Il s’est tenu samedi à Liège une journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens.
Lors des débats avec la salle, le porte-parole du Comité lillois de solidarité avec la résistance palestinienne a longuement évoqué la légitime lutte armée, le sort intolérable des prisonniers, la situation de Georges Ibrahim Abdallah. D’autres intervenants ont dénoncé les accords d’Oslo et la collaboration de l’Autorité Palestinienne avec l’occupant, et demandé la reprise de la lutte armée par l’OLP. Enfin, il a été longuement question du sort des prisonniers, détenus illégalement par l’entité sioniste, et d’un palestinien réfugié dans une ambassade qu’Israël veut faire extrader. Notre Secours Rouge a tenu un stand. L’après-midi s’est terminée sur une manifestation culturelle.

Des participants à la journée avec des affiches appelant à la libération de Georges Abdallah

Des participants à la journée avec des affiches appelant à la libération de Georges Abdallah

Des rassemblements ont lieu dans 70 villes pour demander la levée de cet état d’exception, refuser d’inscrire la déchéance de nationalité pour les binationaux dans la Constitution, et demander la fin de la répression ciblée de certaines population. L’appel à manifester a été lancé par les collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence », qui regroupent notamment des syndicats (CGT, FSU, Syndicat de la magistrature), des associations et des organisations de défense des droits de l’homme. Ce rassemblement a lieu trois jours après que le Conseil d’Etat a rejeté un recours de la LDH demandant la levée de l’état d’urgence, et alors que le gouvernement a l’intention de prolonger cet état d’exception jusqu’en mai. Le cortège parisien a rassemblé quelques milliers de personnes de la place de la République à celle du Palais Royal.

La manifestation à Paris

La manifestation à Paris

Des députés « Les Républicains » ont déposé un projet d’amendement à la loi contre la fraude dans les transports publics, contre le fait de dénoncer d’une manière ou d’une autre la présence de contrôleurs dans les transports en communs français. Plusieurs groupes Facebook du genre « Info contrôles RATP/SNCF » permettent en effet de signaler la présence de tels contrôles. L’amende proposée pour ce genre de « délit » est astronomique: 3.750€ et 2 mois de prison.

Les mutuelles de fraudeurs, ces associations informelles ou les amendes sont collectivisées avec un système de cotisations mensuelles sont également fans le viseur. « Sera passible des mêmes peines, le fait de diffuser tout message incitant, notamment par la mutualisation du paiement d’éventuelles sommes sanctionnant une infraction, à ne pas respecter les dispositions réglementaires relatives à la police ou à la sûreté du transport« .

Comme à chaque fois que la droite française propose une loi approchant de près ou de loin internet, il est difficile de comprendre comment une telle loi pourrait être appliquée sérieusement…

Affiche contre la STIB à Bruxelles.

Affiche contre la STIB à Bruxelles.

Au coeur du Moyen-Orient, les populations du Rojava se sont soulevées depuis deux ans contre les forces réactionnaires qui oppressent la région depuis des décennies. Le Rojava fait aussi face à la menace des impérialistes américains et de l’OTAN, ainsi que des régimes réactionnaires et fascistes du Moyen-Orient.

Le Bataillon International de Libération regroupe des combattants communistes, anarchistes et antifascistes venus défendre le Rojava dans l’esprit des Brigades Internationales dans l’Espagne de 1936. Une campagne a été lancée en Belgique, visant à leur apporter un soutien politique et matériel en finançant l’achat une centaine de pansements hémostatiques de nouvelle génération. 60% des blessés par balle meurent d’hémorragie en attendant d’être pris en charge : ces pansements, assez onéreux, stoppent l’hémorragie rapidement en précipitant la coagulation du sang dans la plaie.

L’OCML-VP a repris cette campagne en France et a déjà programmé un meeting en ce sens. Nous appelons les autres forces révolutionnaires, communistes, anarchistes et antifascistes de France et d’ailleurs à nous contacter et à s’investir eux aussi dans cette campagne.

Poster

L’OCML Voie Prolétarienne participe à la campagne de solidarité avec le Bataillon International de Libération. A Toulouse, des points de collecte ont été mis en place pour récolter les donations.

Ces points sont les suivants:
Librairie Terra Nova, 18 rue Gambetta
Bodrum restaurant, 6 rue des Lois
Bar Le Communard, place Arnaud Bernard
Bar Le Txus, 9 rue Saint Charles

Toulouse/Rojava: Où participer à la collecte de la campagne de solidarité avec le Bataillon International de Libération ?

