Quatre combattants des FARC ont été tués dans une opération militaire visant à capturer Carlos Antonio Lazadafueron, qui commande du Bloc oriental des FARC et qui est membre du secrétariat (la direction) des FARC. Celui-ci a su échapper à l’opération. Les quatre guérilleros ont été tués dans un bombardement de l’aviation militaire.

Les autorités ont découvert mardi dans un bureau de Bogotá un centre d’espionnage visant le président Juan Manuel Santos et les négociateurs des FARC dans le processus de paix. Le centre d’espionnage a été exploitée par un ingénieur qui affirme n’avoir aucun lien avec les services secrets. En février un autre centre avait été débusqué à Bogota, provoquant la démission de deux hauts responsables du renseignement de l’armée. Les écoutes servaient aux réseaux de « l’état profond » pour torpiller les négociations de paix.

L’armée colombienne affirme avoir capturé 20 guérilleros des FARC (dont quatre dans une zone rurale de l’Aranca) et un de l’ELN dans une série d’opérations dans diverses régions du pays, mais particulièrement destinées à affaiblir le « Bloc Sud » des FARC. Des opérations ont eu lieudans le Nariño, Cauca, Meta, Guaviare, etc. Des armes et des explosifs ont été saisis.

Quatre combattants des FARC ont été tués ce week-end dans des affrontements avec l’armée gouvernementale dans les provinces d’Arauca, Meta et Cauca. Deux jeunes guérilleros (23 et 18 ans) ont été tué dans une zone rurale des environ de Tame,une ville de l’Arauca. Une guérillera a été capturée lors de la même opération. Une guérillera du 40e Front des FARCF a été tuée à La Uribe, une ville du Meta. Un combattant du 6e Front des FARC a été tué à Toroto, une zone rurale du Cauca.

Deux policiers ont été tués vendredi dans une embuscade attribuée à la guérilla des FARC, dans l’ouest de la Colombie, avant la reprise de négociations de paix avec les autorités. Les deux agents ont été la cible d’un tir nourri dans la matinée alors qu’ils se livraient à des exercices de sécurité à Jambalo dans le Cauca.

L’armée colombienne a abattu six guérilleros des FARC et en a capturé huit autres lors d’affrontements dans le sud du pays. Les combats, qui remontent à la nuit de lundi à mardi, se sont déroulés dans la localité de Tumaco, située dans la province de Nariño. Quatre rebelles ont aussi été capturés mardi dans la province du Cauca (sud-ouest) et quatre autres se sont rendus dans celle de Tolima (centre).

guérilleros abattus

guérilleros abattus

Dimanche à l’aube, une patrouille de l’infanterie de Marine colombienne est tombée dans une embuscade de la colonne mobile « Daniel Aldana » des FARC alors qu’elle patrouillait dans la commune de Mosquera (Nariño). Un sous-officier a été tué, un autre blessé ainsi que quatre Marines.

Deux opérations conjointes de la police et de l’armée colombiennes se sont soldées jeudi par la mort d’un commandant des FARC et l’arrestation d’un autre. Un commandant connu sous l’alias d' »El Enano », qui combattait dans les FARC depuis 12 ans, a été tué lors d’un affrontement à El Tambo (sud-ouest le département du Cauca). Il commandait les force mobile des FARC « Jacobo Arenas ». Carlos Andres Lombana, a été capturé à Mesetas, dans le département du Meta, il était à la tête du Commandement conjoint mixte « Héros de Marquetalia », qui a planifié la moitié des opérations de la guérilla dans le département de Meta et dans les villes de La Uribe , San Juan de Arama et La Macarena. Des armes et du matériel de communication ont été saisis lors de ces opérations.

Une unité du Front n°15 des FARC a attaqué une patrouille de l’armée colombienne qui assuraient la sécurité des infrastructures routières de la région, tuant un sous-officier et trois soldats. Les guérilleros s’étaient déguisés en ouvriers travaillant à la construction d’un nouveau pont sur la rivière San Pedro dans la municipalité de La Montanita, département de la Caqueta (sud). Cette attaque est survenue au lendemain des élections législatives qui ont vu les Colombiens apporter un soutien en demi-teinte au processus de paix avec les FARC, en conservant une majorité relative au président Juan Manul Santos. Elles se sont déroulées sans incident notable contrairement aux scrutins précédents, les attaques armées avaient connu une baisse de 90% par rapport aux élections de 2010.