Suite de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : SAFIRE (Scientific approach to finding indicators and responses to
radicalisation).

Le but de SAFIRE est d’améliorer la compréhension fondamentale des processus de radicalisation et d’utiliser ces connaissances pour élaborer des principes pour améliorer des interventions visant à prévenir, stopper et inverser la radicalisation. SAFIRE développe un modèle de processus de radicalisation, qui décrit le processus de la modération à l’extrémisme, basée sur une approche non linéaire des systèmes dynamiques et une typologie des groupes radicaux. Cela représente une approche novatrice qui n’a pas été explicitement appliqué à ce domaine jusqu’à présent. SAFIRE aborde également d’autres aspects de la radicalisation tels que la relation entre la culture nationale et de la radicalisation, la radicalisation sur Internet, et la définition des indicateurs observables du processus de radicalisation. Ce projet veut améliorer la compréhension des aspects conceptuels de la radicalisation (par exemple, la dynamique psycho-sociales des groupes radicaux et particuliers), et les caractéristiques pratiques et le modus operandi des groupes radicaux (techniques de recrutement, par exemple).

Le programme SAFIRE est piloté par la Nederlandse Organisatie voor Toegepast Naturwetenschappelijk Obderzoek. son coût total est de 3.680.000 € avec une contribution de l’UE de 2.900.000 €.

Suite de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE: SeaBILLA (Sea border surveillance).

Les objectifs du projet sont, 1° de définir l’architecture de systèmes de surveillance des frontières maritimes de l’Europe d’un bon rapport coût/efficacité, intégrant des activités spatiales, terrestres, maritimes et aériennes, appliquant des solutions technologiques avancées pour améliorer les performances de la surveillance, 2° de développer et d’expérimenter des améliorations significatives dans l’automatisation de la détection, la poursuite, l’identification et l’analyse du comportement de tous les navires, tant dans les eaux libres, que proches des côte. SeaBILLA se base sur les exigences définies par des utilisateurs expérimentés opérationnels de systèmes de surveillance des frontières maritimes. Ces exigences ont été transformés en scénarios représentatifs, mettant en évidence les lacunes et les possibilités de coopération fructueuse entre les états membres de l’UE. Le coût total du projet est de 15.550.000€ avec une contribution de l’UE de 10.000.000€.

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Le site du projet

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE :SAMURAI (Suspicious and abnormal behaviour monitoring using a network of cameras & sensors for situation awareness enhancement)

Le but de SAMURAI est de développer et d’intégrer un système de surveillance permanent, intelligent et innovant pour le contrôle des activités des personnes et des véhicules dans et autour de zones d’infrastructure publique sensible (aéroports, gare, stade, centre commercial).

SAMURAI comporte des nouveautés importantes qui le distingue des autres activités récentes et en cours. Il utilisera des systèmes hétérogènes de capteurs en réseau plutôt que les seules caméras de vidéosurveillance, de sorte qu’une multitude de sources d’informations complémentaires pourront être fusionnés pour créer une visualisation plus détaillée d’un espace public bondé. Les systèmes existants se concentrent sur l’analyse de vidéos enregistrées à l’aide de règles fixes prédéfinies. SAMURAI développe un profilage de comportement évolutif en temps réel et le système de détection d’anomalie pour des événements d’alarme et une prédiction avec une réduction des fausses alarmes. Le budget total du programme est de 3.640.000 € avec une contribution de l’UE de 2.480.000 €.

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Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : SeRoN (Security of road transport networks).

Le principal objectif du programme est d’étudier les impacts de possibles attentats contre le réseau de transport, notamment régional et suprarégional. SeRoN se concentre sur le développement et la validation d’un projet méthodologique novateur qui consiste à fournir un cadre commun pour l’analyse critique de la vulnérabilité de l’infrastructure routière européenne à d’éventuelles attaques. Cette méthodologie est basée sur une interaction interdisciplinaire d’expertise et des méthodes innovantes de simulation. Des mesures de protection, des contre-mesures et des stratégies d’atténuation des risques pour les infrastructures de transport routier pourront sur cette base être choisies et évaluées de manière appropriée quant à leur incidence sur la sécurité et sur le rapport coût/efficacité. Le budget total de SeRoN est de 2.950.000€ avec une contribution de l’UE de 2.250.000€.

