Vendredi, une brigade de guérilleros a pris d’assaut un hélicoptère de la force aérienne qui effectuait une opération d’évacuation de militaires blessés après une fusillade dans les jungles de Sukma, dans le Chhattisgarh, blessant six soldats de la CRPF et un commando de la force armée aérienne. Le combat s’est déclenché alors qu’une équipe conjointe de la CRPF et de la police locale effectuait une opération dans la région de Chintagufa. D’après les autorités, l’hélicoptère a également été touché par des tirs maoïstes. Lorsque les cinq blessés étaient transportés vers le véhicule, les guérilleros ont ouvert le feu, touchant sept hommes des forces de sécurité. Selon les autorités, il semblerait également que six maoïstes aient été blessés.

Dix gardiens de la révolution Iraniens auraient été tués par les combattants du PJAK, en représailles à l’exécution de deux prisonniers politiques kurdes. Les combattants des Forces du Kurdistan oriental (HRK), la branche armée du PJAK, principal mouvement armé et populaire kurde en Iran, ont mené cette attaque le 30 octobre contre les soldats iraniens dans la zone de Akhali Boralan, dans la région de Mako. Il s’agit de la première attaque armée du PJAK depuis le cessez-le-feu conclu en 2011.

Le PJAK avait averti le régime iranien que les pendaisons de deux prisonniers politiques kurdes « ne resteront pas sans réponse ». Le 26 octobre, le régime iranien avaient exécuté Habibollah Golparipour à la prison d’Oroumieh et Reza Ismaili-Mamedi à la prison de Salmas. Gulparipour avait été condamné à mort à l’issue d’un procès qui a duré cinq minutes en mars 2010. Arrêté en septembre 2009, il avait été déclaré coupable d’« inimitié à l’égard de Dieu » en raison de sa coopération supposée avec le PJAK.

Iran: Représailles de la guérilla kurde après l’exécution de deux prisonniers politiques

La base temporaire de la compagnie de reconnaissance de la 93e Division de l’armée gouvernementale a été attaquée samedi à Sitio Guiwanon, Barangay Danao, dans la province de Masbate. Les guérilleros maoïstes ont longuement mitraillé et grenadé la base. Trois civils auraient été légèrement blessés.

Les combattants des FARC ont mené une nouvelle attaque, qui a causé la mort d’un policier dans l’île touristique de Gorgona, au large du Pacifique. Quatre policiers ont également été blessés à la suite de cette offensive menée à l’aube dans cette réserve naturelle, à une trentaine de kilomètres des côtes. Trois autres ont été portés disparus.

Par ailleurs, les FARc ont accepté de libérer le général Ruben Alzate et de ses deux accompagnateurs, un caporal et une conseillère de l’armée, capturés par la guérilla dimanche dans la province du Choco, sur la côte Pacifique, ainsi que celle de deux soldats enlevés le 9 novembre dans la province d’Arauca, près de la frontière avec le Venezuela.

Deux présumés maoïstes, dont une femme, ont été tués dans une fusillade avec les forces de sécurité après que des policiers aient organisé une descente dans un camp de transit dans le district de Bijapur, Chhattisgarh ce mardi. Agissant sur base de renseignements ayant signalé la présence de guérilleros dans les jungles de la région de Mirtoor, située à environ 400 km de la capitale de l’état, un contingent de la Special Task Force et de la police locale s’est mobilisé et s’est rendu sur place. En arrivant, les soldats ont immédiatement encerclé la zone et c’est à ce moment, d’après les autorités, que les maoïstes auraient ouvert le feu. La fusillade a duré plus de deux heures avant que les guérilleros ne battent en retraite. A l’issue de celle-ci, le site a été passé au peigne fin par les forces de sécurité qui ont découvert deux corps en uniforme naxalite. En outre, ils ont également découvert plusieurs armes, de la littérature maoïste et des explosifs.

La police du district de Gadchiroli a arrêté une jeune femme au cours d’une opération sécuritaire vendredi dernier. La guérillero, identifiée comme étant Vasanti, alias Savita Pandu Potem, est âgée de 25 ans et est accusée de 62 délits criminels. Potem a rejoint le mouvement maoïste en 2004 et fut commandant de brigade dans le district de Bijapur entre 2006 et 2010. Son mari, Madhu, était également actif et opérait dans l’Andhra Pradesh. Il est décédé en 2006. Vasanti a comparu devant un tribunal de Gachiroli qui l’a placée en détention provisoire.

