Joel, un membre de l’Action antifasciste du Pays-Basque (IpEH Antifaxista) passait en procès le 6 octobre dernier. Il lui était reproché d’avoir donné des coups à un manifestant homophobe de la ‘manif pour tous’. Le procureur réclame 200€ d’amendes, le verdict sera rendu le 3 novembre.

Rassemblement de soutien devant le tribunal

Rassemblement de soutien devant le tribunal

Les grévistes de la Cilam qui avaient bloqué le site de production en juillet 2014 ont été relaxés par le tribunal de Saint-Pierre. Pour rappel, 24 grévistes de la Cilam ont été assignés en justice par la direction de l’entreprise et avaient comparu le 26 septembre dernier. La direction de l’entreprise réclamait 34.000 euros aux 24 grévistes poursuivis. Le verdict est tombé vendredi matin: tous les grévistes été relaxés. Seuls deux leaders syndicaux – ne faisant pas partie de l’entreprise – ont été condamnés. Ces deux militant de l’UR 974 devront payer des amendes, à hauteur de 1000 et de 4000 euros.

Ce jeudi 9 octobre, le premier ministre du gouvernement français, Manuel Valls, était à Toulouse dans le cadre de la réforme territoriale. Un comité d’accueil l’attendait, formé de militants et de syndicalistes. Le collectif Coup pour coup était présent pour rappeler à Valls que le gouvernement français détenait Georges Ibrahim Abdallah depuis 30 ans. Ce même Valls qui, en 2013, alors qu’il était ministre de l’intérieur, avait refusé de signer l’arrêté d’expulsion de Georges Ibrahim Abdallah, condition de sa libération.

Ce samedi 11 octobre au matin se tenait une pièce de théâtre en soutien à Georges Adballah à Bordeaux, au marché des Capucins.

France: Deux initiatives pour Georges Abdallah

1.500 de membres de la communauté kurde de Marseille ont défilé mardi dans l’après-midi le long de la Canebière, avant de se disperser sur le Vieux-Port. Au cours de la manifestation, les membres de la communauté kurde de Marseille, qui défilaient pour la quatrième fois en moins de 10 jours, ont appelé à une intervention internationale en faveur de la ville de Kobané, sur le point de tomber aux mains des islamiques. Après la dispersion, un groupe de 30 à 40 personnes a pris à partie les forces de l’ordre déployées devant le consulat de Turquie, qu’elles surveillaient pendant la manifestation. Ils ont jeté des pierres et des projectiles sur le bâtiment et sur les policiers, blessant légèrement l’un d’eux. Le dispositif déployé dans le périmètre entourant le consulat a permis d’interpeller au total 15 personnes.

Marseille: Incidents et interpellations à la manifestation kurde

Thibault, facteur gréviste et militant de SUD Poste 92 à La Poste de Bois Colombes, avait été licencié lors de la récente grève des Hauts de Seine. Il ne bénéficiait pas du statut de salarié protégé n’étant ni représentant CHSCT, ni conseiller du salarié. Le Conseil des Prud’hommes de Paris vient de rendre son jugement aujourd’hui, le licenciement est annulé, la réintégration ordonnée.

Une cinquantaine de militants nationalistes et de membres de la Ligue des droits de l’Homme se sont rassemblés ce soir devant la base militaire d’Aspretto à Ajaccio pour réclamer la libération d’une dizaine de personnes, dont le batônnier d’Ajaccio et un autre avocat, qui y étaient gardés à vue. Le bâtonnier d’Ajaccio, Dominique Ferrari, et son confrère Philippe Gatti, également membre de la Ligue des droits de l’Homme, ainsi qu’une dizaine de personnes parfois proches de la mouvance nationaliste sont interrogés dans cette caserne depuis lundi matin par des gendarmes et des policiers de la sous-direcion anti-terroriste. Les investigations concernent deux attentats commis le 5 décembre 2013 contre une autre caserne de gendarmerie d’Ajaccio et un édifice militaire à Bastia.

Corse: Arrestations et rassemblement

Dans le cadre de Cinéréseau, projection du documentaire de Alaa Ashkar, « Route 60 » (ma route qui traverse du nord au sud la Cisjordanie). Cette projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur, d’un représentant de la ligue des Droits de l’Homme 33 et du Collectf « Libérons Georges 33 ». Demain mardi 7 octobre, à 20h30, au Cinéma Jean-Eustache, à Pessac.

Une manif de soutien à la Cantine des Pyrénées (ouverte en janvier 2013 et expulsée le 11 août dernier) a réuni hier samedi 200 à 300 personnes. Sous surveillance policière, la manif a été plutôt calme. Arrivé rue Piat, il est annoncé qu’un nouveau squat est ouvert, au 35 de la rue. Celui-ci doit accueillir la suite de la Cantine des Pyrénées. Une partie des manifestants entrent dans les lieux, tandis que les autres restent dans la rue.

Vers 19h, des dizaines de fourgons de CRS et de gendarmes mobiles se préparaient à l’action. À 19h40, la nouvelle Cantine était expulsée. Une cinquantaine de personnes ont été encerclées à l’extérieur par les policiers, dans une nasse. Les policiers ont carrément défoncé les portes pour virer les gens à l’intérieur. Comme souvent, l’expulsion est illégale : les flics n’ont pas voulu prendre en considération des papiers qui mentionnaient une occupation depuis plus de 48 heures.

France: La cantine des Pyrénées ré-ouverte et refermée

Le conseil des prud’hommes du mans a condamné l’entreprise Lacmé pour discrimination et rétention de salaire. L’affaire avait débuté en février 2013. Soixante salariés de cette entreprise qui fabrique des clôtures électriques avaient fait grève durant huit jours pour demander une hausse des salaires, un budget de fonctionnement pour le comité d’entreprises (CE), une meilleure complémentaire santé, davantage de chauffage dans les locaux… Une médiation avait été lancée, sans aboutir.

Depuis ce conflit social, une bataille juridique se joue entre la direction et quatre salariés – un élu à la CGT et trois syndiqués, d’anciens grévistes. Le 16 décembre, ces salariés ont déposé des requêtes au conseil de prud’hommes du Mans, en réclamant que le paiement des heures supplémentaires effectuées en 2011 et 2012 prenne en compte l’ancienneté. Par ailleurs, les salariés contestaient le retrait de leur prime d’ancienneté pendant la durée de la grève. La justice leur a donné raison sur les deux points en condamnant l’entreprise à verser les sommes correspondantes.

France: Victoire juridique des grévistes de Lacmé