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Le site du projet SeRoN

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : ESCoRTES (European network for the security of control and realtime systems).

ESCoRTES rassemble des fabricants d’équipements de contrôle et de communication et des instituts de recherche pour travailler à une cyber-sécurisation standarisée des systèmes de contrôle et de communication dans l’UE. Tous les secteurs stratégiques sont concernés: industries chimiques et pétrochimiques, fournisseurs l’eau, le gaz et l’électricité, énergétiques, société de télécom, etc. Cette standardisation n’englobe pas seulement les normes techniques officielles, mais aussi tous les critères, méthodes, processus et pratiques acceptées dans l’UE à titre de référence. Un des objectifs du projet est d’évaluer le marché des services liés à la sécurité dans l’UE et de développer une compréhension des besoins, accompagné d’un programme de sensibilisation pour toucher toutes les parties prenantes, identifier et les diffuser des meilleures pratiques de cyber-sécurisation. ESCoRTES devra aussi stimuler les efforts actuels de standardisation dans l’UE, en lisaison avec d’autres instances internationales, à commencer par l’US Process Control Forum, aider au développement d’une recherche stratégique dans le domaine.

C’est le Comité Européen de Normalisation basé à Bruxelles qui pilote ce projet dont le budget d’un million d’euros est financé aux deux tiers par l’UE.

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : SPIRIT (Safety and Protection of built Infrastructure to Resist Integral threats).

Les attentats à l’explosif (E) ou au moyen d’agents chimiques, biologiques ou radiologiques (CBR) sont des menaces avec une faible probabilité, mais avec des conséquences énormes. SPIRIT travaille sur des solutions pour réduire ces conséquences. L’objectif de ce projet est de fournir la technologie et de savoir-faire pour la protection des bâtiments et des personnes contre la menace terroriste et de minimiser les conséquences d’un attentat terroriste en termes de nombre de victimes, des dommages et de perte de fonctionnalité, en fournissant d’ici août 2013:
1. Des outils pour quantifier la vulnérabilité des infrastructures;
2. Un catalogue de produits de protection;
3. Un outil d’orientation pour l’ingénierie de la sécurité;
4. Une proposition sur la manière de prendre en compte les menaces CBRE dans les normes de construction.
Le coût du programme est de 4,900,000€ dont 3.500.000€ de contribution de l’UE.

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Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE :WIMA²S (Wide Maritime Area Airbone Surveillance).

WIMA²S est un projet consacré à la surveillance de vastes zones maritimes par des moyens actifs et passifs par différents moyens aériens et spatiaux (des drones aux satellites). Son premier objectif est la lutte contre l’immigration clandestine, ses objectifs secondaires sont la sécurité maritime, la recherche et le sauvetage, l’interception de la contrebande, la lutte anti-terroriste, la protection de l’environnement marin, la surveillance des pêcheries.

Seuls les moyens aériens peuvent assurer pour la surveillance des zones maritimes: eux seuls peuvent à surveiller des zones étendues et être rapidement dirigés vers les points de menace. Comme les avions de patrouille maritime ont un coût élevé, WIMA²S travaille à l’emploi de drones en développant des solutions originales et innovantes technologiques pour accroître l’efficacité de la surveillance maritime aéroportée, tout en réduisant les coûts. Il s’agit de combler l’écart entre les avions (et les hélicoptères) et drones dans les mission de surveillance maritime, et de préparer des concepts pour l’utilisation de drones et leur combinaison avec les systèmes existants de surveillance maritime. Le vol d’un drone de démonstration et l’analysant du rapport coût-efficacité du concept est également au programme dont le budget total du projet était de 4.000.000€ dont 2.700.000€ de contribution de l’UE. C’est le groupe français d’avionique Thales qui pilote le programme.

Le drone

Le drone

TrapWire est un système capable de collecter et d’interpréter aux Etats-Unis, mais potentiellement aussi dans le monde entier, des informations en provenance de caméras de surveillance. Au moyen de celles-ci, l’on tente notamment d’enregistrer les préparatifs d’attaques, de sorte que des mesures puissent être prises. En effet, affirme-t-on, ces préparatifs exigent une étude de la cible et donc des visites préliminaires. La technologie Trapwire serait non seulement utilisée aux Etats-Unis, mais aussi à l’étranger, entre autres en Grande-Bretagne et au Canada.

