Les occupants de cases le long d’une nationale, à Ankadimbahoaka-Ouest, ont affronté les forces de l’ordre police de la région Analamanga venus protéger une opération démolition des habitations. Ils ont repoussé les forces de l’ordre avec des bois ronds et des planches, et ont barré la route. Tout s’est déroulé entre 5h à 7h du matin, créant un embouteillage monstre sur cet axe. Les forces de l’ordre ont lancé des bombes lacrymogènes ont été ainsi lancées pour maîtriser la situation.

Ankadimbahoaka-Ouest., lors de précédents incidents

Ankadimbahoaka-Ouest., lors de précédents incidents

La police a recouru au gaz lacrymogène et aux canons à eau pour disperser le millier de manifestants qui s’étaient rassemblés en face du siège du gouvernement à Skopje. La manifestation avait été organisée après qu’un dirigeant de l’opposition eut accusé le cabinet du Premier ministre conservateur d’avoir couvert en 2011 le meurtre d’un homme de 22 ans frappé par la police pendant les célébrations qui avaient suivi les élections. Aux cris de « Meurtriers! Meurtriers! » et réclamant la démission du gouvernement, des manifestants ont lancé des objets en direction du siège du gouvernement, brisé des vitres du bâtiment, fracassé des voitures garées à proximité et mis le feu à des poubelles. Quinze policiers figurent parmi les blessés.

Les tensions politiques sont vives en Macédoine depuis que le gouvernement a accusé en janvier le chef de l’opposition de gauche Zoran Zaev et quatre autres personnes d’avoir espionné et commis des violences à l’encontre de responsables du gouvernement. Zoran Zaev rejette ces accusations et affirme que c’est le gouvernement conservateur qui a mis illégalement sur écoute 20.000 personnes. Il a également accusé le Premier ministre d’avoir touché 20 millions d’euros de pots-de-vin d’une société chinoise dans l’octroi de contrats pour la construction de deux tronçons d’autoroute.

Affrontements à Skopje

Affrontements à Skopje

Après deux jours de trêve, les manifestants sont de nouveau descendus lundi par groupes de plusieurs centaines de personnes dans les rues de quartiers périphériques de Bujumbura, où la police tente de les cantonner pour les empêcher de faire une démonstration de force au centre-ville. Plusieurs dizaines de manifestants, rapidement dispersés par la police, ont malgré tout réussi pour la première fois à gagner la place de l’Indépendance en plein centre.

La police a lancé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes mais aussi tiré à balles réelles, parfois sans sommation, contre les manifestants dans au moins deux quartiers de la capitale, Musaga, faisant quatre morts.Pour les manifestants, un troisième mandat est contraire à l’accord d’Arusha qui avait ouvert la voie à la fin de la guerre civile (1993-2006).

Manifestation lundi à Musaga

Manifestation lundi à Musaga

La manifestation de ce jeudi était la première d’une série de journées d’actions contre l’Expo, que les opposants considèrent comme un gaspillage d’argent public dans un pays déjà surendetté et dont ils dénoncent le recours aux travailleurs précaires ou au volontariat. Le défilé s’est achevé en début d’après-midi devant la gare centrale. Une autre manifestation, plus importante, est attendue vendredi 1er mai, parallèlement à l’inauguration officielle du site. Lors de la manifestation, une vingtaine de personnes cagoulées et portant des lunettes noires ont tenté d’asperger de peinture et de briser les vitres d’une agence du groupe Manpower, partenaire officiel de l’Expo. La police s’est rapidement interposée. Des militants ont brandi des banderoles No Expo et des fumigènes colorés, perchés au-dessus d’une billetterie officielle de l’Expo dans le centre-ville.

La manifestation No-Expo à Milan

La manifestation No-Expo à Milan

A Baltimore, une fois la nuit tombée et le dispositif de surveillance mis en place par la garde nationale et la police, seules quelques arrestations pour violation du couvre-feu ont été enregistrées. Mais la police a tout de même dû employer des fumigènes et des bombes au poivre pour disperser des manifestants qui tentaient de défier le couvre-feu.
Un dispositif décrété par le gouverneur de l’Etat. Les forces de l’ordre ont également donné quelques détails sur les dégâts occasionnés la veille. Cent quarante-quatre véhicules ont été incendiés, ainsi que quinze bâtiments. Deux cent trente-cinq personnes ont été arrêtées, quinze officiers de police ont été blessés et trente-trois autres personnes ont été admises à l’hôpital pour des blessures.

