Las Bambas est le plus grand investissement minier dans l’histoire du Pérou, soit un pari de 10 milliards de dollars, propriété de l’entreprise publique chinoise MMG. L’extraction du cuivre devrait y consolider la place du Pérou comme deuxième producteur mondiale de ce minerai. La population exige des garanties socio-environnementales, notamment sur la question du transport du minerai. Le projet original avait retenu l’option d’un transport par un minéroduc. Cette disposition a été remplacée par un transport par route. La poussière occasionnée par les allers-retours quotidiens de presque 300 camions de transport de minerai et des véhicules qui transportent des intrants industriels sur une route non goudronnée à quelques mètres des habitations, est la hantise des habitants.

La répression des protestations contre l’impact de ce mégaprojet situé à Apurimac a déjà entrainé la mort de quatre personnes depuis septembre 2015 (voir notre article). Ces victimes mettent en évidence les conventions qui permettent à une entreprise minière d’embaucher des services de sécurité de la police. Cette fois-ci la victime est Quintino Cerceda Huisa, 42 ans, de la communauté Choquecca, dans le district de Chalhuahuacho. Il est décédé suite à une blessure par balle dans une confrontation avec la police, survenue le vendredi 14 octobre.

Manifestation à Las Bambas

Manifestation à Las Bambas

Cinq autobus transportant des centaines de colons et escortés par des soldats israéliens ont pénétré dans le tombeau de Joseph, situé dans une zone sous contrôle palestinien, à l’est de Naplouse. Ils ont exécuté des rituels religieux, provoquant des affrontements avec les résidents palestiniens. Un manifestant de 23 ans, a été blessé par une balle en acier recouvert de caoutchouc dans la tête. Il a été transféré à l’hôpital.

A Naplouse…

A Naplouse...

La manifestation qui dénonçait hier mercredi le rejet de la violence contre les femmes, et qui a rassemblé 50.000 personnes, s’est terminée en affrontements à Temuco (Santiago du Chili). Au grand carrefour Caupolicán et Montt, un feu a été allumés et la circulation a été bloquée, ce qui a provoqué l’intervention de la police et des autopompes. Au carrefour Manuel Rodríguez et la Alameda, des groupes de manifestants masqués ont affrontés la police en lançant des cocktails Molotov..

Incidents en fin de manifestation à Santiago

Incidents en fin de manifestation à Santiago

La police sud-africaine a tiré des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes hier mercredi pour disperser les manifestants étudiants exigeant une éducation gratuite, à l’Université du Western Cape au Cap. Un garde de sécurité privée a été violemment battu par des manifestants dans le dernier affrontement et un bâtiment du campus a été incendié. L’université a déclaré qu’elle suspendait ses conférences en classe pour le reste de l’année scolaire, qui se termine en décembre.

Les protestations contre le coût de l’enseignement universitaire, prohibitif en particulier pour les étudiants noirs et devrait augmenter jusqu’à 8% l’année prochaine, ont mis en évidence la frustration aux inégalités qui perdurent, plus de deux décennies après la fin de l’apartheid. Des manifestations ont eu lieu depuis des semaines dans les universités à travers le pays (voir notre précédent article), ce qui a amené le président Jacob Zuma à former une équipe ministérielle la semaine dernière pour aborder la question.

Incidents à l’Université du Western Cape

Incidents à l'Université du Western Cape

Des manifestants se sont affrontés violemment avec la police hier mercredi soir à Athènes, dans l’un des combats les plus intenses qu’a connu cette ville depuis des années. Les manifestants se sont enfermés à l’intérieur de l’Université technique nationale d’Athènes, à Exarchia, et sont sortis seulement pour faire face à la police anti-émeute, entre 19H et 2 heures du matin. Les manifestants ont lancé des dizaines de cocktails Molotov et d’autres projectiles sur les forces de police, mis des poubelles en feu et détruits des trottoirs afin d’utiliser les morceaux de marbre comme munitions.

La police antiémeutes a utilisé des gaz lacrymogènes, spray au poivre et des grenades assourdissantes. Selon la loi grecque, cependant, les locaux universitaires sont protégés par un « asile universitaire » et les forces de police sont interdits d’entrer dans les bâtiments. L’une des principales routes de la capitale grecque a été bloqué pendant plus de quatre heures en raison de la violence. Au moins deux personnes ont été arrêtées sur les lieux.

