Des règlements émis par l’Union européenne l’an dernier visent à ce que tous les aéroports européens aient recours à des techniques spécialisées pour la détection d’explosifs dissimulés sur les passagers et de traces d’explosifs dans leurs bagages à main. Si la détection de traces d’explosifs se fait déjà pour les bagages de cabine depuis le 1er mars dernier, elle doit aussi se faire sur les passagers dès le 1er septembre. Dès lors, les passagers de Brussels Airport seront contrôlés de façon aléatoire sur la présence de traces d’explosifs, annonce l’aéroport. Les quelque 800 agents de sécurité chargés du contrôle et de la fouille des bagages ont par ailleurs été spécialement formés aux nouvelles procédures en vigueur. Brussels Airport a investi 1,5 million d’euros en équipements pour répondre à cette mesure.

Du côté de l’aéroport de Charleroi, ce sont 330.000 euros qui ont été investis dans l’acquisition de onze nouvelles machines pour la détection de traces d’explosifs sur les passagers et bagages à main. L’aéroport était déjà équipé de quatre machines du type. L’aéroport de Liège s’est aussi adapté à la règlementation. Une équipe certifiée pour le contrôle des passagers et de leurs bagages est ainsi actuellement opérationnelle 24h/24 au sein de l’aéroport, selon Liege Airport Security (LAS). De plus, l’infrastructure s’est dotée de deux équipements de détection de traces d’explosifs. Des fouilles manuelles auront lieu en cas de suspicion dans les bagages ou sur les passagers. Des contrôles aléatoires pourront aussi intervenir

Contrôle à l’aéroport

Contrôle à l'aéroport

Yirmes Kalnins, internaute liégeois, est convoqué ce 15 juillet aux locaux de la police judiciaire fédérale pour un commentaire sur la page d’un événement du MR, sur Facebook. Commentaire définit par Yirmes, « J’ai publié un message sur la page Facebook d’un événement organisé par le MR mettant en scène nos chers politiques Maggie De Block et Charles Michel, que je porte évidemment dans mon cœur […] Je ne me souviens plus de la phrase exacte mais c’était un truc du genre une bonne petite bombe, ça les ferait peut-être réagir, ces guignols… »

Les domiciles de plusieurs conseillés communaux liégeois du MR (droite) ont été tagués à l’aide d’un pochoir. Le contenu du tag : « Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez rien à craidre » avec un triangle noir, symbole utilisés par les nazis pour désigner les prisonniers « asociaux » dans les camps de concentration, cette catégorie désignait entre autres les chômeurs de longue durée. La phrase taguée a été reprise à plusieurs reprises par des élus de droite ces derniers jours pour justifier la mesure de ‘contrôles surprise’ contre les chômeurs. Une plainte a été déposée pour « menaces, dégradations et incitation à la haine et à la violence ».

Le tag en question.

Le tag en question.

Plusieurs associations (Ligue des Droits de l’Homme, Progress Lawyers Network,…) ont introduit une plainte en justice contre la présence de militaires dans les rues des grandes villes belges (Bruxelles, Anvers, Liège). Ce déploiement militaire est illégal, la loi ne permettant de déployer l’armée que si deux conditions sont remplies : une menace imminente, la police régulière débordée. Aucune ne l’est.

Le Ministre de l’Intérieur a déclaré que cette loi n’était pas valable puisque c’était une décision du gouvernement « qui a toujours le droit de le faire, et certainement dans des circonstances particulières ».

Parachutistes déployés à Anvers

Le parquet de Bruxelles a interjeté appel mercredi contre la décision prise mardi par la chambre du conseil de remettre en liberté quatre hommes inculpés pour des faits de violence commis lors de la manifestation nationale du 6 novembre dernier. Les suspects demeurent dès lors en détention, a indiqué mercredi soir un porte-parole du parquet. Jeudi dernier, onze personnes soupçonnées de violences commises lors de la manifestation nationale du 6 novembre dernier avaient été interpellées en Flandre (Anvers, Louvain et Flandre orientale) et en Wallonie (région liégeoise). Parmi ces onze personnes, une est francophone et dix sont des dockers néerlandophones.

Quatre personnes interpellées jeudi dernier dans le cadre des violences commises lors de la manifestation nationale du 6 novembre, ont été remises en liberté sous conditions. Elles avaient été interpellées jeudi dernier et placées sous mandat d’arrêt. Toutes avaient été inculpées de rébellion avec la circonstance aggravante et port d’armes prohibées. L’une d’entre elles avait également été inculpée pour coups et blessures volontaires sur agents de police avec préméditation et de destruction de véhicules. Deux autres avaient quant à elles également été inculpées de vol.

