Les forces spéciales de la police et de l’armée ont mené une opération qui a débouché sur la mort de deux dirigeants maoïstes recherchés de longue date. Il s’agit d’Eleuterio Sadyaw Agmaliw alias «Omeng» et de Freddie Daileg connu sous le nom de «Poldo». Ils étaient l’objet de mandats d’arrêt pour « incendie criminel, meurtre, tentative de meurtre et rébellion ». Un troisième maoïste, non identifié, a été tué dans l’opération. Les forces de sécurité avaient repéré les maoïstes dans un lotissement de Novaliches, à Quezon City, vers 3 h 30 du matin. Les révolutionnaires ont résisté à l’opération, blessant deux policiers. Un fusil M16 avec chargeur et munitions, un revolver de calibre .38, deux grenades à main, des composants d’engins explosifs, des téléphones portables, un ordinateur portable et des documents politiques ont été saisis sur les lieux par la police.

Membres de la guérilla maoïste (archive)

 

 

Mercredi 18 décembre, des prisonniers anciens combattants FARC, détenus dans la cour 4 de la prison de La Picota à Bogotá, ont publié une série de revendications dans lesquelles ils demandent à être libérés conformément à l’amnistie négociée dans le cadre de l’accord de paix. Plus de 600 FARC restent, en effet, enfermés dans cette prison et sont menacés de transferts vers une prison étrangère à celle concernée par ces mêmes accords. Ces prisonniers auraient été torturés à de multiples reprises. La Force alternative révolutionnaire commune (le parti politique issus des FARC qui ont rendus les armes) ne reconnaît que 171 de ces prisonniers. Les autres auraient été retirés des listes d’amnistie.

Prisonniers appartenant aux FARC

Prisonniers appartenant aux FARC

Samedi, un caporal de l’armée gouvernementale a été tué et deux autres soldats ont été blessés lors d’un combat avec les combattants de la NPA dans la région d’Echague (province d’Isabela). Ces militaires, qui appartenaient au 86e Bataillon d’Infanterie, avaient été envoyés à Barangay Villa Rey à Echague après avoir reçu des informations sur la présence présumée de maoïstes. Dimanche, des éléments combinés du 31e Bataillon d’infanterie, de la 91e Compagnie de Division Reconnaissance Divisionnaire et des forces provinciales du Sorsogon ont ouvert le feu sur des maoïstes à Barangay Tugas vers 5h50 du matin. Les échanges de tirs avaient duré une heure et trente minutes avant que les guérilleros ne se retirent, laissant quatre corps sur le terrain. L’un d’eux a pu être identifié: il s’agit de Robert Estiller, alias « Cindy » ou « Meo », commandant de Sentro De Grabidad (SDG), Larangan 2, Komiteng Probinsya 3 du Comité régional du Parti de Bicol (BRPC). Le BRPC opérerait dans les villes de Bulan, Irosin, Matnog, Magallanes, Castilla et Juban, à Sorsogon.

Combattants de la NPA

 

 

Dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4, des policiers étaient en train de patrouiller dans la zone de Falls Road, un quartier républicain de Belfast, quand une grenade a été lancée contre leur Land Rover. Le véhicule s’est éloigné après l’explosion, ses occupants ne sont pas blessés. Cette attaque intervient à quelques jours des élections législatives du 12 décembre au Royaume-Uni centrées sur le Brexit. Un sujet particulièrement sensible pour l’Irlande.

Déploiement policier sur les lieux de l'attaque

Dossier(s): Reste de l'Europe Tags: ,

Jaime Padilla, 72 ans, a été appréhendé par des officiers de police et des soldats au Centre médical Cardinal Santos. Padilla, également connu sous ses pseudonymes Ka Delio et Ka Diego, dirige le bureau d’information du Parti communiste des Philippines (PCP). Une prime de 4,4 millions de pesos était offerte à qui permettait son arrestation. Rey Rafa, 30 ans; Jefren Banjawan, 26 ans, et Kay Ann Trogon, 27 ans, qui se trouvaient dans la chambre d’hôpital avec Padilla, ont aussi été arrêtés. Padilla s’était présenté à la clinique sous le nom de Jesus Capili pour suivre un traitement contre l’hypertension artérielle.