Les manifestants, regroupés derrière une banderole proclamant «Pour en finir avec l’état d’urgence», ont scandé «état d’urgence, état policier, on nous empêchera pas de manifester», ou encore «Assignés à résistance contre l’état d’urgence», tandis qu’un hélicoptère les survolait. Sur une pancarte, on pouvait lire «La liberté se meurt en toute sécurité» ou bien «Davos: nos urgences sont vos déchéances», en référence au Forum économique mondial qui se déroule actuellement en Suisse. Certains manifestants ont collé sur les murs des affichettes représentant une caméra de surveillance et affirmant «l’Etat nous surveille, crevons lui les yeux». D’autres, au visage caché derrière un foulard, ont peint sur les murs d’autres appels à manifester, à l’aide de bombes de peinture.

Le PCF, Lutte ouvrière, le Parti de gauche, le Nouveau parti anticapitaliste ainsi que la Fédération anarchiste, le syndicat FO et le Mouvement pour la paix, avaient appelé à ce rassemblement contre l’état d’urgence instauré après les attentats du 13 novembre. Un projet de loi pour le prolonger de trois mois après le 26 février sera présenté le 3 février en Conseil des ministres. Partis d’un quartier situé à l’ouest de Rennes, les manifestants – qui défilaient également contre le projet de transfert de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, la déchéance de nationalité et les interventions militaires en Syrie – se sont rendus jusqu’à la préfecture de Bretagne, en centre-ville, avant de repartir vers leur point de départ.

La manifestation de Rennes

La manifestation de Rennes

L’OCML Voie Prolétarienne a récemment rejoint notre campagne de soutien aux révolutionnaires internationalistes qui combattent dans le Bataillon International de Libération (IFB), aux côtés des YPG, au Rojava. Cette participation sera initiée par une soirée d’hommage à Ivana Hoffmann (une jeune révolutionnaire du MLKP tombée sous les balles islamistes en mars 2015), qui aura lieu à Toulouse le 27 février prochain.

Tous les détails de cette soirée sont disponible ici, l’intégralité des fonds récoltés sera versée à la caisse de la campagne visant à fournir des pansements hémostatiques aux internationalistes du Rojava.

L’event Facebook.

Les quatre ouvriers Ford convoqués lundi dernier par le commissariat du 15e arrondissement de Paris ont appris ce lundi que leur rendez-vous était finalement annulé et la convocation reportée. Aucune nouvelle date n’est pour l’heure prévue. Cette annulation fait suite à une demande de leur avocate qui exige que l’audition se déroule à Bordeaux. Les quatre hommes – tous syndiqués dont le candidat à la présidentielle 2012 Philippe Poutou – doivent être entendus dans le cadre de deux plaintes déposées par la direction de Ford. Il leur est reproché des dégradations qu’ils auraient commises lors des Salons de l’automobile de 2012 et de 2014 où les ouvriers de l’usine girondine ont mené des actions coup de poings.

La manifestation au salon de l’auto

La manifestation au salon de l'auto

Ce jeudi 21 janvier, avait lieu le traditionnel rassemblement royaliste au pied de la colonne Louis XVI, place Foch, près de la cathédrale. Il a été perturbé par l’intervention d’une trentaine de militants du groupe antifasciste de Nantes. Les fascistes, qui s’y étaient préparé, ont mis leurs casques et l’affrontement a commencé avec coups de poings et jets de pierre. La police est alors intervenue, faisant usage de gaz lacrymogènes.

Incidents à Nantes

Incidents à Nantes

Deux hommes considérés comme des cadres du PKK de la région de Marseille ont vu leurs peines alourdies mardi en appel à sept ans de prison pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. La cour d’appel de Paris a assorti les peines prononcées contre Oner Uludag et Ali Baki d’une interdiction définitive du territoire français.

L’enquête portait sur la « kampanya », la collecte de l’impôt révolutionnaire auprès de la diaspora kurde. En première instance, les deux principaux prévenus, accusés d’avoir projeté une action violente contre un homme qui refusait de payer la kampanya, avaient été condamnés à cinq ans de prison ferme. Le parquet, qui avait requis une peine de neuf ans d’emprisonnement, avait fait appel. Leurs sept co-prévenus avaient également été condamnés le 24 mars 2015 à des peines allant de 30 mois avec sursis à deux ans ferme. Le parquet n’avait pas fait appel pour ces derniers.

Manifestation des Kurdes de Marseille

Manifestation des Kurdes de Marseille