Le 14 novembre 2008, des pacifistes de Vredesactie avaient symboliquement fermé le ministère de la défense, dénonçant le ministre de la défense De Crem qui entraîne la Belgique toujours plus loin dans la guerre en Afghanistan. L’action était particulièrement inoffensive (rassemblement non-violent et peinture utilisée était lavable). Cinq ans plus tard, le 10 décembre 2013, la chambre de conseil à Bruxelles a décidé de poursuivre Vredesactie en correctionnelle, pour dégradations de biens immobiliers. Il semble que le ministre De Crem se sert de la méthode « SLAPP » (strategic lawsuit against public participation) : lancer des procédures juridiques pour réduire au silence les critiques.

Vredesactie

Rassemblement de solidarité demain jeudi 6 février à 13h30 au palais de justice sur la place Poelaert à Bruxelles. Vredesactie vous accueillera avec du café, de la soupe et de la musique. Pour plus d’informations (en néerlandais) : cliquer ici

Vredesactie

Au moins douze personnes, parmi lesquelles deux femmes et trois policiers, ont été blessés dans une confrontation entre les forces de l’ordre et une foule de villageois devant le bâtiment abritant les bureaux d’un fonctionnaire local à Titabar, dans l’état d’Assam. Scandant des slogans contre la corruption , les manifestants exigeaient surtout l’attribution promise de terres aux fermiers privés de terrains agricoles dans la région. Ils demandaient également une enquête approfondie sur la répartition de l’argent public dans différents projets d’infrastructure. C’est quand les policiers et les membres de la sécurité les ont empêché d’entrer dans le bâtiment pour y déposer leur requête que les villageois ont réagi. Les policiers ont tiré en l’air pour les disperser, tout en faisant usage de gaz lacrymogène et de leurs matraques. Les manifestants ont répliqué en jetant des pierres. Une des femmes a été grièvement blessées par un coup de matraque et a dû être hospitalisée.

Cela fait maintenant plus d’une semaine que les étudiants réunionnais manifestent pour exiger un aménagement de leur calendrier scolaire. Après un relatif retour au calme, les manifestations ont repris hier suite à l’inaction des autorités académiques. A Saint-André, les forces anti-émeutes ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser le rassemblement spontané des étudiants. Ces derniers ont mis le feu à des véhicules et à des poubelles. Au final, sept jeunes ont été interpellés. A Bras Panon, deux jeunes ont également été interpellés à l’issue d’un rassemblement. Le recteur a annoncé hier soir son intention de rencontrer une délégation d’étudiants ce mardi.

Voiture incendiée au Port, à la Réunion

Voiture incendiée au Port, à la Réunion

Les habitants des villages de Duase, Kenyase et Abirem, dans le sud du Ghana, ont organisé un vaste rassemblement ce lundi pour dénoncer la dégradation de l’état des routes et l’immobilisme des autorités locales qui laissent la situation s’aggraver. A certains endroits, les véhicules ne parviennent plus à passer du tout. Les habitants ont érigé des barrages de briques et de pneus enflammés avant que les forces de l’ordre n’interviennent. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogène, puis des balles en caoutchouc avant d’utiliser des balles réelles. Au moins, 28 personnes ont été blessées, dont deux très grièvement. Certaines personnes ont également été arrêtées, accusées d’avoir pris part à la manifestation.

Policiers anti-émeute au Ghana

Samedi soir, plus de 3000 sympathisants d’Aube Dorée s’étaient réunis dans le centre-ville d’Athènes. En marge de ce rassemblement, des dizaines de personnes avaient organisé une contre-manifestation qui a été sévèrement encadrée par la police anti-émeute. De violents heurts ont fini par opposer les policiers et les antifascistes. Au moins deux d’entre eux ont été blessés.

