La direction de la SNCB a annoncé vendredi prendre des sanctions contre une centaine de travailleurs ayant participé aux actions spontanées à La Louvière, Charleroi et Liège. Les cheminots ayant participé aux « grèves sauvages » se verront retenir 12,50 euros sur leurs primes et recevront une réprimande sévère. Le direction de la SNCB indique « appliquer les règles prévues dans le statut disciplinaire tel que négocié avec les syndicats ».

Le 4 décembre 2013, les pompiers de Liège entamaient une grève d’une semaine pour protester contre une mauvaise gestion de l’IILE et la volonté de la direction de modifier le système d’allocations de primes liées à leurs équipements. Ils avaient incendié une carcasse de voiture et des pneus devant leur caserne rue Ransonnet.

Une trentaine de dossiers ont été ouverts à l’encontre de pompiers qui auraient participé à ces faits. Un agent, accusé d’avoir fait brûler le toit d’un véhicule de désincarcération, a écopé d’une suspension de deux mois sans salaire. Deux autres, à qui l’on reprochait d’avoir tracté cette carcasse, ont été suspendus un mois et demi et un mois. Le quatrième, qui aurait fait brûler une caisse en carton, a été écarté quinze jours sans salaire. Les syndicats parlent de « vendetta » et de peines disproportionnées. La CGSP annonce des recours auprès du conseil d’Etat.

Belgique: Sanctions pour des pompiers grévistes

Trois candidats se sont manifestés avant la date limite du 16 février pour diriger la Sûreté de l’Etat, Alain Winants, administrateur général sortant, étiqueté Open Vld, Jaak Raes, directeur du centre de crise, étiqueté CD&V et l’ancien procureur général de Liège Cédric Visart de Bocarmé (CDH). Il y aurait un nombre de candidatures plus important pour le poste d’administrateur adjoint.

Cinq communes ont pu compter sur des subsides pour leur politique de prévention du radicalisme: Anvers, Malines, Bruxelles et Liège ont ainsi reçu 25.000 euros, tandis que Vilvorde a obtenu 52.000 euros. L’arrêté royal permettant ces subsides a été publié le 16 septembre dernier au Moniteur belge. Les communes peuvent décider elles-mêmes comment elles utilisent l’argent reçu pour la prévention du radicalisme. Comme le prévoit l’arrêté royal (article 6), 60% de la somme a été versée au moment de la publication au Moniteur belge.

Le procureur général d’Anvers Yves Liégeois a fait ce samedi une nouvelle proposition visant à ‘réduire la criminalité dans notre pays’. Il s’agirait de prélever et de stocker l’ADN de tous les nouveaux-nés et de tous les nouveaux arrivants en Belgique. Tout ce matériel ADN serait stocké dans d’immenses bases de données génétiques ce qui, selon Liégeois, ‘serait un grand pas en avant pour aider à résoudre les crimes et les délits’. Par ailleurs, il prône également pour une augmentation du nombre de caméras de surveillance pour ‘garder un oeil sur ce qui se passe dans dans la rue’.

Le processus de digitalisation des dossiers judiciaires est entré dans sa dernière phase. Tous les arrondissements judiciaires pourront, d’ici à la fin de l’année, scanner immédiatement les nouveaux dossiers. Le programme JustScan, testé à Anvers, Bruxelles, Mons, Bruges et Liège dès 2007, est actuellement installé dans 26 des 27 arrondissements. Le tribunal d’Eupen devrait rapidement en être muni également.