La technologie TrapWire utilise du software de corrélation des observations (à la recherche de modèles) et, selon la rumeur, du software sophistiqué de reconnaissance faciale. Elle a été développée par Abraxas Applications, une division d’Abraxas Corp, une entreprise qui appartient à son tour au Cubic Group. Ce dernier incorpore plusieurs sociétés proposant une gamme complète de services aux instances militaires, policières et gouvernementales. D’Abraxas, l’on sait qu’elle occupe pas mal d’ex-collaborateurs de la CIA, notamment au sein de l’équipe directoriale. Aujourd’hui, TrapWire Inc. constitue une entreprise en soi, basée en Virginie. L’entreprise qualifie son software TrapWire “de moyen simple mais puissant de collecter et d’enregistrer des rapports relatifs à des activités suspectes. Une fois qu’une activité suspecte est entrée dans le système, elles est analysée et comparée avec des données provenant d’autres régions dans un réseau, en vue de distinguer des modèles comportementaux indiquant qu’une attaque se prépare.”

Les clients sont notamment de grandes villes telles Los Angeles et New York City, mais aussi Las Vegas, qui a installé le software dans un certain nombre de ses grands casinos. TrapWire serait aussi utilisé par des services de police, dans de vastes ‘fusion centers’, où des informations sont collectées. Les différents corps de l’armée américaine (Army, Marines, Navy) y recourent également.

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voir le site de TrapWire

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : LOTUS (Localisation of threat substances in urban society).

Le projet LOTUS a pour but de créer un système qui pourra détecter la production illicite d’explosifs et de drogues au stade de production.
Le concept LOTUS travaille sur la possibilité de détecter des traces de substances chimiques sur une large zone urbaine. Les détecteurs pourront être placés à des points fixes mais la majorité des détecteurs devraient être mobiles. Ces détecteurs échantillonnent l’air. Lorsqu’une substance suspecte est détectée en quantité élevée, des informations sur le type, la localisation, la quantité et l’heure sont enregistrées et envoyées à un centre de collecte et d’évaluation de donné pour analyse.
Plusieurs indications dans la même zone déclenchent un code d’alerte permettant une enquête plus approfondie des agences de force de l’ordre et une intervention. Le projet est coordonné par le Swedish Defence Research Agency. Le projet lancé en 2009 a obtenu un budget d’environ 4.300.00€ dont environ3.200.000€ financé par l’UE.

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Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE: STRAW (Security technology active watch)

La politique sécuritaire crée non seulement un besoin de plus en plus grand d’informations, mais aussi un grand besoin de plus en plus grand de partager et de contrôler efficacement l’accès à cette information. STRAW est un programme de coordination et de soutien dans le cadre du thème des recherches dans le domaine de la sécurité qui débouche sur un Service Européen de Veille Technologique (TW) sur les technologies de sécurité.

Le programme a d’abord identifié les principaux représentants du secteur de la sécurité principalement en Europe. Certains d’entre eux ont été invités à participer à un panel d’experts pour valider les résultats du projet. Une tâche principale sera la collecte de l’information pertinente liée aux technologies de sécurité. Les membres du réseau ont dans STRAW toute la documentation qui qu’ils considèrent comme intéressante. En collaboration avec le groupe d’experts, les partenaires analysent les informations recueillies au moyen d’outils TW pour présenter aperçu clair des menaces de sécurité et les opportunités existantes en matière de sécurité. L’un des principaux résultats sera de libérer une taxonomie sur la sécurité liée à une base de données avec des informations sur les fournisseurs, les utilisateurs et les technologies. Un wikibook est élaboré pour présenter les résultats de STRAW. L’élément interactif du Wikibook va s’assurer de la pertinence des résultats du projet au-delà de sa durée. Les principaux résultats du projet sont livrés aux utilisateurs éventuels de l’information principalement par le biais de la page Web de la STRAW et des workshops. Le programme a été intégralement mené à bien.

Lire le rapport public final (.pdf, en anglais)