Un manifestant pendant le couvre-feu à Baltimore

Un manifestant pendant le couvre-feu à Baltimore

C’est après avoir appris la mort d’un habitant de Kyabé, ville du sud du Tchad, détenu au commissariat de la ville, que des habitants en colère ont attaqué samedi 25 le commissariat, brûlant au passage un véhicule de la police. Ils se sont ensuite attaqués à la gendarmerie, où un autre véhicule des forces de sécurité a été incendié. Lorsque les manifestants ont tenté d’entrer dans la gendarmerie, les gendarmes ont tiré à balles réelles. Selon un bilan dressé samedi, tard dans la soirée, trois personnes ont été tuées, et sept autres blessées.

Les opposants au projet de loi « anti-terroriste » C-51 se sont réunis encore une fois devant les bureaux du premier ministre, aujourd’hui samedi à Ottawa. Les manifestants se sont rendu devant l’Ambassade américaine pour dénoncer le texte qui donnerait notamment au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) plus de pouvoirs pour surveiller et bloquer les complots de terrorisme, plutôt que de seulement rassembler des informations sur les suspects. D’autres manifestations ont lieu dans plus de 30 villes partout au pays, dont Montréal et Halifax.

Les partis d’opposition suggéraient des amendements, mais les conservateurs ont utilisé leur majorité au comité de la sécurité publique pour en écarter plusieurs, à l’exception de quelques-uns qui seront finalement modifiés. Parmi les modifications, le gouvernement a assoupli sa position sur la participation à des manifestations. Le gouvernement a aussi apporté un amendement au texte pour préciser le rôle et la portée des interventions du SCRS précisant qu’il n’a pas de pouvoirs policiers, donc pas de pouvoirs d’arrestation. La troisième lecture du projet de loi est prévue au retour en chambre lundi prochain, il devrait être adopté d’ici l’été.

Rassemblement à Halifax

Rassemblement à Halifax

Les forces gouvernementales ont ouvert le feu ce samedi matin sur des manifestants anti-Inde et ont tué un adolescent lors du deuxième jour de manifestations au Cachemire. Les manifestants, lançant des pierres et hurlant des slogans, s’étaient réunis samedi matin dans le village de Narbal alors que les magasin, les affaires et les transports publics avaient lancé un mouvement de grève à l’appel des séparatistes dénonçant la souveraineté de l’Inde dans la région. Les soldats ont tiré sur les manifestants, tuant le jeune homme, a déclaré l’inspecteur général de police. Toutefois, cette version est contestée par les villageois qui affirment que le jeune homme a été emmené par les forces de l’ordre et puis abattu de sang froid à l’écart des regards. Cette nouvelle vague de manifestation fait suite à la nouvelle arrestation d’un dirigeant séparatiste cette semaine, pour avoir mené une parce anti-Inde.

Affrontements au Cachemire

Affrontements au Cachemire

Chaque année, le 17 avril, le peuple palestinien célèbre la Journée du prisonnier palestinien. Elle exprime le poids, toujours plus lourd depuis 1967, d’une répression de masse qui n’a d’autre but que de casser la résistance d’un peuple. Des rassemblements sont prévus notamment en Palestine où depuis 1967, près de 800.000 Palestiniens ont été emprisonnés au moins une fois dans leur vie. Les arrestations sont quotidiennes, notamment en Cisjordanie. Aujourd’hui ils sont plus de 6.800 dans les prisons, centres d’interrogatoire et centres de détention israéliens, situés en majorité en Israël. Parmi eux, 454 sont placés en détention administrative (sans charge ni procès, renouvelable sans limitation tous les 6 mois), 238 mineurs, dont 96 âgés de moins de 16 ans.

Près de 1700 prisonniers souffrent de maladies contractées pour la plupart en prison. Ils sont tous victimes de négligences médicales délibérées, ce qui pour certains, peut les condamner à mort après leur libération. Ainsi Ja’afar Awadh, 22 ans, atteint de pneumonie depuis plus d’un an, vient de mourir quelques jours après sa libération. Depuis le début de l’occupation, 206 prisonniers sont morts pendant leur incarcération, dont 54 pour négligence médicale et 83 du fait de tortures et mauvais traitements. L’année 2015 s’annonce comme une année noire puisqu’on compte déjà plus de 1050 arrestations au 1er trimestre dont 73 femmes, 154 enfants et 319 ordres de détention administrative. Ces derniers jours, plusieurs bâtiments publics palestiniens ont été recouverts des portraits des prisonniers et notamment celui de Marwan Barghouti, député palestinien et ancien responsable du Fatah.

Journée du prisonnier palestinien.

Journée du prisonnier palestinien.