Lutter pour la libération des prisonniers politiques de longue peine non repentis!

Présentation:

A l‟occasion du 19 juin 2010, le SRI a annoncé le début d‟une campagne à long terme pour la libération des prisonniers politiques qui se retrouvent désormais avec plusieurs dizaines d‟années de prison derrière eux, et qui ne sont pas encore libérés parce qu‟ils continuent à défendre leur identité révolutionnaire.
Plus la spirale de la crise de resserre, plus la réaction de l‟État devient déterminée au moyen de ses organes répressifs contre tout ce qui bouge, résiste et s‟organise. Que ce soit contre les mobilisations de rue, les luttes des travailleurs que contre les luttes à l‟intérieur des universités ou contre celles des sans-papiers. L’acharnement de l‟État se retourne contre ceux qui désormais ont purgé leur peine de prison. Le caractère indomptable de ces prisonniers politiques et de ce qu‟ils expriment, c‟est-à-dire que la résistance n‟est pas seulement nécessaire, mais possible, doit, selon la justice bourgeoise, rester enfermé dans l‟isolement des geôles.
Au niveau mondial, cette tendance est visible. En Europe, c‟est probablement l‟État espagnol qui en est le principal représentant. Il y a des prisonniers politiques de longue peine gravement malades que l‟on ne remet pas en liberté et d‟autres qui, grâce aux nouvelles lois, sont de nouveau emprisonnés au moment où ils s‟apprêtaient à sortir: la peine maximale est augmentée par ces nouvelles lois et les détenus/es libéré/es sont de nouveaux emprisonnés rétroactivement! Dans d‟autres pays européens aussi, comme en France ou en Italie, les portes ne s‟ouvrent pas pour nos camarades, après de nombreuses années passées en prison, sans une lutte pour les faire sortir.
Alors que les premières signatures de l‟appel et que les premières initiatives militantes sont programmées dans le cadre de cette campagne, la Commission pour un Secours Rouge International mettra en avant quatre situations particulières :
– Marco Camenisch (vert-anarchiste), détenu dans les prisons suisses depuis 2002 après avoir déjà purgé 12 années entre 1980 et 2002 en Suisse et en Italie.
– Georges Ibrahim Abdallah (communiste), détenu dans les prisons de l’Etat français depuis 1984, légalement libérable depuis 1999.
– Mumia Abu Jamal (black liberation), emprisonné depuis 1981 et menacé d’exécution dans les couloirs de la mort depuis 1983.
– Xaime Simón Quintela « Moreno » (communiste), emprisonné depuis 1985 dans les prisons de l’Etat espagnol qui refuse d‟envisager un libération avant trente années de détention.
Le choix de ces prisonniers a été fait en fonction de l‟exemplarité de leur situation et pour donner une continuité et une extension aux précédentes campagnes internationales de la Commission pour un SRI.

Sommaire:

-1. Introduction
-2. Marco Camenisch
-3. Georges Ibrahim Abdallah
-4. Jaime Simon Quintela “Moreno”
-5. Mumia Abu Jamal

Le contenu de ce numéro

[rouge]Déroulement de la soirée[/rouge]

19h: Projection du film: ‘The Murder of Fred Hampton’. Fred Hampton était le leader du Chapitre de l’Illinois du Black Panther Party. Ce film décrit son assassinat brutal par la police de Chicago, mais nous expose également tout son travail d’organisation au sein du parti, ses nombreux discours, et le programme qu’il a mis en place pour les enfants durant les 18 derniers mois de sa vie.

21h: Conférence de Claude Guillaumaud-Pujol sur le BPP et le cas Mumia Abu-Jamal. Claude Guillaumaud-Pujol est née le 16 avril 1945 à Tours. En tant qu’universitaire spécialisée en civilisation américaine, elle s’est rendue en 1990 à Philadelphie afin de mener sa thèse consacrée à la brutalité policière et aux minorités. Elle a enseigné dans les universités de Tours, Clermont-Ferrand et Marne-la-Vallée. Avec ses étudiants à Tours, elle fonde un groupe de soutien à Mumia Abu-Jamal et aux MOVE 9: ‘Just Justice TOURS’. Elle est également membre du Collectif national ‘Ensemble sauvons Mumia Abu-Jamal’ basé à Paris.

Lire le texte de la conférence

Avant sa conférence publique, Claude Guillaumaud-Pujol a répondu aux questions d’une animatrice de la radio Passe-Muraille. Cet entretien a été diffusé sur les ondes le lendemain de la soirée, dans le cadre de l’émission sur la prison diffusée tous les dimanches.

Lire la retranscription de l’entretien

Affichage pour la soirée BPP

Tribune de la conférence

La brochure publiée pour la soirée (cliquez sur l’image pour la télécharger au format pdf):

Jaquette de la brochure

Voir nos dossiers:

sur l’histoire Black Panther Party et sa répression

sur l’affaire Mumia Abu-Jamal

Affichage pour la soirée BPP
Tribune de la conférence
Jaquette de la brochure

Samedi 7 mars, le Secours Rouge organise au Garcia Lorca une soirée d’information sur le thème des Black Panthers. Une essaiste française, visiteuse de prison de Mumia Abu Jamal, viendra présenter une conférence qui sera précédée d’un film sur l’assassinat de Fred Hampton.

La salle située entre la salle de conférence/projection et le bar/restaurant sera aménagée pour l’installation de stands d’information. Une talble sera mise à la disposition de toute organisation ou collectif solidaire des prisonniers communistes, anarchistes, antifascistes, anti-impérialistes. Un mail au site du SR suffira pour réserver une table.

Les bénéfices de la soirée financeront la défense légale des 4 inculpés du Secours Rouge.

Voir la page du site consacrée au Black Panther Party

Bref historique du Black Panther Party

En octobre 1966, Huey Newton et Bobby Seale fondent le Black Panther Party for Self-Defense, qui deviendra vite le Black Panther Party. Ils rédigent un programme en dix points, qu’ils souhaitent être un programme politique concret qui touche directement la communauté noire. Leurs principales sources d’inspirations sont Franz Fanon, Malcolm X, et Mao.

Dans les premiers mois de son existence, le BPP se consacre à contrer les attaques de la police et les agressions contre les racistes blancs. La nécessité de s’armer se fait jour, et le financement de l’achat des armes se fait par la vente du Petit Livre Rouge de Mao. En décembre 1966, Bobby Hutton devient le premier membre du parti, mais très vite, le nombre de militant s’accroît. En effet, le BPP tient tête à la police d’Oakland, et gagne ainsi une certaine notoriété.

Groupe de Panthères Noires

En avril 1967, le premier numéro du journal des Panthers sort de presse, suite à l’assassinat d’un jeune noir de San Francisco. Composé de quatre pages, ses textes remettent en question les différents ‘faits’ établis par la police après la mort du jeune homme. Un peu plus tard, Newton est arrêté pour avoir tué un policier.

