Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Suite à l’appel du Secours rouge, ce sont près d’une quarantaine de personnes, dont des membres du s5s, qui sont venues le 25 juin, dès 8h45, jour de la Chambre du Conseil, manifester leur soutien aux 4 détenus devant le Palais de justice: nous n’avions encore mis aucune photo : l’erreur est réparée. Prochain rendez-vous : lundi 7 juillet, à midi, devant le même Palais de justice, afin d’être mobilisés pour la remise de la décision du Tribunal d’Application des Peines relative aux libertés conditionnelles de Jean-François et de Bertrand. La lutte continue,

La solidarité est notre arme!

Rassemblement du 25 juin

Calicot du s5s

Rassemblement du 25 juin

Rassemblement du 25 juin
Calicot du s5s
Rassemblement du 25 juin

Ce soir à partir de 19h au Garcia Lorca, rue des Foulons 47-49, 1000 Bruxelles un repas est organisé par le SR afin de continuer à contribuer au paiement des avocats et des frais de justice.

Flyer du repas

Jean-François poursuit sa grève de la faim jusqu’au 7 juillet,

jour de la remise des décisions du TAP pour les libertés conditionnelles de Jean-François et de Bertrand.

Le SR appelle à un rassemblement symbolique devant le Palais de justice de Bruxelles, à 12h.

Le lundi 7 juillet à midi, montrons que nous maintenons notre soutien à nos camarades emprisonnés!

Appel à la manifestation

Flyer du repas
Appel à la manifestation

Le jeudi 26 juin, le Secours Rouge s’est mobilisé en urgence afin d’accueillir les camarades libérés par la Chambre des mises en accusation. Ayant appris la nouvelle des trois libérations et l’heure approximative des sorties de prison en fin de matinée, c’est près d’une cinquantaine de personnes qui sont allées aux prisons de Berkendael et de Saint-Gilles afin d’accueillir nos camarades Wahoub, Constant et Abdallah à leur sortie. Nos trois camarades étant dans l’interdiction d’être ‘en contact’, ils ont dû se succéder à nos côtés, et nous avons pu terminer cette journée devant la prison de Forest, où est détenu Bertrand, afin de lui faire entendre nos voix.

Libération des 3 camarades

Libération des 3 camarades

Jean-François et Bertrand comparaissent respectivement à 11h et à 15h30 devant le Tribunal d’application des peines à Lantin, dans le cadre de leur liberté conditionnelle.

Aucune convocation ni modification des termes de la conditionnelle de l’un ou de l’autre n’a jamais été envisagée par les agents de probation responsables du suivi administratif depuis la libération de nos camarades.

C’est le 5 juin que l’on ordonne un mandat d’arret à l’encontre de Jean-François, alors que celui-ci n’a aucun lien avec les inculpations traitées lors de la Chambre du Conseil et de la Chambre des mises en accusation. Ce n’est pas le fruit du hasard: il s’agit bien ici d’une manipulation de l’opinion publique pour diaboliser le Secours Rouge!

C’est après 8 ans sans aucun problème que soudainement, on constaterait que Bertrand a enfreint les termes de sa conditionnelle. Alors que les visites chez son agent s’espaçaient, qu’elles se déroulaient bien, que Bertrand a toujours été joignable et a toujours répondu aux convocations, prévenu de ses déplacements et rempli ses obligations: soudainement, depuis le 5 juin 2008, l’administration aurait des reproches à lui faire qui n’auraient pas pu faire l’objet de simples convocations ces dernières années… Personne n’est dupe!

Cela suffit! Libérez Jean-François et Bertrand! Acquittez Bertrand, Wahoub, Abdallah et Constant!

Voici une lettre rédigée par les prévenus du Xe procès (qui s’achève actuellement) fait aux personnes solidaires des victimes de la répression au Pays-Basque.

Vient de se conclure l’audience orale du procès contre le mouvement pro-amnistie dans lequel sont poursuivis pour présomption de délits d’appartenance à organisation armée 27 citoyens et citoyennes basques.

Reconnaissant le tribunal qui prétend nous juger, dans sa trajectoire historique d’héritier direct du Tribunal d’Ordre Public franquiste et aujourd’hui, dans son action contre les activités sociales, politiques, culturelles dans notre pays, Euskal Herria, et concrètement dans les procès précédents contre les organisations de jeunesse Haika-segi et plus récemment avec le macro-procès 18/98.

Considérant que dans notre activité de dénonciation de la répression, l’action de ce tribunal spécial a toujours trouvé une place prioritaire par son manque d’indépendance et impartialité, par son détachement des garanties et principes de droit, par l’application non pas de la justice, mais par l’habillage juridique de la vengeance politique.

Nous réaffirmant en ce que l’exercice des droits politiques – liberté d’expression, d’association, de manifestation, etc. – ne sont pas négociables, contrôlables, soumis à condition.

Etant conscients que la sentence à notre encontre est écrite, que celle-ci est condamnatoire et qu’elle ne dépendra pas de notre attitude devant dit tribunal.

Dans ces conditions, nous avions decidé de renoncer à l’exercice de la défense judicaire.

Ainsi, pendant deux mois ont été reproduites, face à notre attitude passive mais respectueuse, les preuves des accusations; les interprétations de policiers et gardes civils, qui ont participé à l’élaboration du dossier, et acceptés par le tribunal comme experts scientifiques, objectifs, indépendants; la lecture d’articles apparus dans la presse, de documents sur notre activité, d’écoutes téléphoniques relatives à notre activité journalière.

Lire toute la lettre – format pdf

Association Avocats Européens Démocrates

A lire sur le site de l’AED: Motion sur le procès contre des activistes basques

La ‘bande’ a bon dos. Un nouveau pétard mouillé pour justifier les lois liberticides.

Le 5 juin, la Belgique était tirée du sommeil par une nouvelle ‘alerte terroriste’. Quelques personnes avaient été réveillées un peu plus tôt. A 5h, des unités ‘anti-terroristes’ débarquaient chez Wahoub Fayoumi, Pierre Carette, Betrand Sassoye, Virgine D. (relâchée le soir même) et Constant Hormans pour les appréhender et perquisitionner chez eux. Abdallah Ibrahim Abdallah, lui aussi recherché, se rendit de lui-même au commissariat. Le 6 juin, c’était au tour de Jean-François Legros d’être interpellé.

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Jean-François Legros, qui terminera sa grève de la faim le 1er juillet, jour de sa comparution ainsi que celle de Bertrand Sassoye, devant le Tribunal d’application des peines, aura tenu bon 25 jours, afin de protester contre les arrestations, les détentions abusives, et la répression dans l’affaire du Secours Rouge.