Pour le 5e week-end consécutif en Croatie et en Slovénie, les gens se réunissent pour s’attaquer aux barbelés posées par l’armée slovène à la frontière avec la Croatie pour empêcher le passage des réfugiés. Samedi et dimanche derniers c’est à l’appel du collectif « coupons le fil », animé par des militants de Radnička Fronta (Front ouvrier), que quelques dizaines de personnes ont répondu avec les cisailles à la main.
Même si cette fois les médias étaient présents, en général ces actions se déroulent en toute discrétion et anonymat -que ce soit du côté slovène ou du côté croate- étant donné que les sanctions sont très sévères. En Slovénie ces sanctions peuvent aller jusqu’à 8 ans de prison ferme. Un militant anarchiste de Pula (Croatie) a été déjà condamné il y a 3 semaines à deux ans de prison. A côté des organisations politiques de gauche et des collectifs antifasciste et antiraciste, ce sont bien les associations locales croates et slovènes (culturelles, sportives etc.) qui font le plus d’appels et qui mobilisent le plus de gens depuis plus d’un mois.
A la frontière croato-slovène ce week-end dernier