Le secrétaire d’Etat à l’éducation a déclaré que le gouvernement ne supporterait plus que les enseignants refusent de reprendre leur travail, en dépit de l’émission d’une ordonnance judiciaire. « Tous les enseignants qui n’ont pas repris leurs fonctions et qui souhaitent garder leur poste doivent le faire demain (mardi), à la première heure. Si vous ne choisissez pas de rester au travail, vous vous êtes vous-mêmes licenciés. Et nous prendrons les mesures disciplinaires requises, » a-t-il déclaré hier lors d’une conférence de presse à Nairobi.

Il a indiqué que le gouvernement lancerait vendredi le processus d’embauche de nouveaux professeurs afin de réduire la charge de travail du personnel enseignant. Le gouvernement et le syndicat Kenya National Union of Teachers (KNUT) ne sont pas parvenus à un accord sur une hausse des salaires. Plus de 260.000 enseignants du primaire et du secondaire exigent une harmonisation de leur salaire avec celui des autres fonctionnaires publics, une hausse de 300% de leur paie et des indemnités de responsabilités de 30 à 50% pour les proviseurs et les professeurs principaux, ainsi qu’une augmentation des retraites du secteur.

enseignants en grève au Kenya

enseignants en grève au Kenya

La cour du travail a ordonné aux infirmiers grévistes du Kenya de reprendre leur poste. La grève avait débuté le 3 décembre, s’était étendue à tout le pays, et paralysait le fonctionnement de la plupart des hôpitaux et des établissements de santé du pays. Le gouvernement avait déclaré cette grève illégale et ordonné aux infirmiers de retourner au travail. Les grévistes sont notamment confrontés aux obstacles mis à la légalisation de leur syndicat.

Kenya: La justice contre les infirmiers grévistes

Les personnels de santé du Kenya en lutte contre leurs mauvaises conditions de travail, le sous-équipement des hôpitaux et l’indigence de leur paie, ont accepté mercredi de mettre fin à leur grève entamée le 1er mars, après avoir été reçus par le Premier ministre qui a annulé la décision de révoquer 25.000 grévistes. Leurs revendications seront examinées par un groupe de travail spécial, a déclaré le secrétaire général du Syndicat kényan de la Fonction publique. Les mesures simples seront appliquées immédiatement tandis que celles ayant des conséquences budgétaires seront examinées à partir du 1er juillet. Aucun fonctionnaire ne sera inquiété pour avoir participé à la grève et les lettres disciplinaires envoyés à certains personnels de santé ont été annulées.

Le gouvernement kényan a annoncé jeudi le licenciement de 25.000 infirmières du secteur public. Les infirmières observaient une grève depuis jeudi dernier en accusant le gouvernement de n’avoir pas appliqué des revalorisations salariales promises plus tôt. Le gouvernement kényan avait menacé mercredi de licencier les infirmières qui refuseraient de reprendre le travail.

infirmières en grève au Kenya

infirmières en grève au Kenya