Huey Newton en prison

Le BPP entame le mouvement ‘Free Huey‘. Durant cette période, le parti s’enracine en s’alliant à divers groupes révolutionnaires et connaît un succès grandissant. L’organisation du parti ne s’est pas décidée dès sa création. Elle s’est construite au fil de l’évolution et de la croissance du mouvement. Le parti est divisé en ‘Chapitres’, qui sont propres à chaque Etat. Ensuite vient la branche (chaque grande ville en compte une). Enfin, chaque branche est divisée en sections, elles-mêmes divisées en sous-sections. Le comité central est l’instance dirigeante du parti. Il est composé d’un bureau politique qui définit les politiques à mener. A sa tête, le ministre de la Défense, secondé par le président du parti. On trouve également un ministre de l’Information (le journal du BPP tire à 125.000 exemplaires) et un secrétaire général chargé de l’organisation du parti au jour le jour.

Organigramme du parti

A côté de sa campagne pour l’auto-défense, le BPP met en place un programme social très important. Fred Hampton, fondateur du Chapitre du parti à Chicago lance les petits-déjeuners gratuits pour les enfants noirs (30.000 enfants en bénéficieront bientôt), ainsi qu’un programme médical visant à dépister l’anémie. Le BPP crée également la ‘Oakland Community School’ afin d’accueillir les jeunes de la communauté. Les objectifs du parti sont clairs: nourrir – soigner – éduquer.

Groupe de Panthères Noires

Tout cela déplaît aux autorités, et dès 1967, le FBI déploie contre le BPP le programme de répression utilisé dans les années 50 contre le Parti Communiste: le COINTELPRO. Le BPP va dès lors être la cible d’une campagne de harcèlement et de répression d’un caractère nouveau et d’une ampleur jusque là inégalée.

Toutes ces actions menées par le FBI entraînent un climat de suspicion au sein même du groupe, ainsi que des tensions avec d’autres organisations menant à une inévitable guerre. Toutes ces querelles et dissensions fomentées par le COINTELPRO vont finir par faire imploser le parti. Dès 1971, les militants radicaux les plus chevronnés sont soit morts, soit en exil, soit en prison. En 1973, le Black Panther Party disparaît.

Quelques protagonistes

Huey Newton

Huey Percy Newton: co-fondateur du BPP, il est né le 17 février 1942 en Louisiane dans une famille d’ouvriers. Il grandit à Oakland, Californie. Durant ses années de collège, il s’engage dans différentes associations politiques, progressistes et culturalistes noires. C’est alors qu’il rencontre Bobby Seale et fonde le parti.

Bobby Seale

Bobby Seale: co-fondateur du BPP. Il est né le 22 octobre 1936 à Dallas, au Texas. Après une enfance pauvre à Oakland, il devient mécanicien et s’engage dans l’armée d’où il est exclu. De retour dans sa famille, il milite dans plusieurs associations où il rencontre Huey Newton et fonde le parti en octobre 1966.

Bobby Hutton

Bobby Hutton: né en 1950, il fut le premier membre du BPP, qu’il rejoint à l’âge de 16 ans. Moins de deux ans plus tard, le 7 avril 1968, il est assassiné par la police d’Oakland.

Fred Hampton

Fred Hampton: il est né le 30 août 1948 à Chicago, où il passe toute son enfance. Brillant étudiant en droit, il milite durant ses études pour les droits civiques, et en novembre 1968 fonde le Chapitre BPP de Chicago. Il met en place des actions sociales telles que les petits-déjeuners et les soins médicaux gratuits pour les enfants défavorisés. Leader charismatique, il donne également de nombreuses conférences et rencontre un écho plus que favorable auprès de la population. Il est assassiné le 4 décembre 1969 par la police de Chicago.

Affiche de recherche d’Angela Davis

Angela Davis: née le 26 janvier 1944 dans l’état d’Alabama où ses parents sont enseignants. Elle étudie aux Etats-Unis, en France et en Allemagne. Elle reçoit sa maîtrise en 1968 et devient membre du Parti Communiste des Etats-Unis et du BPP. Elle commence à enseigner, mais est renvoyée à cause de ses convictions. En 1970, recherchée et arrêtée sous l’accusation de conspiration pour libérer des prisonniers du BPP, elle passe 16 mois en prison avant d’être acquittée. Aujourd’hui, Angela Davis enseigne à l’université et continue son combat politique et social.

La répression contre le Black Panther Party

Le programme COINTELPRO (COunter INTELligence PROgram) du FBI a été créé secrètement en 1956 pour lutter contre le Parti Communiste aux Etats-Unis. Il fut relancé en 1967 contre les groupes de libération afro-américains et contre la gauche révolutionnaire. Il a été mis à jour en 1971. Son but avoué par le FBI: ‘protéger la sécurité nationale, prévenir la violence et maintenir l’ordre social et politique existant‘. Tous les moyens, allant jusqu’à l’assassinat politique furent employés à cette fin.

De 1956 et 1971, il y a eu 2.218 opérations liées au COINTELPRO, 2.305 écoutes téléphoniques illégales et l’ouverture de 57.646 courriers. Sur les 295 opérations menées contre les organisations afro-américaines, 233 visaient le BPP. Une note du directeur du FBI indique: ‘Le but de l’action du Counter Intelligence est de perturber le BPP, et c’est sans importance de savoir s’il existe des faits pour prouver les accusations (contre le BPP)’.

Des agents ont été payés pour devenir membre du BPP, pour perturber son travail et pour pousser ses membres à se mettre hors-la-loi. Il permet de récolter un maximum d’informations et de se tenir au courant au jour le jour. Le FBI a orchestré la désinformation et la manipulation par la publication de fausses informations dans les médias pour briser les soutiens au BPP, par l’envoi de lettres anonymes afin de créer des divisions au sein du BPP. Cela a permis la création d’un climat de suspicion entraînant des tensions internes au BPP, et des tensions avec d’autres organisations entraînant parfois une guerre ouverte.

Le FBI s’est livré au harcèlement à travers le système légal: des officiers de police donnent de faux témoignages, fabriquent des preuves pour arrêter et faire emprisonner des membres du BPP. Les FBI a directement usé de violences extra-légales: le FBI et la police menacent et provoquent des assauts, du vandalisme, des bagarres pour effrayer et pour perturber le mouvement. Au total, 38 militants du BPP ont été tués durant l’année 1970 suite à des raids organisés par la police contre les bureaux du parti.

L’assassinat de Bobby Hutton

Le 7 avril 1968, huit membres du parti, dont Bobby Hutton, voyageaient dans deux voitures lorsqu’ils tombent dans une embuscade dans la police à Oakland. Bobby prend la fuite avec un camarade, et ils trouvent refuge dans un sous-sol. Très vite, ils sont cernés par plus de cinquante policiers qui prennent d’assaut le bâtiment, qui prend feu. Bobby en sort les mains en l’air, ayant enlevé son tee-shirt pour montrer qu’il était sans arme. Dès sa sortie, il est la cible de douze tirs qui le tuent sur le coup.

