Le 25 octobre les forces de sécurité ont empêché les femmes de se rassembler pour protester contre les agressions à l’acide visant les femmes et les jeunes filles devant le ministère de l’Intérieur. Elles se sont regroupées dans l’angle nord du parc Laleh à Téhéran, rue Fatemi. Les forces de sécurité ont chargé ce groupe et violement tabassé plusieurs femmes. Les agents ont arrêté des manifestantes et les ont emmenées vers des lieux inconnus.

Parmi les personnes arrêtées, l’avocate Nasrine Sotoudeh. Le régime lui avait interdit de plaider pendant trois ans parce qu’elle s’était chargée de défendre des prisonniers politiques et l’avait aussi emprisonnée pendant trois ans.

Iran: La police attaque une manifestation de femmes et enferme une avocate

De violents heurts opposaient dimanche des centaines de Palestiniens à la police israélienne déployée en nombre à Jérusalem-Est pour empêcher les « funérailles symboliques » d’Abdelrahmane Shalodi. Ce Palestinien de 21 ans a été abattu mercredi par la police après avoir jeté sa voiture sur des Israéliens attendant un tram. Sa dépouille n’a toujours pas été remise à sa famille. La justice israélienne a décidé que le corps ne serait rendu aux Shalodi qu’à la porte du cimetière où ils devront procéder à un enterrement rapide au beau milieu de la nuit, en présence d’une liste réduite de participants soumise au préalable à la police. La famille a refusé ces conditions et appelé à des « funérailles symboliques » en fin d’après-midi. Des centaines de Palestiniens ont répondu présent.

Accompagnant un cercueil vide enveloppé dans un drapeau palestinien, la foule avait à peine parcouru quelques dizaines de mètres que la police israélienne chargeait, sous des rafales de tirs de grenades lacrymogènes. Au moins un jeune Palestinien a été arrêté. Des heurts ont également éclaté en d’autres points de Jérusalem, notamment dans les quartiers de Rass al-Amoud et de Issawiya, où au moins deux mineurs arrêtés dans ce dernier quartier.

Palestine: Encore des affrontements à Jérusalem

Un jeune homme est décédé dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn) dans le contexte d’affrontements avec les gendarmes qui a suivi la manifestation de 7.000 personnes contre le projet de barrage. Les circonstances précises entourant le décès de Rémi, 21 ans, sont encore très floues. Sa mort a eu lieu dans le contexte d’affrontements avec les gendarmes vers 02H00 du matin.

A deux kilomètres environ du rassemblement, à proximité immédiate des parties du chantier qui ont commencé à être aménagées, des affrontements ont eu lieu à partir de 16 h 30 entre 100 et 150 manifestants cagoulés qui se sont affrontés à environ 200 gendarmes mobiles (renforcés en fin d’après-midi avec l’arrivée de nouveaux cars). Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Plusieurs blessés parmi les opposants étaient dénombrés.

France: Un mort lors des affrontements au barrage du Sivens

Une cinquantaine de personnes ont participé à la soirée de solidarité avec Nikos Maziotis, prisonnier de Lutte Révolutionnaire. La soirée s’est ouverte par une conférence sur les nouvelles prisons de type C en Grèce d’une intervenante de « L’assemblée anarchiste contre les prisons de type-c » d’Athènes, suivie par un message de solidarité envoyé de prison par Marco Camenisch, et clôturée par la projection du film « Entretien avec Lutte Révolutionnaire ». Notre Secours rouge remercie tous ceux qui ont aidé à cette initiative.

Bruxelles: Succès de la soirée pour Nikos Maziotis

En juillet dernier, lors des bombardements de Gaza, Alain Pojolat a déposé à la préfecture de police de Paris, au nom de l’ensemble des organisateurs, deux demande de manifestations de solidarité – qui ont été interdites. Mais les 19 et 26 juillet, à Paris, ce sont des milliers de manifestants qui ont bravé l’interdiction de manifester. Ce mercredi 22 octobre à 9h, au TGI de Paris, Alain Pojolat, comparaissait pour avoir maintenu des manifestations en dépit d’interdictions gouvernementales. Il a été relaxé.

France: Alain Pojolat relaxé

500 manifestants de la Coordination des travailleurs de l’éducation du Guerrero, exigeant la démission du gouverneur de l’Etat, membre du Parti de la révolution démocratique (PRD) ont envahi le siège du PRD à Cilpancingo (capitale du Guerero) et ont mis le feu à du matériel informatique, des documents et des portes. Les familles et les collègues des manifestants disparus d’Iguala issus de l’école normale rurale d’Ayotzinapa, mettent en cause les autorités de la région dans l’absence de résultat des recherches. Depuis dimanche, la police fédérale a pris le contrôle de 14 municipalités du Guerrero (dont Iguala) et d’une de l’Etat de Mexico, Ixtapan de la Sal, en raison des indices de connexion entre les autorités locales et le crime organisé.

Mexique: Affrontements à Chilpancingo

Les troupes israéliennes ont arrêté, dans la nuit de samedi à dimanche en Cisjordanie, 13 Palestiniens accusés de « provoquer des émeutes » et de recourir à la violence à l’encontre des colons et des forces d’occupation israéliennes. Ces habitants de Qalqilya et des villages de Ramallah, Bethlehem et Hébron, ont été mis en détention pour être interrogés.

Ces arrestations sont survenues suite à la mort d’un adolescent palestinien tué jeudi dans les heurts avec les forces israéliennes survenus tout près de Ramallah. Baha Samir Badr, âgé de 13 ans, gravement blessé par une balle à la poitrine lors de la confrontation avec des soldats israéliens dans le village de Beit Laqia, est mort quelques heures après son arrivée à l’hôpital de Ramallah.

Palestine: L’armée d’occupation tue un enfant et effectue une rafle en Cisjordanie

Des milliers de manifestants ont marché sur un boulevard côtier très fréquenté de la ville touristique d’Acapulco, vendredi, pour réclamer le retour de 43 étudiants d’un collège d’enseignement disparus. Un convoi de plus de 20 autobus du collège que fréquentaient les étudiants disparus a joint d’autres manifestants du syndicat des enseignants du Guerrero, dans le centre-ville d’Acapulco. Les 43 étudiants sont disparus il y a trois semaines, après un affrontement avec la police locale liée à un cartels de la drogue dont un dirigeant a été arrêté.

Mexique: Marche pour les étudiants disparus

Hamid Babaei, chercheur iranien, avait été condamné en 2013 à six ans de réclusion pour atteinte à la sécurité nationale. Il est depuis emprisonné à Téhéran. Désormais, c’est sa femme, Cobra Parsajoo, qui semble à son tour menacée par la justice iranienne. Plusieurs informations laissent penser qu’elle pourrait être condamnée ou avoir déjà été condamnée, hier ou aujourd’hui. Une centaine de personnes ont manifesté devant l’ambassade d’Iran.