Affrontements hier à Athènes

Affrontements hier à Athènes

La semaine internationale de solidarité avec Georges Abdallah qui va culminer avec la manifestation de Lannemezan, à laquelle notre Secours rouge enverra une délégation, bat son plein. Pour en suivre le détail rendez-vous:

Sur notre page spéciale

Sur le Facebook Free Georges Abdallah

Sur le site Libérons Georges

Semaine internationale de solidarité avec Georges Abdallah

Le 24 novembre 2015, 8 travailleurs de l’usine Goodyear de Amiens-Nord ont été condamnés à 24 mois de prison (9 fermes et 15 de sursis) et 75 000 euros d’amende (voir notre article). Les 19 et 20 octobre prochains, les 8 militants CGT de Goodyear sont convoqués devant la Cour d’Appel d’Amiens. Cette procédure judiciaire a été enclenchée par le Procureur de la République d’Amiens alors même que la direction de Goodyear avait retiré sa plainte. Ce procès interviendra trois semaines après celui des quinze salariés d’Air France jugés pour l’épisode de la « chemise arrachée ».

Des rassemblements seront organisés les 19 et 20 octobre. Liste des départ depuis la région parisienne.

Manifestation de soutien

Manifestation de soutien

La police militaire brésilienne a dispersé hier lundi à Río de Janeiro une manifestation contre la proposition d’amendement 241 à la Constitution, amendement plafonnant les dépenses publiques. L’amendement toucherait directement les secteurs de la santé et de l’éducation. La manifestation devait déboucher en face des bâtiments de Petrobras et de la Banque du développement économique et social (BNDES). Les affrontements ont commencé vers 19H30, les manifestants ont lancés des pétards et du mobilier de terrasse sur les policiers qui utilisaient des gaz lacrymogènes.

Les affrontements à Rio

Les affrontements à Rio

Dans le cadre de la semaine d’action en soutien à Georges Abdallah du 15 au 22 octobre 2016, le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31 organise à Toulouse une soirée Palestine le mercredi 19 octobre à partir de 19H. Avec: punch solidaire / grignotage / table de presse / point info Campagne réfugiés palestiniens / Atelier écriture à Georges Abdallah et aux autres prisonnier.e.s politiques / Diffusion de clips sur les mobilisations à Lannemezan et les soutiens à Georges Abdallah. Cette soirée sera l’occasion de s’inscrire au bus pour la manifestation à Lannemezan et de discuter de la campagne pour la libération de Georges Abdallah. Tout les bénéfices de la soirée seront reversés à la cagnotte de notre campagne pour les réfugiés palestiniens.

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De violents incidents ont éclaté samedi aux abords de la préfecture de Haute-Corse entre des dizaines de jeunes nationalistes cagoulés et des forces de l’ordre, en marge d’une manifestation de soutien aux prisonniers politiques, à Bastia. Tenues de peintres en bâtiment pour certains, masques à gaz pour les autres. Fusées de détresse, cocktails Molotov ont enflammé les abords de la préfecture de Bastia, peu après 16 h 30. Des heurts qui se sont propagés dans tout le centre-ville de Bastia, théâtre de violents incidents qui se sont poursuivis jusque dans la soirée de samedi. La Poste centrale a été incendiée, atteinte par des cocktails Molotov, tout comme des banques ciblées, huit véhicules, et plusieurs dizaines de poubelles.

Au départ du palais de justice de Bastia, la manifestation avait réuni quelque 4000 personnes selon les organisateurs, derrière un seul mot d’ordre : « Libertà ». Quelques jours auparavant, les trois syndicats étudiants nationalistes de l’Université de Corse – la Ghjuventù Indipendentista, la Ghjuventù Paolina et la Cunsulta di a Ghjuventù corsa – avaient appelé à la mobilisation pour dénoncer le verdict prononcé le 6 octobre dernier par la cour d’assises spéciale de Paris, à l’encontre de Nicolas Battini, Stéphane Tomasini et Ghjiseppu-Maria Verdi, en fuite (voir notre article).

Les affrontements de samedi à Bastia

Les affrontements de samedi à Bastia