Hommage à Hutton

L’assassinat de Fred Hampton

Le 3 décembre 1969 à Chicago, après avoir donné une conférence, Hampton et quelques membres du parti se rendent à son appartement. Mais une taupe se trouve parmi eux. Il avait fourni au FBI un plan de l’appartement. Le soir même, il sabota les armes et durant le repas, drogua Hampton. A 4 heures du matin, lorsque les policiers prirent l’appartement d’assaut, Hampton est tué dans son sommeil. Tous les autres membres du parti présents ont également été la cible des tirs policiers, et notamment la compagne d’Hampton, alors enceinte.

L’inculpation d’Angela Davis

Durant l’été 70, Davis participe à la campagne pour la libération de Georges Jackson et des ‘Soledad Brothers’ (Lire les lettres de prison de Georges Jackson). Le 7 août, le frère du prisonnier tente de faire évader John McClain au moment de son procès. Avec deux camarades, ils prennent cinq otages, dont le juge. Dès leur sortie, la police fait feu sur leur véhicule, tuant quatre hommes. Davis est accusée d’avoir fourni les armes à Jackson. Elle se retrouve sur la liste des personnes les plus recherchées du FBI. Après des mois de cavale, elle est capturée à New-York. En 1972, après 16 mois de prison, elle est finalement acquittée.

Badge pour Angela Davis

Chronologie du Black Panther Party

1965

21 février: Malcolm X est assassiné alors qu’il s’exprimait à l’Audubon Ballroom, à Harlem.

1966

Mai: Stokely Carmichael est élu président du SNCC (Student Nonviolent Coordination Committee).

15 octobre: Huey P. Newton et Bobby Seale rédigent la première version du programme en dix points du BPP.

Décembre: Bobby Hutton, 16 ans, est la première recrue du BPP.

1967

1 janvier: Le BPP ouvre son premier bureau au 5624 Grove Street, à Oakland.

21 février: Deux ans après le meurtre de Malcolm X, les Panthères noires escortent sa veuve, Betty Shabazz, de l’aéroport aux bureaux de la revue Ramparts, où travaille Eldridge Cleaver. Impressionné, ce dernier rejoint le BPP.

1 avril: A Richmond, en Californie, Denzil Dowell est abattu par la police. Celle-ci prétend que ses agents ont tiré pour se défendre. Sa famille demande aux Panthères Noires de mener une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur sa mort.

25 avril: Publication du premier numéro du journal officiel des Panthères: Black Panther Party – Black Community News Service.

2 mai: Trente Panthères armées s’introduisent dans le Capitole de Sacramento pour protester contre le Mulford Act, projet de loi destiné à empêcher le port d’armes en Californie.

28 juin: L’Etat de Californie adopte la loi ‘anti-armes’ Mulford, qui prohibe le port d’armes dans tout espace public. Les patrouilles de Panthères se retrouvent de fait hors-la-loi.

28 octobre: A 4h56 du matin, à Oakland, les officiers de police John Frey et Herbert Haines contrôlent le véhicule de Huey P. Newton, accompagné de Gene McKinney. Dans l’altercation qui suit, John Frey est abattu et son collègue blessé. Newton est lui aussi gravement blessé, il est arrêté alors qu’il vient d’arriver à l’hôpital.

1968

Janvier: Création d’un chapitre du BPP en Californie du Sud, par Alpentice ‘Bunchy’ Carter.

17 février: Pour l’anniversaire de Huey P. Newton, une grande manifestation ‘Free Huey’ est organisée à l’auditorium d’Oakland. Plus de 5000 personnes sont présentes, dont Stokely Carmichael, H. Rap Brown, James Forman, dirigeants du SNCC, ainsi que des membres du Peace and Freedom Party.

Mars: Arthur (Glen) Carter, frère de Bunchy Carter, est abattu par la police. Il est le premier Panthère noire à tomber sous les balles de la police.

Avril: Création d’un chapitre du BPP à New-York.

4 avril: Martin Luther King Jr. est assassiné à Memphis, dans le Tennessee. Sa mort enflamme les ghettos américains.

6 avril: Bobby Hutton, 17 ans, premier membre du Parti, est tué lors d’une fusillade à Oakland. Présent sur les lieux, Eldridge Cleaver est blessé et incarcéré.

Juin-juillet: L’alliance entre le SNCC et les Panthères noires tourne court. Chassé du SNCC, Carmichael rejoint le BPP.

15-16 juillet: Le procès de Huey P. Newton s’ouvre à Oakland. Plus de 6.000 manifestants se rassemblent pour l’occasion devant le palais de justice.

27-28 septembre: Huey P. Newton est condamné à une peine de 2 à 15 ans de prison. Quatre heures après cette condamnation, deux policiers tirent à bout portant sur la vitrine du local des Panthères sur Grove Street. Dans le même temps, la conditionnelle d’Eldridge Cleaver est révoquée. Il doit retourner en prison.

24 novembre: Trois jours avant de retourner en prison, Eldridge Cleaver disparait. Accompagné de sa femme Kathleen Cleaver, ils quittent le pays pour Cuba, Paris, et plus tard Alger.

1969

Janvier: Mise en place du premier programme de petits-déjeuners gratuits pour les enfants, à l’église Ste Augustine, à Oakland.

17 janvier: A Los Angeles, Bunchy Carter et John Huggins sont tués au Campbell Hall du campus de l’UCLA par des membres de l’organisation noire US (United Slaves). Le soir même, dix-sept Panthères sont arrêtées au domicile de John Huggins. La police prétend qu’elles préparaient leur vengeance sur US.

24 mars: De retour d’une tournée dans les pays scandinaves, Bobby Seale est inculpé pour avoir fomenté des émeutes lors de la convention démocrate d’août 1968. C’est le début de l’affaire des ‘Chicago 8’.

1 avril: Début du programme de petits-déjeuners à Chicago. A la fin de la semaine, 1.100 enfants sont accueillis et nourris.

2 avril: Le procureur de New York, Frank S. Hogan, engage des poursuites contre 21 Panthères de NY pour préparation d’un attentat contre la police, des grands magasins et le métro new yorkais. C’est le début de l’affaire des ‘Panthères 21’.

22 mai: A New Haven, dans le Conecticut, 8 Panthères sont arrêtées (dont Bobby Seale et Ericka Huggins) pour le meurtre d’Alex Rackley, membre du Parti à New-York. Début de l’affaire de New Haven.

23 mai: John Savage, membre du parti, est abattu par des membres de US.

8 juin: Bobby Seale est condamné à 3 ans de conditionnelle pour port d’armes près d’une prison (il s’était fait arrêter alors qu’il rendait visite à Huey P. Newton).

17 juillet: Le Parti lance à New Haven son premier programme de détection de l’empoisonnement au plomb contenu dans la peinture d’appartement.

18 juillet: Ouverture à Oakland du ‘Front uni contre le fascisme’, organisé par le BPP. Pendant trois jours, le principal sujet de débat est le contrôle de la police par la communauté.

15 août: Sylvester Bell, membre du BPP à San Diego, est abattu par des membres de US.

19 août: Bobby Seale est en prison pour deux affaires dans lesquelles il est accusé d’être impliqué.

3 septembre: Création de la section internationale du BPP en Algérie, sous l’égide d’Eldridge Cleaver.

