Solidarité avec les prisonniers antifas

L’Action Antifa New-York appelle ce 25 juillet pour la seconde année consécutive à une journée de solidarité internationale avec les prisonniers antifascistes. En 2014, la journée avait eu lieu en solidarité avec l’antifa australien enfermé en Bulgarie Jock Palfreeman avant de devenir une journée globale l’année suivante.

Solidarité avec les prisonniers antifas

Solidarité avec les prisonniers antifas

La police est intervenue en force dimanche lors d’affrontements entre des néo-nazis et des contre-manifestants devant le Capitole de l’État de Californie. 150 antifascistes se sont opposés au rassemblement de 25 suprémacistes blancs devant le Capitole, siège du gouverneur et de la législature de Californie qui se trouve à Sacramento, capitale de l’État. Dix personnes ont été blessées dans les affrontements, dont deux grièvement. Plusieurs des patients hospitalisés présentent des blessures graves par arme blanche.

Affrontements à Sacramento

Affrontements à Sacramento

Ce 11 juin comme chaque année a lieu la journée internationale de solidarité avec Marius Mason, Eric McDavid et certains prisonniers anarchistes de longue durée. La liste complète ici (page 13).

Solidarité avec Marius Mason et tous les prisonniers anarchistes de longue peine.

Solidarité avec Marius Mason et tous les prisonniers anarchistes de longue peine.

Avec les progrès de la reconnaissance automatique des images, il sera simple pour la police de reconnaître un suspect ou une victime à partir de ses tatouages, en les comparant à ceux contenus dans une base de données. En France, la société Safran y travaille déjà au sein de sa filiale Morpho, grâce à une technologie acquise auprès de l’Université du Michigan. Le logiciel utilise des caractéristiques telles que la couleur, la forme et la texture pour faciliter l’identification automatique des individus en comparant un tatouage avec des banques d’images stockées dans les bases de données de la police.

Mais il y a plus : aux États-Unis le National Institute for Standards and Technology (NIST) travaille main dans la main avec le FBI pour mettre en œuvre, non seulement une identification des individus à partir de leurs tatouages, mais aussi un profilage psychologique de la personne en fonction des tatouages qu’elle a choisi. Le principe consisterait par exemple à déterminer les symboles de certains groupes ou courant de pensée pour profiler l’individu. Aux USA, un adulte sur 5 est tatoué. Plus la base de données sera riche et finement renseignée, plus les algorithmes d’apprentissage-machine pourront être performants et précis.

Le NIST avait déjà organisé l’an dernier un concours de reconnaissance de tatouages (Tatt-C), en fournissant aux 19 organisations participantes (dont 8 entreprises privées) un échantillon de quelques 15;000 tatouages renseignés, la plupart issus de photos de prisonniers prises sans leur consentement. Mais il s’apprête à lancer une seconde phase en interne, dit d’évaluation (Tatt-E), basée sur 100.000 photos fournies par la police et l’administration pénitentiaire.

Tatouage de prison (USA)

Tatouage de prison (USA)

Le FBI souhaiterait pouvoir mettre la main sur une méthode qui lui permettrait de briser l’anonymat proposé par l’excellent outil d’anonymisation TOR. Il s’intéresse donc aux codeurs de TOR. Bilan, le FBI a assigné l’un des développeurs de Tor, Isis Agora Lovecruft (vous avez bien lu), qui a préféré se dérober. Elle pense que le FBI a choisi cette voix pour la contraindre à aider à cracker le système TOR. L’EFF, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), la principale organisation à but non lucratif défendant les libertés civiles électroniques aux USA, indique que le FBI doit être plus précis dans sa demande « Que veulent-ils ? demande l’EFF. Il faut savoir ce que veut le le FBI avant qu’elle puisse décider si elle va les rencontrer ». Isis est une informaticienne de premier ordre : spécialiste dans le reverse engineering, le chiffrement et le développement de l’Open Observatory of Network Interference (OONI), une plate-forme dédiée à contrer la censure mondiale. Depuis 2013, elle est plongée dans TOR.

