Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le 9 juin dernier, la police française a mené une vague de perquisitions dans les milieux proches du DHKP-C. Des suites de cette opération, 11 personnes sont arrêtées, une douzième, Ilker Alcan, considéré comme le responsable du mouvement pour la France est recherché. Huit ont été remis en liberté, les trois autres, Sefik Sarikaya, Veli Yati et Erdogan Cakir demeurent en détention.

Le 4 août, Ilker Alcan est arrêté et incarcéré. Le 19 août, Nezif Eski et Ozgür Ozbey, deux des onze personnes arrêtées le 9 juin et remises en liberté, sont à nouveau arrêtées et incarcérées. Il y a actuellement 6 détenus dans le cadre du procès DHKP-C en France.

Au même moment, à Istanbul, 15.000 personnes ont investi le quartier de Gazi avec des drapeaux rouges pour rendre un dernier hommage au secrétaire général du DHKP-C, Dursun Karatas, décédé aux Pays-Bas d’un cancer. Les participants au cortège ont clamé des slogans pendant trois heures, en l’absence totale de policiers, barricadés dans le commissariat de Gazi. Membre fondateur du mouvement communiste combattant ‘Dev-Sol’, il fut arrêté et torturé après le coup d’Etat de 1980. En 1989, il s’évade et vivra dès lors dans la clandestinité. Il contribue à faire naître le DHKP des cendres de Dev-Sol en 1994. Il s’agit d’un parti clandestin doté d’un front regroupant plusieurs secteurs de lutte (culturel, syndical, étudiant, associatif, carcéral, droit des minorités, militaire…), le DHKC.

Voici quatre adresses de prisonniers:

-Ilker Alcan N° 367 643 D4
-Maison d’Arrêt de Fleury-Merogis
-7, Avenue des Peupliers
-91705 SAINTE GENEVIEVE DES BOIS/ PARIS

-Sefik Sarikaya N° 289706 Cellule 1/107
-Maison d’Arrêt de la Santé
-42, Rue de la Santé
-75014 PARIS – France

-Veli Yati
-Maison de la Santé A Bloc 234
-42, Rue de la Santé
-75014 PARIS – France

-Erdogan Cakir N° 289707/div 1/46
-42, Rue de la Santé
75674 PARIS CEDEX – France

Deux d’entre eux ont des problèmes de santé très graves: Veli Yati atteint d’une tumeur au cerveau et Nezif Eski, atteint d’une algie vasculaire de la face.

Le jeudi 7 août, le Secours Rouge avait répondu à l’appel du Collectif des opprimés immigrés à manifester devant l’Ambassade d’Allemagne, en solidarité avec deux révolutionnaires turcs menacés d’extradition de la RFA vers la Turquie. L’un d’eux a été libéré.

Manif de soutien à Omer Beber

Informations : Collectif des opprimés immigrés

Manif de soutien à Omer Beber

Voici l’adresse de la prison de Sienne, où ont été transférés 7 des militants emprisonnés (Alfredo Davanzo, Davide Bortolato, Claudio Latino, Salvatore Scivoli, Bruno Ghirardi, Massimo Gaeta, Vincenzo Sisi)

Casa circondariale di Siano, via tre fontane, 28, 88100 – Siano, Cantanzaro, Italia

Soutenez-les: écrivez-leur.

[rouge]La solidarité est notre arme![/rouge]

Le transfert de Georges Ibrahim Abdallah de la prison de Lannemazan à la prison de Fresnes est annoncé pour le début de semaine prochaine. De fait, Georges va sûrement subir une semaine supplémentaire d’attente à Fresnes en plus des 6 semaines minimum imposée par la commission pluridisciplinaire chargée d’examiner la « dangerosité » des prisonniers condamnés à perpétuité qui font une demande de libération conditionnelle.

Comme pour Georges Capriani et Régis Schleicher qui viennent de terminer à Fresnes la période d’observation imposée par l’Etat, Georges Abdallah va devoir subir des entretiens avec des médecins, psychiatres, directeur de prison et autres rétribués de l’administration pénitentiaire sur des faits politiques. Fresnes, c’est la quasi impossibilité de téléphoner, les parloirs réduits au minimum, etc. (Site Libérons Georges)

-Georges Ibrahim Abdallah
-n° d’écrou 939049
-C.P. FRESNES – Quartier du CNO
-1, Allée des Thuyas
-94261 Fresnes Cedex

10/08/2008

Solidarité

Le Secours Rouge félicite tous les camarades et amis présents durant ces deux mois difficiles qu’il vient de traverser. Les campagnes d’affichage et les différentes actions de solidarité étaient nécessaire pour arracher la libération de Bertrand Sassoye, dernier des 4 détenus dans l’affaire du 5 juin.