18 octobre: Walter Pope, membre du BPP à Los Angeles, est abattu par la police alors qu’il vend le journal du Parti.

4 décembre: Fred Hampton et Mark Clark sont assassinés par la police de Chicago.

8 décembre: Attaque massive de la police de Los Angeles contre les bureaux du BPP àLos Angeles. S’ensuivent quatre heures d’affrontements armés.

1970

5 août: Huey P. Newton est libéré sous caution.

7 août: Jonathan Jackson, frère cadet de Georges Jackson, emprisonné depuis 1960, tente par une prise d’otage de faire évader John McClain du tribunal où se tient son procès. Assisté de Ruchell Magee et dʼun autre prisonnier, tous deux témoins dans le procès, ils prennent cinq otages, dont le juge. Dans leur fuite éclate une fusillade. Jonathan Jackson est abattu. L’arme avec laquelle il a fait cette prise d’otage a été enregistrée au nom d’Angela Davis, militante communiste et membre du comité de soutien de Georges Jackson. En quelques jours, elle devient la femme la plus recherchée des Etats-Unis. Arrêtée quelques semaines plus tard, elle devient une figure marquante du mouvement révolutionnaire américain.

Août – début septembre: Voyage d’une délégation du BPP, menée par Eldridge Cleaver au Viêtnam, en Chine, à Moscou et en Corée du Nord.

20 novembre: L’affaire de New Haven est définitivement classée. Les 8 Panthères noires, dont Bobby Seale, sont libres.

1971

Janvier: La branche d’Oakland ouvre l’institut intercommunal de la Jeunesse (renommé Oakland Community School en 1974).

26 février: Débat télévisé entre Huey P. Newton et Eldridge Cleaver à l’issue duquel la scission dans le BPP se confirme.

8 mars: Un bureau du FBI est cambriolé en Pennsylvanie. 800 documents d’archives des campagnes de répression contre des dizaines d’organisations américaines y sont volés.

19 mai: Date du 46ème anniversaire de Malcolm X, la Black Liberation Army (BLA) revendique sa responsabilité dans une fusillade qui a visé deux policiers.

21 août: Georges Jackson, maréchal du BPP dans la prison de San Quentin, est assassiné, alors qu’il était soi-disant en train de s’évader.

1972

18 août: Elmer ‘Geronimo’ Pratt est condamné à la prison pour le meurtre d’une jeune institutrice, Caroline Olsen, assassinée à Santa Monica. A l’heure du crime, Geronimo était à Oakland, à plus de 700 kilomètres de là.

1973

Avril: Elaine Brown et Bobby Seale se présentent aux élections à Oakland. Brown au conseil de la ville et Seale pour devenir maire d’Oakland.

3 mai: Zayd Shakur, Sundiata Acoli et Assata Shakur, membres du la BLA, sont arrêtés par une patrouille de police. La fusillade qui suit laisse Zayd Shakur et un policier au sol, morts. Assata Shakur, grièvement blessée, est arrêtée. Acoli parvient à s’enfuir.

1974

Eté: Risquant une inculpation dans deux affaires d’agression et de meurtre, Huey P. Newton par en exil à Cuba.

2 novembre: Huey P. Newton est inculpé pour le meurtre d’une prostituée, Kathleen Smith.

Après 1974

18 novembre 1975: Eldridge Cleaver et sa femme Kathleen reviennent aux Etats-Unis après 7 ans d’exil.

2 novembre 1975: Assata Shakur s’évade de la prison où elle purge sa peine et s’exile à Cuba.

Mai 1981: Mumia Abu Jamal, ancien membre du BPP à Philadelphie devenu journaliste, est accusé du meurtre d’un policier. Victime d’un procès truqué, il clame son innocence depuis le couloir de la mort. D’importantes campagnes de soutien ont lieu dans le monde entier. Il incarne la ‘Voix des Sans-Voix’.

22 août 1989: Huey P. Newton est assassiné dans une rue d’Oakland, alors qu’il sort de chez son dealer.

19 janvier 1995: Dhoruba bin Wahad (Richard Moore), emprisonné depuis 1973 pour le meurtre d’un policier, est déclaré innocent après avoir fait appel.

10 juin 1997: Elmer Geronimo Pratt, emprisonné depuis 25 ans, est innocenté du meurtre de Caroline Olsen.

1 mai 1998: Eldridge Cleaver meurt à l’âge de 62 ans.

Chronologie issue de Panthères noires. Histoire du Black Panther Party, Tom Van Eersel, Editions de l’Echapée, Paris, 2006.

Un héritier du BPP: la Black Liberation Army

La Black Liberation Army (BLA) était issue de l’expérience de la répression massive contre le BPP. Des structures clandestines s’étaient formées pour protéger ceux qui passaient dans la clandestinité. Il n’y avait pas de structure centralisée, mais de petites cellules autonomes, nombreuses dans certaines villes.

Le programme minimal était celui décidé le 31 mars 1968 entre différents courants nationalistes et anti-impérialistes du mouvement noir, à savoir la formation d’une Republic of New Afrika à partir des Etats de Louisiane, du Mississippi, de l’Alabama, de Georgia et de Caroline du sud.

En 1973 la plupart des cellules avaient été anéanties, la plupart des combattants tués ou arrêtés. A la mi-70 on consolida les restes du BLA par le BLA-Coordinating-Committee. Une minorité forma sa propre organisation en 78, la Revolutionary Task Force avec le soutien d’ancien Weathermen. Il y avait donc des activistes noirs et blancs, dans le but d’une ‘modification révolutionnaire et d’un processus croissant d’unification‘.

Assata Shakur (photo), une des fondatrices de la BLA, fut libérée de sa prison par un commando de cette organisation et se réfugia à Cuba. Cette action fut extrêmement populaire. Sur de nombreux murs de ghettos, on pouvait lire ‘Assata is welcome here‘.

Assata Shakur

Il y eut de très nombreuses actions contre des banques pour financer des programmes sociaux. Lorsqu’en 81 une attaque contre un fourgon à West Nyack (New York) amena l’arrestation de membres de la revolutionary armed task force, ce fut le début de la fin, des arrestations s’en suivirent.

Conférence de Claude Guillaumaud-Pujol sur Mumia et le BPP

Le 20 février 2009, le Secours Rouge a organisé à Bruxelles une Conférence de Claude Guillaumaud-Pujol sur le Black Panther Party et le cas Mumia Abu-Jamal. Claude Guillaumaud-Pujol est née le 16 avril 1945 à Tours. En tant qu’universitaire spécialisée en civilisation américaine, elle s’est rendue en 1990 à Philadelphie afin de mener sa thèse consacrée à la brutalité policière et aux minorités. Elle a enseigné dans les universités de Tours, Clermont-Ferrand et Marne-la-Vallée. Avec ses étudiants à Tours, elle fonde un groupe de soutien à Mumia Abu-Jamal et aux MOVE 9: ‘Just Justice TOURS’. Elle est également membre du Collectif national ‘Ensemble sauvons Mumia Abu-Jamal’ basé à Paris.

