Six manifestants antifascistes ont été arrêtés jeudi suite à une manifestation contre le rassemblement du parti d’extrême-droite Vox à Saragosse. Les incidents ont commencé à 19 h 45 après un rassemblement au Parque Grande de Saragosse. Les manifestants antifascistes ont voulu marcher sur le lieu du meeting mais la police s’est interposée. Dans le quartier voisin de la cité universitaire et dans les rues environnantes, les antifas ont caillassé la police, brulés des conteneurs à déchets, érigés des barricades et endommagé plusieurs véhicules. Un policier a été légèrement blessé. Quatre des six manifestants (les deux autres sont âgés de 17 ans, donc mineurs) ont comparu vendredi devant un juge d’instruction qui les a inculpés. ils ont été mis en liberté provisoire en attendant leur procès.

Les affrontements de Saragosse

Les affrontements de Saragosse

Dimanche 6 janvier, un groupe de fascistes portant des gilets jaunes, ont attaqué un piquet du syndicat des transports RMT à la gare de Manchester Victoria à Manchester
Les travailleurs, qui protestaient contre les réductions de postes d’accompagnateurs de train, ont été attaqués à cause de leur position de gauche et leur appartenance à la classe ouvrière organisée. Un travailleur asiatique a été agressé et traité de délinquant sexuel, pédophile.

Un des fascistes, portant une veste avec « Tommy Robinson News » inscrite dessus était présent pour prendre une vidéo. Pour rappel Tommy Robinson est le fondateur du mouvement néo-fascistes « English Defence League » (voir notre articlehttps://secoursrouge.org/Angleterre-La-police-protege-des-fascistes-face-aux-contre-manifestants). Il y avait également des gens portant des t-shirts du Football Lads Alliance (DFLA) et de l’English Defence League. L’ancien candidat du British National Party (BNP) à la mairie de Liverpool en 2012, Mike Whitby, était également présent.

Manifestation antifasciste à Londres contre les sympathisants de l’EDL (archive)

Manifestation antifasciste à Londres contre les sympathisants de l'EDL (archive)

Des centaines de policiers ont occupé le bord de mer de St Kilda (Melbourne) pour s’interposer entre une centaine de militants d’extrême droite et 300 manifestants antifa dans l’après-midi de samedi. Des incidents ont cependant eu lieu. Trois personnes ont été arrêtées et une autre soignée après avoir été touché par du capsicum.

La contre-manifestation antifa

La contre-manifestation antifa

Trois personnes ont été arrêtées suite à l’explosion survenue jeudi soir devant un bureau du parti d’extrême droite AfD (Alternative für Deutschland) à Döbeln (Saxe). Les trois personnes sont des Allemands âgés de 29, 32 et 50 ans.

Le point de l’explosion à Döbeln

Le point de l'explosion à Döbeln

La Région de Bruxelles-Capitale va prendre un arrêté d’interdiction de toute manifestation sur l’ensemble du territoire régional bruxellois ce dimanche. Cette décision s’explique par l’organisation d’une manifestation importante programmée ce dimanche à l’initiative de mouvements d’extrême droite afin de protester contre la signature par la Belgique du Pacte Global pour les Migrations à Marrakech. Cet appel avait provoqué l’appel à une contre-manifestation antifasciste qui tombe sous le coup de cette interdiction.

L’appel à la contre-manif (détournant l’appel à la manif)

L'appel à la contre-manif (détournant l'appel à la manif)

250 manifestants d’extrême-droite se sont rassemblée sur la colline parlementaire à Ottawa, samedi matin, pour dénoncer la signature prochaine par le Canada du Pacte mondial pour les migrations des Nations unies. Ils étaient attendus de pied ferme par un groupe de contre-manifestants antifas. Les forces de l’ordre se sont interposées et neuf personnes ont été arrêtées. Huit personnes ont été libérées et une personne a été référée au Service de police d’Ottawa, accusée d’avoir agressé un agent de la Gendarmerie royale du Canada.

