200 fascistes participant à une manifestation anti-immigration hier à Douvres organisée par le National Front et la Ligue de défense anglaise. Une contre-manifestation a été organisée par le Réseau anti-fasciste (APN). A midi, 150 antifa ont marché sur le pub où la manifestation fasciste devait commencer. Quelques fascistes dont le dirigeant du NF du Kent, organisateur de la manifestation, ont été pris à partie. La police est intervenue rapidement pour isoler les deux groupes. Briques, bouteilles, fusées d’artifices et projectiles divers ont été échangés par les deux groupes. Plusieurs fascistes ont été blessés à cette occasion. Les renforts de police ont alors éloignés les deux groupes.
Le même jour, des dizaines de milliers de personnes ont pris part à un rassemblement dans le centre de Londres en faveur des réfugiés.

Les antifas tentent de percer un cordon policier

Les antifas tentent de percer un cordon policier

Des manifestants pro-palestiniens et pro-israéliens se sont affrontés mercredi devant la résidence du Premier ministre britannique au 10, Downing Street alors que le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu devait arriver dans l’après-midi à Londres. La police a dû séparer les deux groupes et a arrêté au moins deux manifestants après quelques légères échauffourées.

Côté pro-palestinien, ils étaient environ 400 à protester contre la visite à Londres de Benjamin Netanyahu qui doit y rencontrer David Cameron jeudi. Les manifestants scandaient des slogans comme « Arrêtez Netanyahu » ou « criminel de guerre ». En face, une centaine de militants agitaient le drapeau d’Israël. Plus de 108.000 personnes ont signé une pétition en ligne sur le site du Parlement britannique réclamant l’arrestation du Premier ministre israélien pour « crimes de guerre », notamment lors de la dernière guerre à Gaza.

Le face à face à Londres

Le face à face à Londres

Quelques dizaines de manifestants ont défilé dans les rues du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal pendant une quinzaine de minutes, hier mardi dans l’après-midi, pour dénoncer les mesures d’austérité du gouvernement québécois. Ils ont finalement été encerclés dans un kessel par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sur la rue Joliette. Pas moins de 37 personnes ont reçu un constat d’infraction en vertu du règlement P-6 pour «refus d’obtempérer», parce que la manifestation avait été déclarée illégale. L’amende s’élève à au moins 500$ canadien (380 euros) pour une première infraction.

Le kessel rue Joliette

Le kessel rue Joliette

Sous le slogan « Manech Msamheen » (pas de pardon), une manifestation était organisée par des jeunes sfaxiens et nombre de composantes de la société civile devant le siège de la banque centrale à Sfax pour protester contre la loi sur la « réconciliation économique ». Cette loi prévoit l’amnistie des hommes d’affaires fraudeurs qui verseraient une indemnité à l’état. Les forces de l’ordre sont intervenues brutalement pour disperser un sit-in non autorisé. Près de 16 blessés ont été transférés à l’hôpital pour y recevoir des soins. Plusieurs jeunes dont certains ont été blessés, ont été arrêtés avant d’être rapidement relâchés. Des responsables politiques et associatifs ont dénoncé le traitement sécuritaire répressif contre cette manifestation sous prétexte que le pays est en état d’urgence.

La manifestation à Sfax

La manifestation à Sfax

Des dizaines de milliers de Moldaves se sont rassemblés dans la capitale Chisinau (Kichinev), dimanche, pour exiger la démission du président Nicolae Timofti. La manifestation a été déclenchée suite à un scandale bancaire qui a ébranlé ce pays, l’un des plus pauvres en Europe. Un milliard de dollars (890 millions d’euros), soit 15 % du produit intérieur brut, a disparu des coffres des trois principales banques du pays. Ces trois établissements, représentant environ un tiers des actifs bancaires du pays, avaient accordé des crédits à des destinataires qui n’ont jamais été identifiés…

Entre 50.000 et 100.000 manifestants étaient rassemblés sur la place centrale de Chisinau pour exiger la démission de Timofti et un plébiscite pour choisir un nouveau chef de l’Etat, qui est actuellement élu par le parlement. Des militants du Bloc Rouge – l’aile gauche radicale du parti « Notre maison est la Moldavie » – ont tenté de forcer les portes du bureau du procureur général, provoquant des affrontements avec la police, qui a arrêté plusieurs personnes. Plusieurs personnes ont été blessées.