Lire le texte de la conférence – format pdf

Avant sa conférence publique, Claude Guillaumaud-Pujol a répondu aux questions d’une animatrice de la radio Passe-Muraille. Cet entretien a été diffusé sur les ondes le lendemain de la soirée, dans le cadre de l’émission sur la prison diffusée tous les dimanches.

Lire la retranscription de l’entretien

Pour en savoir plus

Quelques documents

1° Mumia Abu-Jamal fut un membre important du Black Panther Party. Il fut notamment dès 1969 chargé de l’information du Chapitre de Philadelphie. Le FBI le considère comme l’une des personnes ‘à surveiller et interner en cas d’alerte nationale’. A ce titre, il est l’une des cibles du COINTLEPRO. Après la dissolution du parti, il devient un journaliste très apprécié, notamment pour sa critique de la corruption de la police. En 1981, il est accusé, sans réelles preuves concrètes, du meurtre d’un policier et condamné à mort en 1982. En 2001, sa sentence de mort est provisoirement écartée suite à l’aveu d’un ancien tueur à gage. Malgré tout, il est toujours considéré comme coupable et se trouve toujours en prison à l’heure actuelle. Dans ce texte, Mumia Abu-Jamal se souvient de Fred Hampton:

Texte de Mumia à propos de Fred Hampton – format pdf

2° Lors du raid mené sur l’appartement de Fred Hampton le 4 décembre 1969, ce dernier dormait aux côtés de sa compagne Déborah Johnson, enceinte de 8 mois. Un mois plus tard naissait Fred Hampton Junior. Le 17 juin 1999, il écrit un texte ‘témoignage’ de cette nuit du 3 au 4 décembre.

Lire le témoignage de Fred Hampton Junior – format pdf

3° Bobby Seale, co-fondateur du Black Panther Party, a notamment écrit un ouvrage intitulé ‘A l’affût – Histoire du Parti des Panthères noires et de Huey Newton’. Il y explique pourquoi leur combat est une lutte de classe et non pas une lutte raciale. En 1970, il écrit également ‘Les femmes et le parti des Panthères Noires’ dans lequel il évoque le statut des femmes au sein du parti.

Lire quelques extraits des ouvrages de Bobby Seale – format pdf

4° Une brochure en ligne (format .pdf):

Jaquette de la brochure

5° Notre brochure (également format .pdf):

Jaquette du Cahier SR sur les BPP

Un site consacré aux BPP (en français)

7° Un site: it’s about time (tenu par d’anciens black panthers)

8° Voir notre dossier consacré à Mumia Abu-Jamal

Autres ouvrages:

SHAMES Stephen, JONES Charles E., SEALE Bobby, ‘Black Panthers‘, Editions de la Martinière, Paris, 2006

DAVIS Angela, ‘Angela Davis parle‘, Edtitions sociales – Collection Notre Temps, Paris, 1971

DAVIS Angela, APTHEKER Bettina, ‘S’ils frappent à l’aube‘, Editions Gallimard Témoin, Paris, 1972

DAVIS Angela, ‘Femmes, race et classe‘, Des femmes – Antoinette Fouque, Paris, 1983

VAN EERSEL Tom, ‘Panthères Noires. Histoire du Black Panther Party‘, Editions de l’Echapée, Paris, 2006

TSE-TOUNG Mao, ‘Le Petit Livre Rouge‘, Seuil, Paris, 1967

FANON Franz, ‘Les damnés de la terre‘, Editions Maspéro, Paris, 1961

JACKSON Georges, ‘Les frères de Soledad‘, Editions Gallimard, Paris, 1977

Groupe de Panthères Noires
Huey Newton en prison
Organigramme du parti
Groupe de Panthères Noires
Huey Newton
Bobby Seale
Bobby Hutton
Fred Hampton
Affiche de recherche d'Angela Davis
Hommage à Hutton
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Assata Shakur
Jaquette de la brochure

Le 12 février 2007, des dizaines de militants communistes, syndicalistes et antifascistes sont arrêtés dans plusieurs villes italiennes. La police italienne enquêtait sur une organisation clandestine, le Parti Communiste Politico-Militaire (PCPM), qui avait des cellules dans plusieurs villes italiennes, éditait un journal clandestin, et aurait préparé des attentats contre une résidence et une chaîne de télévision de Berlusconi.
Parmi les milliers de documents en tout genre, la police italienne trouve, enterrées dans le potager d’un des militants italiens arrêtés (d’où le fameux “sous les salades” qui sera la plaisanterie leitmotive de l’affaire), les photos de quatre membres du Secours Rouge Bert, Wahoub, Constant et Abdallah et communique l’information à la police belge.

Quelques uns des militants italiens arrêtés

Du 12 février 2007 au 5 juin 2008, pendant un an et demi, la police va espionner Bert, Wahoub, Constant, Abdallah et leur entourage avec des moyens inouïs: caméras placées devant les domiciles, interception
des conversations téléphoniques et des mails, filatures, checks de tous les voyages à l’étranger par scanning des listes des compagnies aériennes ferrovières et routières, examen des anciennes communications téléphoniques (tous les n° appelés et appelants, en remontant jusqu’à 2004 dans le cas de Bert!), etc.
Les membres du Secours Rouge se doutent tellement peu qu’ils sont suspectés de collusion avec le PCPM qu’un d’eux (Bert) s’est rendu pendant cette période à Milan dans le cadre d’une délégation internationale de soutien aux militants accusés d’en faire partie. La police italienne (qui l’a contrôlé l’entrée du tribunal) n’a réagit aucunement, et encore aujourd’hui, la justice italienne ne s’est intéressée à aucun membre du Secours Rouge belge.

Délégation du SRI au palais de justice de Milan

5 juin 2008: Vague de perquisitions et d’arrestations chez les membres du Secours Rouge: Virginie est arrêtée chez elle, Bert est arrêté et incarcéré à Forest, Constant est arrêté chez lui et incarcéré à St-Gilles, Wahoub est arrêtée et incarcérée à Berkendael. Abdallah ayant échappé par hasard à l’arrestation, consulte les camarades et son avocat, et sur base de ces consultations, se constitue prisonnier. D’autres perquisitions ont lieu chez des proches ou sur le lieu de travail de ces personnes.
Pierre C., un ancien militant des CCC condamné en même temps que Bert en 1988, est également arrêté.
Bert, Constant, Wahoub et Abdel font l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par la juge d’instruction Bernardo-Mendez pour “participation à une activité terroriste”. Bert est incarcéré à Forest, Wahoub à Berkendael, Abdallah et Constant à Saint-Gilles.
De son côté, Pierre C. est incarcéré à Forest; étranger au Secours Rouge, il lui est uniquement reproché de n’avoir pas respecté les conditions de la libération (plus précisément: d’avoir rencontré Bert). Virginie est libérée le soir-même, après avoir refusé de répondre aux enquêteurs.
Les questions posées révèlent que le principal intérêt des policiers est dirigé contre les activités du Secours Rouge. Les militants arrêtés sont invités par exemple à identifier sur photo des personnes ayant assisté à des meetings publics du Secours Rouge. Les 4 refusent de répondre aux questions des enquêteurs et sont placés sous mandat d’arrêt en raison de leurs prétendus liens avec des membres d’un Parti Communiste Politico-Militaire (PCPM) en Italie.