Arrestation samedi à Ottawa

Arrestation samedi à Ottawa

Deux personnes ont été arrêtées ce soir lors de la manifestation à Cadix contre l’entrée des fascistes de Vox au Parlement régional, après les élections de dimanche. Les deux détenus ont été accusés de troubles publics et d’attaque contre des agents de l’autorité, lors des incidents survenus lors de la manifestation convoquée par des groupes antifascistes et à laquelle ont assisté environ 2.500 personnes. Au cours de la manifestation, plusieurs conteneurs d’ordures ont été renversés et incendiés. Certains journalistes ont été pris à parti, on essuyé des jets de projectiles et de peinture.

La mobilisation de Cadix a été l’une des plus nombreuses parmi celles qui se sont déroulées aujourd’hui dans d’autres villes d’Andalousie, à l’appel des groupes antifascistes. Hier, les manifestations ont eu lieu à Séville, Malaga et Grenade et se sont tenues aujourd’hui à Cordoue, Cadix, Jaén et Almería, ainsi que dans d’autres villes andalouses.

Incidents à Cadix

Incidents à Cadix

Le réseau fasciste Nordisk ungdom (Jeunesse Nordique) avait appelé vendredi ses partisans pour qu’ils se rassemblent à Stockholm et se rendent à la statue du roi Charles XII dans le parc Kungsträdgården, au centre-ville. L’événement devait marquer le 300e anniversaire de la mort de Charles XII, célébrée généralement par les nationalistes et les néo-nazis en Suède. Plusieurs affrontements ont éclaté entre les fascistes et des contre-manifestants antifas. Deux personnes ont été arrêtées.

Incidents vendredi à Stockholm

Incidents vendredi à Stockholm

Des groupes d’extrême droite, dont le Parti des Suisses nationalistes (PSN), avaient appelé au rassemblement sur la Messeplatz contre le Pacte de l’ONU sur les migrations. Ils avaient reçu une autorisation du canton de Bâle-Ville. Une trentaine de personnes ont répondu à l’appel. Toutefois, lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux vers 14h00, quelque 300 antifas les attendaient. D’autres les ont rejoints plus tard. Dans les rues adjacentes, la police était déployée avec un important dispositif. Des renforts venus d’autres cantons étaient également présents. Un hélicoptère de la police survolait la ville. Aucune demande d’autorisation n’avait été déposée pour la contre-manifestation.

Les fascistes se sont déplacés via un étroit passage vers une rue voisine, protégé par la police a contenu la foule de contre-manifestants. Les antifas ont tenté de forcer le barrage de la police ce qui a provoqué de violents affrontements. Les antifas ont lancé des matériaux de construction et des bouteilles sur les policiers qui tiraient avec des balles en caoutchouc. Près de 200 personnes ont été contrôlées et deux mises en détention préventive. Deux participants à la contre-manifestation ont été légèrement blessés.

Les antifas dans la rues à Bâle

Les antifas dans la rues à Bâle

En milieu de semaine 6 militant.es du Groupe Antifasciste Lyon et Environ ont été mis.es en examen après une série de perquisitions à leurs domiciles. Ils/elles ont été libéré.es sous contrôle judiciaire. La justice les accuse de « dégradations en réunion par personnes dissimulant tout ou partie de leur visage, outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique et association de malfaiteurs ». Cela en lien avec l’attaque et le murage des locaux d’un groupe néo-fasciste lyonnais en début d’année. Lors des perquisitions la police a saisi tout type de matériel militant comme des tracts, affiches, drapeaux, habits, autocollants et livres. Même s’il n’avait aucun lien avec l’affaire tout ce matériel a été détruit.

Photo du local néo-fasciste après l’attaque du mois d’avril

Photo du local néo-fasciste après l'attaque du mois d'avril