Jaime Padilla,

 

La région forestière d’Abujhmarh est depuis 40 ans un foyer de l’insurrection maoïste en Inde. Principalement peuplée par les tribus autochtones Abujhmar, vaste de 4 000 km², la région n’a jamais été cartographiée et l’administration civile indienne n’y existe pas: c’est le Parti communiste indien (maoïste) qui en a le contrôle. L’Armée de guérilla de la libération du peuple (PLGA) s’est donné les moyens de défendre la région, en bloquant les communications et en plaçant à l’avance des IED pouvant être mis à feu à l’arrivée des forces gouvernementales. C’est dans cette région que, pour la première fois depuis dix ans, les forces de sécurité indiennes ont mené une opération de contre-guérilla. La cible était un campement occupé par environ 70 à 80 maoïstes dans la région de Maad. Les combats ont duré deux jours, vendredi et samedi. Des armes à feu, des munitions et de grandes quantités d’explosifs ont été trouvées par les commandos C-60 de la police de Gadchiroli, ainsi que du matériel de formation, des publications, de la nourriture et d’autres objets. Les maoïstes ont laissés le corps de deux d’entre eux sur le terrain.

Un partie du matériel saisi par les forces de sécurité

Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

Quatre membres de la police de l’état de Jharkhand ont été tués, vendredi en fin de soirée, dans une embuscade tendue par la guérilla maoïste. Les policiers circulaient à bord d’un véhicule dans la zone dépendant du commissariat de Chandwa, lorsqu’ils ont été surpris par des tirs d’arme automatiques. Cette attaque survient alors que les autorités de l’état de Jharkhand venaient de déclarer que l’insurrection maoïste y était vaincue…

Le véahicule des policiers cibles de l'attaque

 

Dossier(s): Inde-Népal Tags: , ,

Un détachement d’une vingtaine de militaires du 20e bataillon d’infanterie s’est affronté à des combattants de la NPA, mercredi soir, à Barangay San Francisco. La fusillade a duré 10 minutes et un soldat a été tué. L’île de Samar reste un foyer de l’insurrection maoïste; c’est là qu’une embuscade a décimée il y a dix jours (voir notre article).

Combattants de la NPA

Lundi après-midi, six soldats philippins ont été tués et 23 autres blessés, dans une embuscade de la NPA sur l’île de Samarr, dans le centre-est du pays.  Trois pelotons du 14e bataillon d’infanterie évoluaient sur un terrain escarpé à Sitio Bangon, quand les guérilleros ont déclenché l’explosion simultanée de six IED. Les guérilleros, qui étaient une cinquantaine, ont ensuite ouvert un feu nourri contre les militaires qui ont répliqué. La fusillade a duré 50 minutes et les maoïstes se sont retirés avant l’arrivée des renforts.

Combattants de la NPA

 

 

Samedi 9 novembre, le corps sans vie de Carlos Arenas, un militant du parti FARC (un parti issu des Forces armées révolutionnaires de Colombie) a été retrouvé dans la municipalité de Santa Isabel à Tolima. Le même jour, le parti FARC dénonçait l’assassinat d’un autre de ses militants, Diego Fernando Campo, dans le département du Cauca, au sud-ouest du pays. Les assassinats de FARC démobilisés sont courants dans le pays (voir notre article), constituant l’une des raisons qui amène de nombreux membres et dirigeant·e·s à reprendre les armes aux cotés d’autres combattant·e·s FARC qui avaient refusé l’accord de paix (voir notre article).

Diego Fernando Campo militant du parti FARC assassiné

Diego Fernando Campo militant du parti FARC assassiné

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