Wahoub mains attachées et yeux bandés le 5 juin, un policier tend sa main pour qu’on ne puisse la reconnaître

Le 5 juin au soir, une première conférence de presse est improvisée au Verschueren.

6 juin: Arrestation d’un autre membre du Secours rouge, Jean-François pour les mêmes raison que Pierre C. Il est d’abord incarcéré à Namur, puis à Verviers, et commence une grève de la faim pour la libération des militants du Secours Rouge, qui durera 32 jours.
Premières répliques aux campagnes de presse: une vidéo du mariage de Flor est mise sur YouTube, qui montre que les “explosifs trouvés chez Sassoye” (en fait, au Verschu…) étaient le reste du feu d’artifice tiré ce soir là.

7 juin: Manifestation devant les prisons de Saint-Gilles et de Berkendael à l’appel du Secours Rouge. A côté du Secours Rouge, plusieurs groupes de solidarité constitués pour l’occasion s’improvisent et s’activent : le réseau S5S (« Solidarité avec les 5 Solidaires »), un groupe sur Facebook, les “mamans de 9 heures” (habituées matinales de la brasserie où travaille Bert et Virginie)… Premiers collages d’affiches de sympathisants.

Devant la prison de Saint-Gilles


Devant la prison de Berkendael

11 juin: Passage des 4 devant la Chambre du Conseil, qui doit se prononcer sur le mandat d’arrêt (donc sur le maintien en détention préventive). La Chambre décide de la remise en liberté de Wahoub, Constant et Abdallah (décision exceptionnelle pour un premier passage). Bert reste quant à lui en détention préventive, son cas étant jugé pendable, primo en raison de son passé de révolutionnaire, secundo parce que les annotations sur les photos seraient de sa main, tertio, parce qu’il doit aussi comparaître (comme Pierre C. et Jean-François) pour violation de sa libération conditionnelle. Le Parquet fait appel (“pour donner une chance à l’enquête” dira son représentant!) et les 3 “libérés” restent en détention préventive jusqu’à ce que la Chambre des Mises en Accusation soit saisie.

12 juin: Rassemblement solidaire à Bâle devant le consulat de Belgique.

Devant le consulat de Belgique à Bâles

16 juin: Conférence de presse des avocats qui dénoncent la vacuité du dossier et la législation anti-terroriste.

18 juin: Le Tribunal d’Application des Peines estime qu’il n’y avait aucunement lieu d’arrêter Pierre C. et ordonne sa remise en liberté pure et simple. Cette libération va accentuer le “retournement” de la presse qui commence à dénoncer les montages policiers et à donner un bon écho au mouvement de solidarité.

21 juin: 500 personnes manifestent à l’appel du Secours Rouge et du S5S, depuis la maison communale de St-Gilles vers la prison de St-Gilles, puis celles de Forest et de Berkendael.


22 juin: La police convoque un ami écrivain de Bert et Hotmail ferme la boîte mail du Secours Rouge.
A Zurich, le Secours Rouge profite des rassemblements de l’Euro de foot pour déployer des banderoles de solidarité avec les 4.

Accrochage d’une banderole solidaire à Zürich

25 juin: Les 4 inculpés du SR rendent public un texte commun à propos de leur arrestation et de leur positionnement.
A l’appel du Secours Rouge International, différents collectifs anti-répression manifestent à Paris (devant le centre Wallonie-Bruxelles) et à Berlin (devant l’ambassade de Belgique).
A Bruxelles: Rassemblement de solidarité sur les marches du Palais de Justice où comparaissent devant la Chambre des Mises en Accusation pour Wahoub, Constant et Abdel.
La décision est prise de les libérer sous conditions: ne pas être en contact avec les personnes impliquées dans le dossier durant trois mois (période renouvelable).

Rassemblement solidaire à Berlin

26 juin: Wahoub, Constant et Abdel sortent de prison.

27 juin: Parution dans La Libre Belgique de la pétition “La bande a bon dos” dénonçant les dérives de “l’anti-terrorisme” à l’occasion de l’affaire du Secours Rouge (premier signataire: la Ligue des Droits de l’Homme).

30 juin: Un feu d’artifice est tiré pendant la nuit pour Bert au-dessus de la prison de Forest.

1er juillet: Passage devant le Tribunal d’Application des Peines de Lantin pour Jean-François et Bert.

3 juillet: 150 personnes participent à un repas de solidarité au Garcia Lorca pour financer la défense des inculpés du SR.

5 juillet: Rassemblement au Palais de Justice.

7 juillet: Décision du Tribunal d’Application des Peines de Lantin: Jean-François et Bert n’ont pas enfreint les conditions de leur libération conditionnelle.

9 juillet: Jean-François sort de prison, Bert y reste, parce qu’encore inculpé dans le dossier “italien”.

10 juillet: Manifestation de soutien à Berlin.

19 juillet: 300 personnes manifestent à l’appel du Secours Rouge et du S5S devant la prison de Forest où Bert reste détenu. Des délégations des Secours Rouges suisse, français et italien participent à la manifestation.

La manifestation du 19 juillet

21 juillet: Manifestation devant le consulat de Belgique à Istanbul à l’appel d’une organisation membre du Secours Rouge International. Action de solidarité à Magdeburg (RFA).

Rassemblement solidaire à Istanbul

23 juillet: Bert est libéré sous conditions en Chambre du Conseil (aux mêmes conditions que les trois autres). Le Parquet fait appel de cette décision devant la Chambre des Mises en Accusation. Bert reste en prison.

24 juillet: Les proches de Bert se réunissent devant la prison de Forest pour son anniversaire.

29 juillet: Peu avant le passage en Chambre des mises, le juge d’instruction décide de libérer Bert qui sort de prison l’après-midi même.

17 octobre: Soirée de soutien aux 4 du SR au Garcia Lorca avec concert de De Volanges.

14 novembre: La Chambre du conseil se réuni pour examiner la demande des avocats de lever les conditions de la libération (interdiction de contact entre les co-inculpés, etc.). La demande des avocats est rejetée.
Soirée de soutien aux 4 du SR au Garcia Lorca avec repas et concert de Dan Miller.

28 novembre: Soirée de soutien aux 4 du SR au Cinéma Nova avec projet du film « Opération Spring » et débat.

12 décembre: Soirée de soutien aux 4 du SR au Garcia Lorca avec concert de Mary M, Daniel Hélin et de Ioanes.

23 janvier 2009: Soirée de soutien aux 4 du SR au Garcia Lorca avec concert de Maracujah from Belgica et Joystix.

3 février: Première séance de la Commission parlementaire d’évaluation de la législation anti-terroriste.

5 février: Plus de 150 personnes se sont rendues à l’Université de Liège le jeudi 5 février pour participer à la conférence-débat sur le thème de l’anti-terrorisme à laquelle participe Wahoub, invitée comme inculpée du SR.