Jeudi dernier, onze personnes soupçonnées de violences commises lors de la manifestation nationale du 6 novembre 2014, dont les quatre inculpées et remises en liberté, avaient été interpellées en Flandre (Anvers, Louvain et Flandre orientale) et en Wallonie (région liégeoise). Parmi ces onze personnes, une est francophone et dix sont des dockers néerlandophones. Outre les quatre personnes remises en liberté, les sept autres recevront une citation. Les six francophones seront cités le 19 février 2015 devant la 60ème chambre correctionnelle du tribunal néerlandophone de première instance de Bruxelles. Le francophone sera cité le 6 février 2015 devant la 50è chambre correctionnelle extraordinaire du tribunal francophone de première instance de Bruxelles.

Entre 2012 et 2013, le Comité permanent de contrôle des services de police (Comité P) a constaté une augmentation des plaintes déposées contre les agents: de 2.680 dossiers en 2012, ce nombre est passé à 2.885 en 2013, soit une hausse de 7,6%. 45% des dossiers sont en français, contre 55% en néerlandais. La plupart des plaintes concernent des comportements agressifs (400) et des constats jugés incorrects (362). Le nombre de dossiers transmis par le Comité P aux parquets compétents a presque doublé en comparaison avec la période 2010-2011. La plupart des plaintes ont trait aux six zones de police de Bruxelles. En Flandre, Anvers et Gand arrivent en tête, tandis qu’en Wallonie ce sont dans les villes de Charleroi et Liège que les gens se plaignent le plus de la police.

Onze personnes soupçonnées de faits de violence commis lors de la manifestation nationale du 6 novembre dernier ont été interpellées jeudi matin en Flandre (Anvers, Louvain et Flandre orientale) et en Wallonie (région liégeoise). Parmi ces onze personnes, une est francophone et dix sont des dockers néerlandophones. Une instruction judiciaire était déjà en cours pour quatre d’entre elles, qui ont été privées de liberté à la demande du juge d’instruction.

Les 7 autres suspects seront quant à eux cités à comparaitre, le 19 février pour les 6 néerlandophones et le 6 en ce qui concerne le francophone. Les premiers comparaitront devant la 60è chambre correctionnelle du tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles. Le second est attendu devant la 50è chambre correctionnelle extraordinaire du tribunal de première instance francophone. Ils devront entre autres répondre de faits de rébellion, port d’armes prohibées, destruction de véhicules ainsi que coups et blessures volontaires sur agents de police avec préméditation.

Le 20 novembre et le 10 décembre derniers, deux premières actions coordonnées avaient déjà eu lieu, aboutissant à l’interpellation d’une première série de personnes. Trois hommes ont entretemps été condamnés à des peines de travail de 300 heures pour avoir lancé des pierres et autres projectiles en direction d’agents de police qui encadraient la manifestation.

Dans la nuit de lundi à mardi, 28 bus des TEC Liège-Verviers ont été sabotés dans les dépôts de Rocourt, Bassenge, Omal, Geer et Warzée. Ces faits se sont produits alors que le dépôt de Jemeppe était en grève depuis quatre jours et que le mouvement allait s’étendre à une bonne partie du réseau. Des courroies ont été sectionnées, des durites endommagées, des pneus crevés et des capteurs pliés.

Lors de précédentes grèves, des actes similaires avaient déjà été constatés, mais jamais de cette ampleur. Le TEC n’a pas encore estimé le coût des dégâts, mais a déjà porté plainte, comme elle l’avait déjà fait par le passé. Les enquêtes précédemment menées n’ont cependant jamais permis de déterminer l’identité des auteurs.

Soirée contre la construction d’une maxi-prison à Bruxelles et contre les prisons de type C en Grèce. Vendredi 14 novembre à partir de 18H. 15, Rue des Ateliers à Molenbeek. Prix souhaité : 5 euros (la salle a coûté 400 euros).
Les bénéfices seron pour les caisses de soutien bruxelloise, liégeoise et grecque.

PROGRAMME : 18h: présentation du projet de construction de la maxi-prison de Haren. 19h: présentation du projet de mise en place de prison de haute sécurité de type C pour militant en Grèce. 20h: présentation de la caisse de soutien La brêche. 20h30-21h30: Repas vegan prix libre. 22h: début de la soirée sérigraphie (amenez votre t-shirt)

CONCERT: Les Fossoyeurs septiks, Division chaos, Speira, Atomes d’intifada, La société elle a mauvaise haleine, Mangouste, CEASEFIRE.

Adresse : 15, Rue des Ateliers, 1080 Molenbeek

Bruxelles: Soirée de lutte anti-carcérale demain