Isis Agora Lovecruft

Isis Agora Lovecruft

Les visites de Donald Trump à la Californie continuent à susciter l’agitation. À San Diego, un millier de manifestants anti-Trump ont reçu l’ordre du chef de la police locale de se disperser à 16h30, vendredi. Les affrontements ont éclatés: les manifestants lançant des bouteilles et des pierres, les policiers faisant usage de matraques et de gaz au poivre. Un total de 35 arrestations ont été faites. Plus tard, des bagarres ont opposé pro et anti-Trump.

Le face à face à San Diego

Le face à face à San Diego

Le protocole Signal qui chiffre l’application éponyme ainsi que les communications faites sur Whatsapp sera implémenté dans la nouvelle app de messagerie Google Allo. Contrairement aux deux intégrations précédentes, le protocole Signal ne sera activé que lors du mode « Incognito », puisque l’application utilise des intelligences artificielles qui sont capables de lire les messages lorsqu’ils ne sont pas envoyés en mode incognito. Le protocole Signal est largement accepté comme sûr et est sponsorisé par Edward Snowden en personne.

Google Allo et Signal

Jusque-là, en biométrie, pour capter l’iris d’un œil il fallait que que la personne s’approche de près d’un capteur, comme c’est le cas dans les aéroports. Le Cylab Biometrics Center de l’université Carnegie Mellon, à Pittsburgh (Etats-Unis), vient de développer un prototype capable de contrôler un iris jusqu’à douze mètres de distance. Y compris s’il s’agit d’un reflet, comme dans cette vidéo de démonstration et même si la personne est en mouvement.

L’idée consiste à réduire la résolution de l’image captée : à 200 pixels pour le diamètre d’un iris, on peut placer le scanner à huit mètres ; à 150 pixels, on peut reculer à douze mètres. L’opération se base sur l’utilisation de longueurs d’onde de lumière proche infrarouge, projetée par des panneaux lumineux placés de part et d’autre du scanner. L’image ainsi récupérée est ensuite transmise à un logiciel où elle est analysée pour être comparée à une base de données d’iris associés à des photographies et des noms. Chaque iris étant, comme les empreintes digitales, unique et propre à une seule personne.

Identification par l’iris

Identification par l'iris

Début 2016, Joseph Buddenberg et Nicole Kissane ont accepté de signer un document dans lequel ils ne coopéraient pas avec les enquêteurs mais reconnaissaient leur culpabilité de la loi « Conspiracy to Violate the Animal Enterprise Terrorism ». Joseph et Nicole étaient accusés d’avoir libéré des milliers d’animaux d’une élevage d’animaux à fourrures, et d’avoir causé d’autres dommages à l’industrie de la fourrure durant l’été et l’automne 2013. Joseph a été condamné ce mois à deux ans de prison prison. Nicole sera condamnée en juin.

Pour écrire à Joseph:
Joseph Buddenberg #12746-111
MCC San Diego
808 Union Street
San Diego, CA 92101
USA

Joseph Buddenberg et Nicole Kissane

Le site du comité de soutien

Joseph Buddenberg et Nicole Kissane

Pour détecter des voitures volées et alimenter le registre des véhicules de la ville, la police de Philadelphie a fait circuler l’un de ses véhicules sous les traits d’une voiture Google Street View, du nom du service chargé de photographier les rues des villes. Sauf qu’en lieu et place de la caméra à 360° qui coiffe habituellement les Google Car, ce véhicule comportait sur son toit un lecteur automatique de plaques d’immatriculation. Cet appareil, appelé ELSAG MPH-900, est équipé d’une caméra thermique capable de lire ces plaques grâce à la différence de température entre la plaque elle-même et les lettres en relief. La municipalité utilise une dizaine de lecteurs de ce genre depuis 2014. La supercherie a été découverte parce que le pare-prise du véhicule arborait la vignette indiquait son appartenance au Philadelphia Office of Fleet Management, chargé de la flotte de véhicules municipaux.

La voiture de police maquillée

La voiture de police maquillée