3 mars: Deuxième séance de la Commission parlementaire d’évaluation de la législation anti-terroriste. L’affaire du SR est évoquée dans les débats.

7 mars: Soirée de soutien aux 4 du SR sur le thème du Black Panther Party au Garcia Lorca (projection du film : ’The Murder of Fred Hampton’ et conférence de Claude Guillaumaud-Pujol sur le cas Mumia Abu-Jamal)

15 mars: Extrait du rapport 2008 du Comité T : « Force est de constater que, sous l’emprise du Parquet fédéral, des juges d’instruction semblent avoir perdu leur position de tiers devant enquêter à charge et à décharge et se positionner du côté de l’accusation. Nous verrons qu’une telle tendance s’est manifestée, par exemple, dans le cadre du dossier ’Secours Rouge’. On assiste, en effet, à un glissement vers l’affirmation d’une présomption de culpabilité – et de dangerosité – , qui a notamment mené à soumettre plusieurs personnes à une détention injustifiée dans l’affaire dite du Secours Rouge. »

5 juin 2009: Plus de 250 personnes participent à la fête organisée par la brasserie où travaille Bertrand (brasserie perquisitionnée le 5 juin) pour financer la défense des inculpés.

Fête solidaire au Verschueren

14 juin 2009: Les verdicts sont tombés à Milan, au procès des militants arrêtés le 12 février 2007 et accusés d’être membre du PCPM. Les verdicts sont lourds, même s’ils sont en-deçà du requisitoire : Davide Bortalo et Claudio Latino : 15 ans de prison ; Vincenzo Sisi : 13 ans et 10 mois de prison ; Alfredo Davanzo : 11 ans et 4 mois de prison ; Bruno Ghirardi : 11 ans et un mois de prison ; Massimiliano Toschi : 10 ans et 11 mois de prison ; Massimiliano Gaeta : 8 ans et 3 mois de prison ; Salvatore Scivoli : 7 ans de prison ; Andrea Scantamburlo : 3 ans et 8 mois de prison ; Amarilli Caprio, Alfredo Mazzamauro et Federico Salotto : 3 ans et 6 mois de prison ; Davide Rotondi : 3 ans et 6 mois de prison ; Giampietro Simonetto : 10 jours d’arrestation ; Michele Magon, Alessandre Toschi et Andrea Tonello : acquittés.

Au procès du PCPM, les accusés saluent les sympathisants présents dans la salle

26-29 juin 2009: Les 4 du SR sont convoqués par la police pour la formalité des « interrogatoires récapitulatifs », dernière étape de l’instruction.

Courant décembre: Le magistrat instructeur clôture le dossier. La prochaine étape est la transmission de ce dossier devant la Chambre du Conseil qui décidera si il y a matière à procès. Aucune date, aucun délai n’est fixé pour cette audience.

10 février 2010: De deux mois en deux mois, les conditions mises à la libération des quatre membres de notre Secours Rouge arrêtés le 5 juin 2008 étaient renouvelées. Les avocats vont en appel devant la Chambre du Conseil. Entre le 10 février et le 16 mars, toutes les conditions sont levées.

15 mars 2011: La Chambre des mises en accusation se réunit pour statuer de la « régularité de la mise en oeuvre des méthodes particulières de recherche d’observation et d’infiltration ». Les avocats sont priés de quitter l’audience pendant que le procureur présente au juge le « dossier d’instruction secret » autorisé par cette nouvelle loi. Les avocats protestent en vain: cette violation des droits de la défense est devenue légale…

11 mai 2011: Audience de la Chambre du Conseil devant décider s’il y a matière à faire un procès ou s’il faut conclure à un non-lieu. Les avocats déposent une requête de « devoirs d’enquêtes complémentaires ». Le président l’accepte. L’audience est reportée. Une centaine de personnes participent à un rassemblement solidaire devant le palais de justice.

6 juin 2011: Soirée de solidarité au Terra Incognita

19 juin 2011: Des initiatives solidaires ont lieu dans diverses villes en Allemagne (Berlin, Magdbourg, Heilbronn, Stuttgart)

Rassemblement solidaire devant l’ambassade de Belgique à Berlin

Octobre 2011: Début d’un vaste campagne de sensibilisation orchestrée par le collectif « No procès » (affichages, bombages, autocollants, pochoirs, tags, tractages, accrochages de banderoles), cette campagne sera relayés par des initiatives à Paris, Toulouse, Montréal, Zurich, Ankara et Istambul.

Affiche de la campagne

Affichage

pochoir et autocollant

Tag

Initiative solidaire des 4 du SR à Montréal

Affiche de solidarité du SRI

Rassemblement solidaire (Ankara)

Novembre-décembre 2011: Suite de la campagne de sensibilisation « No Procès », publication du Cahier du SR n°10, consacré à l’affaire.
Lire le contenu du cahier n°10 – format pdf

24 janvier 2012: Suite de la campagne de mobilisation « No Procès » (collages, tags accrochage de banderoles etc.). 200 personnes manifestent du Parvis de Saint-Gilles au palais de justice la veille de l’audience de la Chambre du Conseil.

Tag de solidarité sur le Centre

Affichage

Rassemblement pour les 4 du SR au consulat belge à Toulouse

Tag

Banderole solidaire des 4 du SR

Appel à la manifestation

Manifestation solidaire des 4 du SR à Bruxelles

25 janvier 2012: Audience devant la Chambre du Conseil qui annoncera sa décision le 8 mars.

24 février 2012: Le procès du 24 juin 2010 à la cour d’appel de Milan contre les militants accusés d’avoir travaillé à la construction de l’organisation clandestine Parti Communiste Politico-Militaire et jugés pour « association subversive », « association à finalité terroriste » et « bande armée » est cassé par la justice italienne. La cour de cassation déclare qu’on ne pouvait légalement qualifier le PCPM d’organisation « terroriste » même si il avait des activités « criminelles ». Cette décision devrait avoir une incidence directe sur la procédure en cours en Belgique, la justice belge pouvant difficilement accuser les quatre membres du Secours Rouge de « participation à une activité terroriste » (celle du PCPM) si cette activité n’est plus qualifiée comme telle dans un nouveau jugement italien.

8 mars 2012: Audience devant la Chambre du Conseil. Les avocats évoquent une reprise du débat en raison de la décision de la cours de cassation en Italie. Audience est fixée pour débattre de cette demande. Soirée de solidarité à « La Pétroleuse », à Saint-Gilles.

22 mars 2012: Audience devant la Chambre du Conseil. Les avocats demandent la reprise du débat en raison de la décision de la cours de cassation en Italie, mais il faudrait alors attendre la traduction de la décision italienne.

19 avril 2012: La Chambre du Conseil rejette la demande de reprise des débats et rend son arrêt: non-lieu général en ce qui concerne le délit de « participation à activité terroriste », mais renvoi devant le tribunal correctionnel pour « tentative de faux » (de fabrication de fausse pièces d’identité) pour les quatre, et pour possession d’un brouilleur hertzien interdit, pour Bertrand seulement. La mise sur la touche de la loi anti-terroriste est un premier et important succès pour la défense.