Supervisé par la Commission de Modernisation de l’Ordre judiciaire, JustScan est une application informatique permettant de scanner 80.000 pages par jour. Les dossiers pénaux, sur lesquels le programme était centré jusqu’à présent, peuvent ainsi être gérés en ligne, facilement dupliqués sur CD ou DVD et mieux protégés contre les dégradations. Retrouver des éléments d’un dossier se fait également plus rapidement grâce à la digitalisation. Les 26 arrondissements équipés aujourd’hui ont déjà eu l’occasion de créer plus de 15.000 dossiers JustScan, qui représentent au total plus de 10 millions de pages. Début 2014, les avocats devraient pouvoir consulter des dossiers en ligne, à partir des ordinateurs des greffes. Un autre projet informatique sera bientôt testé dans les prisons de Saint-Gilles et de Marche. « Consult-online » devrait permettre aux détenus de consulter depuis la prison la version informatique de leur dossier.

La Belgique compte de très nombreuses voies navigables et il y a de plus en plus de bateaux sur les fleuves wallons. Une nouvelle brigade de la police fluviale vient d’ailleurs d’être créée à Mons pour aider celle de Liège. La police de la navigation fonctionne comme une patrouille sur le terrain. En 2012, la brigade fluviale liégeoise a contrôlé plus de 300 bateaux. Elle est en charge de plus de 450 kilomètres de voie navigable: une distance très importante lorsque l’on sait qu’avec les écluses il faut parfois une après-midi entière pour faire les 30 kilomètres entre Liège et Huy. C’est la raison pour laquelle un nouveau patrouilleur vient d’être mis en place depuis peu à Mons.

Ce 21 juillet, 16 personnes faisant partie ou soupçonnées de faire partie du mouvement des Indignés ont été arrêtées administrativement. Quatre Indignés liégeois qui ont rejoint Bruxelles en train ont été suivis par la police dès la gare de Liège-Palais. Arrivés à la gare centrale, ils ont à peine eu le temps d’en sortir que la police les a arrêtés pour « trouble de l’ordre public »… Quant à l’arrestation des Indignés namurois, les raisons étaient aussi floues : « présence de tracts », ou « t-shirt ».

Bruxelles: Fête nationale et couronnement: 16 interpellés

Demain mardi, les 11 activistes seront de nouveau devant le tribunal dans le procès « du 11 de Wetteren ». Il y a exactement deux ans, les accusés ont participé au fauchage de quelques pommes de terre génétiquement modifiées à Wetteren pour attirer l’attention sur les problèmes, et les conséquences liées à l’introduction des OGM dans l’agriculture et la chaîne alimentaire.

A l’extérieur du tribunal, dès 9 H00 se tiendra une « Publieke Expertise Publique » sur l’indépendance de la recherche, la lutte contre les OGM, la criminalisation de l’activisme. En train : de Bruxelles-midi à 8h21, arrivée à Termonde à 8h53 + 10 minutes à pied //De Liège à 7h05, arrivée à 8h53 // De Namur à 7h20, arrivée à 8h53.

Voir le programme détaillé

Termonde: Procès des « patatistes » demain

A Flémalle, un bras de fer s’est joué entre les travailleurs et la direction d’ArcelorMittal pendant toute la journée ce vendredi. La direction voulait faire sortir plusieurs pièces d’un haut fourneau pour les expédier au Brésil. Une dizaine de camions sont sur place pour entamer le déménagement que les syndicats ont tenté de bloquer. « C’est une provocation pure et simple de la part de la direction de mettre dans un hall de stockage des pièces de haut fourneau quand on est dans un projet de fermeture » a déclaré le président de la délégation CSC chez ArcelorMittal.

Un huissier est intervenu à la demande de la direction. Mardi, la Cour d’appel de Liège avait accordé à la direction ordonnance du tribunal avec astreinte financière (1000 euros par personnes) qui permettait de faire lever le piquet et de faire éventuellement appel à la police. Le chargement a été retardé après que la « disparition » des clés et les batteries des clarcks qui devaient servir à charger les camions. La direction a tenté de faire venir des clarcks des autres sites d’ArcelorMittal Liège mais les clés et batteries de ces véhicules ont aussi « disparu ». Elle a alors fait appel à des sociétés externes pour louer des clarks. Une partie des pièces est sortie dans l’après-midi.

Flémalle: Huissier contre piquet à ArcelorMittal