La manifestation de Chisinau (Kichinev)

La manifestation de Chisinau (Kichinev)

Des manifestants cagoulés ont affronté la police et construit des barricades à santiago du Chili pour l’anniversaire du coup d’État du général Pinochet. Plusieurs véhicules ont été brûlés. Au cours de la nuit de vendredi, des coups de feu ont été tiré sur les policiers des Forces spéciales devant le commissariat de police d’Huechuraba. Samedi, des groupes de manifestants ont coupé les lignes électriques et érigé des barricades à La Pincoya de Huechuraba.

A Santiago du Chili ce samedi

A Santiago du Chili ce samedi

Les agriculteurs argentins ont affrontés la police le 2 septembre à Paraná (Entre Rios), lorsqu’ils ont voulu entrer en force dans le siège du gouvernement local. Sept membres des forces de l’ordre ont été blessés par les manifestants qui ont aussi allumé des feux de pneus. Les agriculteurs argentins connaissent de grandes difficultés économiques, ils ont envahi la ville avec leur tracteur en exigeant des mesures politiques.

La manifestation à Paraná

La manifestation à Paraná

Des dizaines de militaires israéliens sont entrés dans le camp de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, pour arrêter un responsable du Jihad. Comme il n’était pas présent ou avait pu prendre la fuite, les militaires se sont approchés de la maison proche d’un responsable du Hamas, déjà emprisonné par le passé. Ils ont détruit le bâtiment mais ont été confrontés à des centaines de Palestiniens qui leur ont jeté des pierres et des cocktails Molotov. Cinq Palestiniens et un garde-frontière israélien ont été blessés. Le camp de Jénine, partiellement rasé lors de plusieurs jours d’affrontements avec l’armée israélienne en 2002 pendant la deuxième Intifada, est régulièrement le théâtre de violences entre soldats israéliens et Palestiniens. Mais les échanges de tirs de la nuit ont été d’une rare violence. Le camp, datant de 1953, est une ville dans la ville, qui abrite près de 20.000 réfugiés enregistrés.

Opération miltiaire israélienne dans le camp de Jénine (archive)

Opération miltiaire israélienne dans le camp de Jénine (archive)

Le premier tribunal administratif du contentieux de Bilbao a décidé de suspendre provisoirement deux initiatives en faveur des prisonniers de l’ETA prévues les 7 et 19 septembre prochain dans la ville basque de Bermeo. Suite à une démarche du délégué du gouvernement espagnol au Pays basque, Carlos Urquijo, le tribunal a accepté de « suspendre » notamment un repas populaire avec des produits locaux au profit des prisoniers et des réfugiés, prévu dans le cadre d’un festival approuvé par le Conseil municipal de Bermeo. Ce même Carlos Urquijo avait fait saisir un tribunal pour « crime d’apologie du terrorisme » suite à une marche pour l’amnistie des prisonniers d’ETA à Bilbao.

La marche pour l’amnistie à l’origine des poursuites judiciaires

La marche pour l'amnistie à l'origine des poursuites judiciaires

La police turque a fait usage mardi de grenades lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de canons à eau pour disperser dans le centre d’Istanbul une manifestation contre l’offensive anti-kurdes du gouvernement, procédant également à plus d’une dizaine d’arrestations. La manifestation avait débuté dans la célèbre rue Istiklal dans la partie européenne de la ville. La police est intervenue au milieu de cette rue lorsque les manifestants ont commencé à scander des slogans hostiles au pouvoir du président Erdogan et qu’ils ont protesté contre l’offensive qu’il a lancé contre les militants kurdes. Les manifestants tentaient de former une chaîne humaine jusqu’à la place Taksim.

La police a dirigé ses jets de canons à eau vers le milieu de l’avenue, dans cette zone commerciale très fréquentée, et a lancé des grenades lacrymogènes alors que les manifestants tentaient de se mettre à l’abri. 14 personnes auraient été arrêtées.

Affrontements rue rue Istiklal

Affrontements rue rue Istiklal