NPA

Combattants et combattantes de la NPA

Les militaires philippins ont tué mercredi neuf combattants de la NPA. Une unité du 84e Bataillon d’infanterie qui menait une opération anti-guérilla a mitraillé un groupe d’une quinzaine de maoïstes dans une zone rurale de la région de Carranglan (province de Nueva Ecija), à quelque 220 kilomètres au nord de la capitale Manille. Un caporal de l’armée a également été légèrement blessé. Deux des guérilleros tués ont été identifié, dont le commandant du groupe: Joey Manangan, alias “Ka Razul ». Les militaires ont récupérés des armes et des équipements.

Les dépouilles des combattants maoïstes tués

Les dépouilles des combattants maoïstes tués

La Fondation indonésienne de l’Institut d’aide juridique (YLBHI) et l’Institut d’aide juridique de Jakarta (LBH Jakarta) avaient organisé samedi un meeting sur les événements de 1965 et leurs suites, avec des survivant des massacres anti-communistes de 1965 (entre 500.000 et trois millions de militants et sympathisants communistes assassinés par les milices islamistes proches du pouvoir). La police avait interdit cette activité.

Lundi, les deux organisations ont organisé une initiative pour protester contre cette interdiction. 200 manifestants hostiles, appartenant notamment à l’Islam Defenders Front, ont cherché l’affrontement avec les participants à cette initiative en tentant de forcer l’entrée du siège de l’YLBHI. La police s’est interposée et il y a eu des heurts et des arrestations. Toute activité communiste reste interdite en Indonésie, mais une timide reconnaissance des massacres commence a apparaitre.

Les incidents de Jakarta

Les incidents de Jakarta

[Lire notre dossier sur les massacres de 1965
->https://secoursrouge.org/Le-massacre-des-communistes]

Mardi 12 septembre, la police de Karachi a attaqué une manifestations d’enseignants et utilisé des canons à eau pour disperser les enseignants. Deux manifestants ont été blessés et trois ont été arrêtés. Les enseignants exigeaient cinq années de salaire impayé. 7 500 enseignants nommés en 2012 n’auraient pas touchés de salaires depuis cinq ans.
À la suite des manifestations de mars et juillet, le gouvernement de la province de Sindh avait promis de payer des salaires en septembre. Les enseignants ont déclaré qu’ils continueraient à manifester jusqu’à ce que les salaires soient payés.

Enseignant arrêté lors de la manifestation à Karachi

Enseignant arrêté lors de la manifestation à Karachi