Un dirigeant de la NPA a été appréhendé mardi par une unité mixte de la 302e brigade de l’armée et de la police à Sitio Cunalom, Himamaylan City, dans le Negros Occidental. Biboy Espinas, alias Miro et Richard, qui était activement recherché, était porteur d’une arme de poing et de documents. Espinas serait un des principaux responsables de la NPA pour le Negros.

Au moins vingt ouvriers du textile ont été blessés hier matin dans un affrontement avec les forces de l’ordre sur l’autoroute Dacca-Aricha, à Savar dans la banlieue de Dacca. Près de 400 ouvriers avaient occupé l’autoroute vers 9h, bloquant la circulation durant plus d’une demi-heure à l’heure de pointe matinale. Les heurts se sont déclenchés quand les ouvriers ont refusé de quitter la route à la demande des forces de l’ordre. Celles-ci ont alors chargé la foule avec leurs matraques. Le 25 janvier dernier, les ouvriers avaient mené une action semblable pour dénoncer la fermeture de leur usine quelques jours plus tôt et exiger le paiement de leurs arriérés de salaire. Les autorités avaient alors payé certains ouvriers, promettant de régler les soldes ce mercredi à 9h. C’est quand ils ont constaté que le propriétaire ne viendrait pas au moment convenu que les ouvriers ont bloqué l’autoroute. Ils ont également brisé des vitres et détruit du mobilier dans l’usine.

A Quezon City, dans la banlieue de Manille, les autorités ont récemment mis en place un projet urbanistique qui prévoit le tracé d’une route au travers de Sitio Ran Roque, un bidonville où vivent près de 250 familles. Lundi, les équipes de démolitions sont entrées en action, soutenues par les forces de l’ordre qui ont procédé aux expulsions. Ces dernières ont tiré des gaz lacrymogène sur les habitants et les militants présents pour empêcher les évictions. Ceux-ci ont répliqué en jetant des bouteilles, des briques,… Les affrontements ont duré plus de 7 heures et ont fait une trentaine de blessés. Neuf personnes ont été placées en détention pour avoir lancé des objets sur les policiers.

Heurts à Sitio Ran Roque
Heurts à Sitio Ran Roque

L’armée gouvernementale a déclaré vendredi qu’elle procéderait à un vaste déploiement de forces pour combattre la guérilla maoïste dans la région de Caraga dans les prochaines semaines. La région de Caraga recouvre les provinces d’Agusan del Norte, d’Agusan del Sur, de Surigao del Norte, de Surigao del Sur et de Dinagat Islands. Des troupes supplémentaires seront également envoyées dans les provinces de Bukidnon , Misamis Oriental et Camiguin.

C’est ainsi que le 1er bataillon des forces spéciales qui est arrivé au siège de la 4e Division d’infanterie à Cagayan de Oro la semaine dernière, sera déployé pour Bukidnon. Dans deux semaines, le 4e bataillon de Scout Ranger arrivera dans la zone, et deux semaines plus tard encore, deux autres bataillons de l’armée et une brigade. La Force aérienne philippine a également transféré des renforts de Cagayan de Oro à Caraga.

Quelques 200 ouvriers du textile ont tenté de se réunir ce dimanche dans le parc de la Démocratie à Phnom Penh, toujours pour réclamer une augmentation du salaire minimum dans le secteur. Par ailleurs, ils entendaient également exiger la libération de 23 personnes arrêtées lors des derniers mouvements de contestation au début du mois. Les forces anti-émeute, qui avaient été averties du rassemblement, avaient dressé un cordon de sécurité pour l’empêcher. De violents affrontements ont éclaté quand les ouvriers ont essayé de passer de force à travers le barrage policier. Les policiers ont réagi à coups de matraque, essuyant ensuite des jets de pierres et de bouteilles d’eau. Au moins dix personnes ont été blessées dans chaque camp.

Cordon policier à Phnom Penh
Cordon policier à Phnom Penh

Sept soldats ont été blessés par l’explosion d’un IED près de la ville de Makilala, dans le nord de Cotabato aujourd’hui. Il s’agissait d’un détachement du 57e bataillon d’infanterie de l’armée philippine en route pour une opération
Il a dit que les soldats ont été légèrement blessés et ont été transportés à l’hôpital de Makilala. Le détachement faisant partie d’un dispositif qui devait répondre à une menace d’attaque de la NPA contre un détachement militaire à Villaflore et une usine d’emballage de fruits de la société Dole.

Le gouvernement local de la province de Fujian a récemment vendu des terres côtières, des zones humides et des eaux côtières cultivées par les villageois de Aosha. Ces derniers ont reçu une indemnisation de 4000 yuan (500€), ce qui est perçu comme largement insuffisant dans la mesure où cela ne couvre pas la moitié de leur manque à gagner annuel. Une pétition a été déposée devant le gouvernement local, entraînant une vaste opération policière dans le village. Samedi, plus de 200 policiers ont fait irruption dans le village, armés de matraques électriques. Ils ont interpellés des dizaines de personnes avant que les villageois, non-armés, réagissent en leur lançant des pierres. Cette réaction a entraîné de violents affrontements. Plus de vingt personnes ont été grièvement blessées, plusieurs d’entre elles sont entre la vie et la mort. Les autorités n’ont pas commenté l’action policière et ont depuis instauré un black-out autour du projet et du mouvement de contestation. Selon les villageois, sept personnes sont toujours actuellement détenues.

Déploiement policier à Fujian
Déploiement policier à Fujian

La police a déposé ce mercredi une demande de mandats d’arrêt contre neuf dirigeants syndicalistes de Korea Railroad Corp. (KORAIL), dont le chef du syndicat Kim Myung-hwan. Ils sont accusés d’avoir été à la tête du mouvement de grève qui a duré trois semaines, le plus long dans l’histoire de l’entreprise. Les syndicalistes en question se sont rendus volontairement à la police mardi après s’être réfugiés dans différents endroits pendant un mois, ignorant les appels de la police. Ils discutaient de diverses questions en suspens, telles que les mesures disciplinaires prises par la direction à l’encontre des syndiqués ayant participé à la grève, selon le syndicat de KORAIL.

Des milliers de syndicalistes font face à des mesures disciplinaires suite à leur participation à la grève. Malgré la création d’un sous-comité parlementaire destiné à empêcher la privatisation du secteur ferroviaire ayant mis fin à la grève, la police et les procureurs se sont engagés à poursuivre les chefs de file du mouvement gréviste.

Un détachement mixte police/armée était censé arrêter jeudi un villageois à San Pedro Kipuyag (Agusan del Sur) mais avait n’avait pu trouver la personne. Sur ​​leur chemin de retour, il est tombé dans une embuscade maoïste. Le combat a duré 45 minutes et a fait neuf blessés parmi les forces gouvernementales: sept militaires, un policier, et un milicien de la contre-guérilla.