Ce travail de solidarité doit continuer jusqu’à la levée des charges qui pèsent encore sur les 4 militants du SR, et s’étendre à toutes les campagnes menées contre la répression des forces progressistes.

Occuper l’espace visuel, manifester, écrire aux détenus sont des initiatives militantes utiles. Continuons à soutenir les militants qui s’opposent aux lois liberticides!

La solidarité est notre arme!

Collages de solidarité

Collages de solidarité

Nathalie Ménigon a quitté la prison de Seysses le samedi 2 août au matin. Elle était incarcérée dans cet établissement pénitentiaire de la région toulousaine depuis août 2007, dans le cadre d’un régime de semi-liberté.

Pratiquement cela signifie que pour les 5 prochaines années, Nathalie n’aura plus à séjourner en prison mais devra respecter ces restrictions de liberté:

-signaler de toute sortie du département de la Haute-Garonne
-s’abstenir de parler des faits pour lesquels elle a été condamnée, aux médias ou dans un ouvrage

Après plus de vingt ans en prison, Nathalie Ménigon est enfin sortie de prison, mais avec l’interdiction de témoigner de sa lutte ni de ses conditions de détention.

Communiqué du collectif ‘Ne laissons pas faire!’ du 18 juillet 2008

Site du collectif ‘Ne laissons pas faire’!

Ce jeudi 7 août, le Secours Rouge a répondu à l’appel du Collectif des opprimés immigrés qui invitait à manifester devant l’Ambassade d’Allemagne, avenue de Tervueren, en solidarité avec deux révolutionnaires turcs menacés d’extradition de la RFA vers la Turquie. Omer Berber, qui est résident en France en tant que réfugié politique selon la Convention de Genève de 1951, a été mis en garde à vue, puis arrêté, le 13 Juillet 2008 à Aachen en Allemagne, pour être extradé vers la Turquie. Omer Berber fut auparavant incarcéré en Turquie pour des raisons politiques. Il a vécu l’agression de massacre de l’état turc contre les prisonniers politiques en 19 décembre 2000. Il a participé à la grève de la faim pour protester contre les prisons d’isolation de type F. Omer Berber, qui a été libéré pour des raisons de santé a du quitter la Turquie parce qu’il était à nouveau recherché, puis il s’est réfugié en France.

Manifestation de soutien à Omer Berber

Lire la suite: Appel à la manifestation – format pdf

Site du Collectif des opprimés immigrés

Manifestation de soutien à Omer Berber

Malgré l’opposition de très nombreux professionnels et citoyens, la loi instaurant une ‘rétention de sûreté’ qui permet, après l’exécution de la peine de prison, de prolonger – sans limitation de durée et sans infraction – l’enfermement des personnes considérées comme d’une ‘particulière dangerosité’ est entrée en vigueur le 26 février 2008. La mise en place d’un tel dispositif relève d’une philosophie de l’enfermement qui dénie à l’homme toute possibilité d’amendement. La présomption d’innocence devient secondaire et la justice de sûreté prend le pas sur la justice de responsabilité. Le combat du collectif contre la rétention de sûreté et de l’ensemble des citoyens pour le respect des libertés ne doit pas s’arrêter là!

Visiter le site pour signer l’appel

Chèr(e)s ami(e)s, chèr(e)s camarades,

J’ai été libéré hier de la prison de Forest.

La libération a suivi la procédure de la mainlevée. Autrement dit, ce n’est pas une décision de justice (chambre du conseil ou chambre des mises) qui a levé le mandat d’arrêt du juge d’instruction, mais c’est la juge d’instruction elle-même qui a décidé de me remettre en liberté.

C’est à votre mobilisation solidaire que je le dois, et si ce n’est que le lendemain que je vous en remercie, c’est que la fête de la libération a pris une dimension impressionnante, qu’elle s’est bien prolongée, qu’il m’a fallu un moment pour m’en remettre…

Lire toute la déclaration – format html

Notre camarade et ami, Bertrand Sassoye, a été libéré ce mardi 29 juillet 2008 vers 16h30!

A la demande expresse du juge Bernardo-Mendez, et sous prétexte que comme cela il n’y aurait pas de manifestation à sa sortie, aucun appel téléphonique ne lui a été autorisé avant sa sortie, même pas à son avocat. Une fois de plus, nous voyons à quel point l’opinion publique ennuie l’appareil judiciaire!

-Rendez vous ce soir à la brasserie Verschueren!
-La lutte continue!
-Pour l’arrêt des charges qui pèsent sur les militants du Secours rouge!
-Abrogation des lois liberticides!

La solidarité est notre arme !