Un officier, un sous-officier et trois soldats de l’armée ont été blessés lors d’un combat entre un détachement du 41e bataillon d’infanterie et une colonne d’une vingtaine de combattants de la NPA dans le village Lenneng, (Licuan Baay) dimanche soir. Les blessés ont été amenés à l’hôpital provincial de Abra.

Des résidants de Baha, une petite municipalité chinoise située dans le Yunnan se sont révoltés la semaine dernière quand le patron de l’usine de produits métalliques de leur localité a refusé de les rencontrer. Ils entendaient lui faire comprendre que la situation n’est plus tenable pour eux en terme de pollution. Depuis plusieurs années, ces villageois vivent dans un épais nuage de fumée alors que l’usine rejette également de l’eau polluée dans le sol. A l’annonce du refus du patron, ils ont pris d’assaut les installations de l’usine et ont également saccagé des voitures et de l’équipement. Les autorités sont rapidement intervenues, entrainant une attaque contre le commissariat local et de violents affrontements avec les forces anti-émeute.

Emeute dans un village chinois

Emeute dans un village chinois

Huit militaires (six soldats et deux sous-officiers) ont été blessés lundi dans une embuscade tendue par la NPA contre un détachement du 39e bataillon d’infanterie. L’embuscade a eu lieu dans le hameau de Lutangan, localité de Kapatagan, province de Davao del Sur. Les guérilleros ont fait sauter un IED au passage du détachement puis ont ouvert le feu à l’arme automatique. La fusillade a duré plus d’une heure, et les militaires prétendent avoir touché deux guérilleros.

Dans la province voisine de Davao del Norte, un soldat a été blessé lorsqu’une détachement du 25e bataillon d’infanterie a rencontré une groupe d’une quarantaine de guérilleros dans le village de Casoon. Un caporal a été blessé à l’épaule. Les guérilleros ont pu décrocher mais ils ont dû laisser dû deux armes et du matériel sur le terrain. Plus tôt dans la matinée, un autre accrochage a opposé une groupe d’une trentaine de guérilleros à un détachement du 60e bataillon d’infanterie dans le village d’Ampawid en Laak. Par ailleurs, deux maoïstes recherchés ont été arrêtés. George Geluz et Silvestre Layones seraient des dirigeants du Comité du Parti communiste pour la région du Bicol.

Dix policiers accusés d’avoir torturé au moins 29 détenus dans un centre de détention secret de la police nationale philippine (PNP) à Biñan (Laguna) ont été suspendus. ils ne seront pas autrement inquiétés et cette impunité est une constante, c’est ainsi que les tortionnaires des travailleurs de la santé de Morong (soupçonner d’aider les services sanitaires de la NPA) n’ont pas été inquiétés et que leurs supérieurs ont même été promus à des postes plus élevés. Pourtant, une « roue de la torture », conçue sur le modèle de la « roure de la fortune » a été trouvé dans le centre de détention de la police à Biñan. Au 31 décembre 2013, 86 cas de torture ont été recensé sous l’administration actuelle. Même des handicapés mentaux ne sont pas épargnés: le 2 février 2013 un résident de Barangay Halapitan surpris à proximité de corps de soldats tués pas la guérilla a été torturé.

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Un dirigeant de la NPA a été appréhendé mardi par une unité mixte de la 302e brigade de l’armée et de la police à Sitio Cunalom, Himamaylan City, dans le Negros Occidental. Biboy Espinas, alias Miro et Richard, qui était activement recherché, était porteur d’une arme de poing et de documents. Espinas serait un des principaux responsables de la NPA pour le Negros.

Au moins vingt ouvriers du textile ont été blessés hier matin dans un affrontement avec les forces de l’ordre sur l’autoroute Dacca-Aricha, à Savar dans la banlieue de Dacca. Près de 400 ouvriers avaient occupé l’autoroute vers 9h, bloquant la circulation durant plus d’une demi-heure à l’heure de pointe matinale. Les heurts se sont déclenchés quand les ouvriers ont refusé de quitter la route à la demande des forces de l’ordre. Celles-ci ont alors chargé la foule avec leurs matraques. Le 25 janvier dernier, les ouvriers avaient mené une action semblable pour dénoncer la fermeture de leur usine quelques jours plus tôt et exiger le paiement de leurs arriérés de salaire. Les autorités avaient alors payé certains ouvriers, promettant de régler les soldes ce mercredi à 9h. C’est quand ils ont constaté que le propriétaire ne viendrait pas au moment convenu que les ouvriers ont bloqué l’autoroute. Ils ont également brisé des vitres et détruit du mobilier dans l’usine.

A Quezon City, dans la banlieue de Manille, les autorités ont récemment mis en place un projet urbanistique qui prévoit le tracé d’une route au travers de Sitio Ran Roque, un bidonville où vivent près de 250 familles. Lundi, les équipes de démolitions sont entrées en action, soutenues par les forces de l’ordre qui ont procédé aux expulsions. Ces dernières ont tiré des gaz lacrymogène sur les habitants et les militants présents pour empêcher les évictions. Ceux-ci ont répliqué en jetant des bouteilles, des briques,… Les affrontements ont duré plus de 7 heures et ont fait une trentaine de blessés. Neuf personnes ont été placées en détention pour avoir lancé des objets sur les policiers.

Heurts à Sitio Ran Roque

Heurts à Sitio Ran Roque