La trêve illimitée décrétée par les FARC entre en vigueur ce samedi en Colombie. Quelques heures avant ce cessez-le-feu, instauré à partir de minuit, les FARC ont toutefois tendu une embuscade à une patrouille militaire, qui s’est soldée par la mort de cinq soldats à Santander de Quilichao dans l’ouest du pays. Les FARC ont en outre prévenu que la trêve serait suspendue en « cas d’attaques de la part de la force publique » et prôné la mise en place d’observateurs internationaux, condition rejetée par le président Santos.

Neuf membres des FARC ont été tués lundi dans un bombardement aérien de l’armée colombienne et lors d’affrontement avec l’armée dans la jungle. L’opération a eu lieu dans la province du Meta province, une vaste zone qui recèlerait des ressources pétrolières importantes et où les FARC sont très présentes. Quatre guérilleros ont en outre été capturés; l’offensive se poursuit. L’armée combat les FARC malgré les négociations de paix en cours entre les deux parties à Cuba, le gouvernement ayant refusé une demande de cessez-le-feu pendant les discussions.

Depuis le 24 novembre, 180 prisonniers dont de nombreux guerilleros des FARC sont en grève de la faim à la prison Picota, à Bogota. Ceux-ci demandent que les prisonniers malades et blessés reçoivent des soins médicaux, ainsi que l’arrêt de la surpopulation, de la nourriture avariée, des interdictions de visites familiales, de la censure des communications avec les avocats et les observateurs internationaux et de la torture. Les prisonniers demandent également le statut de prisonnier politique tandis que les prisonniers des FARC demandent le statut de prisonniers de guerre. Des centaines de prisonniers sont entassés dans les cellules où ils n’ont pas même la place pour être couchés. De nombreux prisonniers doivent être amputés à cause des infections non soignées.

Une cellule de la prison Picota

Une cellule de la prison Picota

Les FARC ont relâché dimanche en Colombie le général Ruben Alzate, le caporal Jorge Rodriguez, et une conseillère de l’armée, Gloria Urrego, capturés par la guérilla le 16 novembre dans la province du Choco, sur la côte Pacifique. Les opérations militaires avaient été suspendues dans le Choco, région pauvre et difficile d’accès, pour permettre cette libération qui a eu lieu dans le petit hameau de Vegaez, situé au bord d’une rivière au nord de Quibdo, la capitale du Choco. Le président colombien avait fait de cette libération une condition pour la reprise des pourparlers de paix.

Colombie: Les FARC libèrent le général Alzate

Deux soldats ont été libérés ce mardi 25 novembre par la guérilla des FARC dans l’est de la Colombie. Ces militaires de 23 et 24 ans ont été relâchés dans une zone rurale de la province d’Arauca, où ils avaient été capturés le 9 novembre lors de combats. Ils ont été remis à une mission humanitaire sous l’égide du Comité international de la Croix-Rouge. Après un rapide examen médical, ils ont été transférés en hélicoptère à l’aéroport voisin de la localité de Tame pour y être pris en charge par l’armée colombienne.

Les combattants des FARC ont mené une nouvelle attaque, qui a causé la mort d’un policier dans l’île touristique de Gorgona, au large du Pacifique. Quatre policiers ont également été blessés à la suite de cette offensive menée à l’aube dans cette réserve naturelle, à une trentaine de kilomètres des côtes. Trois autres ont été portés disparus.

Par ailleurs, les FARc ont accepté de libérer le général Ruben Alzate et de ses deux accompagnateurs, un caporal et une conseillère de l’armée, capturés par la guérilla dimanche dans la province du Choco, sur la côte Pacifique, ainsi que celle de deux soldats enlevés le 9 novembre dans la province d’Arauca, près de la frontière avec le Venezuela.

Un général de l’armée a été enlevé dans l’ouest de la Colombie, probablement par les FARC. Le général Ruben Alzate a été porté disparu après des affrontements survenus dans une zone rurale près de Quibdo, la capitale de la province du Choco. Il y commandait une force spéciale anti-guérilla, la force Titan, qui regroupait des unités de la 7e Division de l’armée, des composantes des forces navales et du Commandement n°5 de l’aviation.

Il a été enlevé avec un autre militaire et une conseillère de l’armée lors d’un déplacement en civil dans le cadre de la supervisation d’un projet énergétique. La capture du général colombien survient alors que les FARC ont annoncé cette semaine avoir capturé deux soldats lors de combats dans le nord du pays. Début 2012, les FARC se sont engagées à ne plus pratiquer d’enlèvement de civils contre rançon, tout en se réservant le droit de capturer des policiers ou militaires comme des prisonniers de guerre. Les négociations de paix en cours depuis près de deux ans ont été suspendues par le gouvernement.

Colombie: Un général de la contre-guérilla capturé par les FARC

Les autorités indigènes nasa ont condamné dimanche sept guérilleros des FARC (parmi lesquels plusieurs indigènes nasa, et deux mineurs) à des peines allant de 20 coups de fouet à 60 ans de prison pour le meurtre de deux miliciens, au terme d’un procès qui a duré quatre heures.​ Les guérilleros avaient abattu les miliciens à Toribio, dans le département de Cauca (ouest) qui avaient retiré une pancarte commémorant la mort d’Alfonso Cano, le dirigeant des FARC abattu par l’armée en novembre 2011 dans ce même département de Cauca. La communauté indigène représentait 1,4 million de personnes en 2005, date du dernier recensement, sur une population totale de plus de 48 millions en Colombie.

En Colombie, deux miliciens nasa ont été tués par les FARC dans la région de Toribio, au sud-ouest du pays, où les accrochages entre le Sixième front des FARC et l’armée sont presque quotidiens. Les gardes indigènes procédaient au décrochage de grandes affiches posées par les FARC commémorant la mort de leur ancien commandant, Alfonso Cano, lorsqu’ils ont été tués.

Ce 24 octobre, Georges Ibrahim Abdallah entamera sa 31ème année de prison. Georges avait été condamné pour les actions de la Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise à Paris en 1984. Georges est depuis 30 ans un prisonnier communiste, anti-impérialiste et anti-sioniste en France, gardé incarcéré sous pression directe de l’administration américaine et refusant de renier sa lutte.

Rassemblement de 17h30 à 18h30 devant la résidence de l’ambassadeur de France à Bruxelles Boulevard du Régent 42, Bruxelles (Métro Arts-Loi)

Bruxelles: Rassemblement en début de soirée pour Georges Abdallah