Policiers anti-émeute à Athènes

Policiers anti-émeute à Athènes

La société israélienne SodaStream, un fabricant d’appareils de gazéification de boissons dont l’usine est située dans une colonie israélienne en Cisjordanie occupée est sponsor du festival d’Angoulême et y tenait un bar d’eau gazéifiée et aromatisée. Brandissant des pancartes « Bulles de Sodastream, Larmes de Palestine » une quinzaine de manifestants de Charente Palestine Solidarité sont intervenus, immédiatement délogés manu militari par une vingtaine de policiers et CRS.

vs sodastream angoulême

vs sodastream angoulême

Au moins trente Palestiniens ont été blessés par des tirs de l’armée israélienne vendredi au cours d’affrontements à proximité du camp de réfugiés de Jalazone, au nord de Ramallah. Des dizaines de jeunes avaient organisé un rassemblement suivi d’une marche à l’entrée du camp pour dénoncer le meurtre, mercredi, d’un jeune de 22 ans par les forces israéliennes. Hier, les soldats ont utilisé des fusils chargés de grenailles pour tirer sur la foule. Parmi les blessés, un jeune homme de 18 ans a été touché à la nuque et est hospitalisé dans un état grave.

Heurts entre soldats israéliens et jeunes Palestiniens

Heurts entre soldats israéliens et jeunes Palestiniens

Depuis plusieurs jours, les lycéens de la Réunion mènent des actions pour réclamer un aménagement du calendrier scolaire afin de pouvoir travailler dans de meilleures conditions. Plusieurs manifestants ont eu lieu depuis lundi au Port, où elles ont été sévèrement réprimées, mais aussi à Saint-Louis et à Saint-Pierre. Cette nuit, toujours au Port, mais aussi à Saint-Denis, des jeunes ont érigé de nouvelles barricades et des barrages routiers à l’aide de poubelles incendiées, de pierres et de pneus. Partout, les policiers anti-émeute ont tiré des gaz lacrymogène pour disperser les rassemblements et les blocages, essuyant des jets de pierres en représailles. Au Port, une soixantaine de jeunes ont pris d’assaut un camion appartenant aux autorités de la ville et y ont mis le feu. Deux d’entre eux ont été interpellés.

Emeutes au Port, à la Réunion

Emeutes au Port, à la Réunion

Plusieurs manifestations de solidarité avec les Palestiniens assiégés du camp de Yarmouk ont eu lieu le 25 janvier tant des territoires palestiniens occupés en 1948 que dans le Golan ou en Cisjordanie. La manifestation qui devait démarrer de la place Manara, dans le centre-ville de Ramallah (Cisjordanie), a été bloqué par les unités anti-émeutes de l’Autorité palestinienne. Les organisateurs ont exprimé leur colère devant le silence de l’Autorité palestinienne et de l’OLP sur le massacre des réfugiés de Yarmouk piégés par la guerre civile syrienne. A Tunis et à Paris, des rassemblements de solidarité avec les réfugiés de yarmouk se sont tenus à l’appel du Secours Rouge arabe.

Palestine: La police palestinienne a empêché une manifestation pour Yarmouk

Mercredi à 15h, à l’appel de l’organisation Ghjuventu indipendentista (Jeunesse indépendantiste), soutenue par divers organismes nationalistes, près d’un millier de personnes, essentiellement des lycéens et des étudiants, se sont réunis dans la ville universitaire de Corte en Haute-Corse. Ils protestaient notamment contre l’abrogation d’une série de dispositions administratives et pour la reconnaissance de la langue corse. Pour l’occasion, la préfecture avait déployé 250 gendarmes mobiles et CRS.

Mais vers 16h, à la fin du défilé des manifestants cagoulés se sont précipité sur un barrage de CRS chargé de garder la préfecture. Une barricade de palettes et de pneus est rapidement dressée devant les grilles, et incendiée. Durant près de trois heures, des dizaines de manifestants ont lancé pierres, de cocktails Molotov sur les forces de l’ordre qui ripostaient à coups de grenades lacrymogènes. Au total, dix-sept CRS et deux gendarmes ont été blessés dont l’un sérieusement. Le commandant de la gendarmerie de Corte a dû être transporté à l’hôpital. Deux policiers en civils, pris à partie par les manifestants alors qu’ils tentaient de prendre des photos. Ils ont pu être évacués in extremis avec l’aide des pompiers.

France: Incidents en Corse