24 avril 2012: Le parquet fait appel contre cette décision

24 avril 2011: Audience pour rien: les débats sont reportés

19 septembre 2012: Soirée d’information et de solidarité.

11 décembre 2012: L’audience qui devait débattre de l’appel du parquet se réduit à une question technique (débat sur la traduction des dernières décisions de la justice italienne dans l’affaire du PCPM). Rassemblement solidaire au palais de justice.

Appel au rassemblement du 11 décembre

25 janvier 2013: Soirée d’information et de solidarité au Garcia Lorca.

29 janvier 2013: Audience au palais de justice ( audience « pour rien » puisque les débats sont une nouvelle fois reportés) et rassemblement solidaire.

19 février 2013: Audience au palais de justice et nouveau rassemblement solidaire. Le soir, 100 personnes participent à un meeting de dénonciation des lois anti-terroristes organisé par le soutien aux 4 sur SR.

28 février 2013: Le parquet gagne son appel: les 4 seront renvoyé devant un tribunal pour tous les chefs d’accusations, y compris la « participation à activité terroriste ». Les avocats se pourvoient en cassation.

5 juin 2013: La cour de Cassation casse en tout point l’arrêt de renvoi en correctionnelle du 28 février. La cour de Cassation a estimé que l’arrêt n’était pas suffisamment motivé (en réalité, il n’y avait aucune motivation), considérant les importantes questions soulevées par les avocats et notamment celle de la territorialité (est-ce que la justice belge est compétente pour cette affaire « italienne » ?) Concrètement, cela signifie un nouveau renvoi devant une nouvelle Chambre des mises en accusation qui devra statuer sur la tenue d’un éventuel procès et, surtout, sur les éventuels chefs d’accusation.

14 novembre 2013: Les bâtiments du ministère de la justice situés boulevard de Waterloo et avenue de la Porte de Hal sont été tagués du slogan « solidarité CAS / Secours Rouge / No Border », dans la perspective, dit le communiqué, des « procès à venir cette fin d’année contre diverses initiatives de la militance, de la dissidence, de la rébellion et de la résistance ».

tags solidaires

1er janvier 2014: Aucune nouvelle: les autorités n’ont même pas fixé la date de comparution en Chambre des mises en accusation. Visiblement, elles « jouent la montre ».

1er janvier 2015: Toujours aucune nouvelle.

1er janvier 2016: Toujours aucune nouvelle.

1er janvier 2017: Toujours aucune nouvelle.

1er janvier 2018: Toujours aucune nouvelle.

5 octobre 2018: Prescription de l’affaire.

Voir le communiqué final du Secours Rouge

15 décembre 2018: Des centaines de personnes participent à la « fête de la victoire » des 4 du Secours Rouge.

Le discours des 4 inculpés.

Quelques uns des militants italiens arrêtés
Délégation du SRI au palais de justice de Milan
Wahoub mains attachées et yeux bandés le 5 juin, un policier tend sa main pour qu'on ne puisse la reconnaître
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Devant la prison de Saint-Gilles
Devant la prison de Berkendael
Devant le consulat de Belgique à Bâles
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Accrochage d'une banderole solidaire à Zürich
Rassemblement solidaire à Berlin
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
La manifestation du 19 juillet
Rassemblement solidaire à Istanbul
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Fête solidaire au Verschueren
Au procès du PCPM, les accusés saluent les sympathisants présents dans la salle
pochoir et autocollant
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »
Affichage
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Appel à la manifestation
Chronologie de l’affaire dite « du 5 juin » ou « des 4 du Secours Rouge »

Affiche de solidarité avec les membres du SRI


Affiche SRI-RHI Europe/Turquie/Kurdistan Fr-Edit


Affiche de solidarité avec Lutte Révolutionnaire


Affiche du SRI pour Mumia Abu-Jamal


Affiche du SRI contre les § 129 en Allemagne


Affiche d’hommage du SRI à Mario Galesi


Affiche de la campagne Longues Peines


Affiche du SRI pour Marco Camenisch


Affiche du SRI pour les prisonniers maoïste en Inde

Affiche du SRI pour Mumia Abu-Jamal
Affiche de solidarité avec les membres du SRI
Affiche SRI-RHI Europe/Turquie/Kurdistan Fr-Edit
Affiche de solidarité avec Lutte Révolutionnaire
Affiche du SRI contre les § 129 en Allemagne
Affiche d'hommage du SRI à Mario Galesi
Affiche de la campagne Longues Peines
Affiche du SRI pour les prisonniers maoïste en Inde

01/01/2005

Solidarité! n°9

Jaquette du Solidarité! n°9

Belgique / Bush à Bruxelles / Connaissez-vous l’article 342? / Violences policières au tribunal / La chasse aux chômeurs / Bruxelles: Acquittement général pour le Collectif Sans Ticket / Steenokkerzeel: Evasions au 127bis / Le nouveau fusil anti-manif est belge / Projet de prolongation du délai de garde à vue / Et encore trois pas vers l’état policier / International / Turquie: Liberté pour Sandra Bakutz / Italie: Procès contre des brigadistes à Rome / Italie: A la prison de Biella / Irak: Bienvenue dans Falludja pacifié / Pérou: Le président Gonzalo devant le tribunal / France: Manifestations pour les prisonniers révolutionnaires / France: Mandats d’arrêts européens en série / Maroc: Tragédie des camps d’immigration clandestine / Le G8, le Canada et la biométrie / Le procès Milosevic au TPIY de La Haye / USA: Actualité de l’affaire Mumia Abu-Jamal / Rendez-vous / Soirée d’information Pays Basque, résistance et répression / Soutenons les verriers de Splintex (AGC Fleurus)

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Jaquette du Solidarité! n°9

01/12/2004

Solidarité! n°8

Jaquette du Solidarité! n°8

Editorial / Les médias belges contre la séquestration… / Belgique / Gand: Les trainstoppers condamnés en appel / Coopération policière belgo-luxembourgeoise / Steenokerzeel: Saint-Nicolas au centre 129bis / Bruges: Rassemblement de Noël devant le centre fermé / Vottem: Rassemblement de Noël devant le centre fermé / Gand: Tentative d’évacuation du squatt du Brugsepoort / Bruxelles et littoral: Renforcement de la vidéo-surveillance / ULB acte 1: La police ferme un foyer étudiant autogéré / ULB acte 2: Intervention policière du 20 novembre au soir / ULB acte 3: Arrestations massives et violences policières / Témoignage des violences policières du 14 décembre à l’ULB / Evere: Militants anti-OGM embarqués chez CARREFOUR / Encore les violences policières / Connaître l’arroseuse MOL / International / USA: Actualité de l’affaire Mumia Abu-Jamal / RFA: Des nouvelles des ‘Quatre de Aachen’ / France: La police brise la grève chez H&M / France: Mobilisation pour Nathalie Ménigon / Mexique: Lutte pour les prisonniers politiques

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Jaquette du Solidarité! n°8