Deux soldats de l’unité d’élite CoBRA de la CRPF ont été blessés ce lundi dans une fusillade entre les forces de sécurité et les maoïstes dans le district de Sukma. Le combat a eu lieu dans une forêt à proximité du poste de police de Chintagufa lorsqu’une équipe conjointe composée de soldats CoBRA et de la police locale menait une opération de contre-insurrection. Lorsque les forces de sécurité établissaient un cordon de sécurité autour de zone forestière, un groupe de guérilleros armés a ouvert le feu. Après plus d’une heure d’échange de tirs, les maoïstes ont battu en retraite après avoir blessé deux soldats. Des renforts ont immédiatement été envoyé sur place, ainsi qu’un hélicoptère pour évacuer les deux blessés. Depuis, les forces de sécurité poursuivent les recherches pour capturer ce groupe de guérilleros.

Un soldat de la CRPF a été blessé dans un combat avec des guérilleros maoïstes dans les jungle de Kasmar, situées dans le district de Gumla (Jharkhand). La fusillade, qui a débuté à l’aube ce vendredi 14 a duré une grosse partie de la journée. Les forces de sécurité, composées de soldats de la Jharkhand Jaguar, de la CRPF, et des forces CoBRA ainsi que de la police armée des districts du Gumla, du Latehar et du Lohardaga avait lancé cette opération conjointe en amont des prochaines élections locales au sujet desquelles le parti maoïste mène une vaste campagne d’appel au boycott.

La veille, toujours dans le district de Gumla, c’est un soldat de la force CoBRA qui avait été blessé par des guérilleros. La fusillade a été déclenchée par une équipe spéciale comprenant des soldats des forces Jharkhand Jaguar, CoBRA et de la CRPF ainsi que des membres de la police locale après qu’ils aient été renseignés de la présence de guérilleros dans la zone.
Apparently, a rebel has also been killed but so far no body has been found.
L’opération a commencé vers 6h du matin, et s’est intensifiée au fil de la journée. Les autorités ont annoncé qu’un membre du CPI(m) avait été abattu, mais aucun corps n’a encore été retrouvé.

Dans un autre incident significatif, deux fonctionnaires circulant dans un SUV dans une zone sous contrôle maoïste ont dû fuir sous les jets de pierres de villageois en colère.

SUV caillassé par des villageois

SUV caillassé par des villageois

Un général de l’armée a été enlevé dans l’ouest de la Colombie, probablement par les FARC. Le général Ruben Alzate a été porté disparu après des affrontements survenus dans une zone rurale près de Quibdo, la capitale de la province du Choco. Il y commandait une force spéciale anti-guérilla, la force Titan, qui regroupait des unités de la 7e Division de l’armée, des composantes des forces navales et du Commandement n°5 de l’aviation.

Il a été enlevé avec un autre militaire et une conseillère de l’armée lors d’un déplacement en civil dans le cadre de la supervisation d’un projet énergétique. La capture du général colombien survient alors que les FARC ont annoncé cette semaine avoir capturé deux soldats lors de combats dans le nord du pays. Début 2012, les FARC se sont engagées à ne plus pratiquer d’enlèvement de civils contre rançon, tout en se réservant le droit de capturer des policiers ou militaires comme des prisonniers de guerre. Les négociations de paix en cours depuis près de deux ans ont été suspendues par le gouvernement.

Colombie: Un général de la contre-guérilla capturé par les FARC

Les militaires péruviens a arrêté jeudi quatre personnes dont deux membres présumés du PCP-SL, lorsqu’une patrouille militaire a intercepté un véhicule occupé par quatre personnes après minuit, jeudi, sur une route près de la ville de Panti Tincuy dans la province de Huanta. Une courte fusillade a opposé les occupants du véhicule avec les militaires. Les militaires ont récupéré deux fusils et un pistolet.

Les forces de sécurité ont déclenché ce mardi une importante opération anti-maoïste dans le Jharkhand en vue des prochaines élections régionales. Les fonctionnaires de police de l’état ont tenu une réunion avec les hauts fonctionnaires du Chhattisgarh dans le district de Gumla, où se déroulerait des élections à partir de 25 novembre, afin d’établir un plan d’action. La guérilla maoïste a lancé un vaste appel au boycott de ces élections au Jharkhand, dont le premier tour se tiendra le 25 novembre et qui se clôtureront le 20 décembre. A l’issue de cette réunion, les autorités ont présenté une opération qui se déroulera durant toute la période des élections, et dont elles ont assuré qu’elles seraient fructueuses (!!!).