Trois Palestiniens ont été arrêtés aujourd’hui vendredi après des affrontements à Hébron, en Cisjordanie. Plusieurs centaines de personnes protestaient, comme tous les ans à la même date, contre la fermeture de la rue Shuhada, interdite d’accès depuis vingt ans à la suite du massacre de la mosquée d’Ibrahim en 1994, lors duquel un colon israélien tua 29 Palestiniens.


Affrontements à Hébron entre palestiniens et… par lemondefr

La semaine dernière, le premier ministre avait demandé un délai d’une semaine pour rétablir l’électricité dans plusieurs quartiers de Conakry où les coupures sont quasi-permanentes depuis deux mois. Hier, la population est spontanément sortie dans les rues au terme de ce délai dont les termes n’ont pas été respectés. Des milliers de manifestants ont fait face aux forces anti-émeutes déployées pour les disperser. Elles ont utilisé des gaz lacrymogène et des matraques, mais ont aussi, selon plusieurs témoins, tiré à balles réelles sur la foule. Les manifestants ont riposté par des jets de pierres, ont érigé des barricades, brûlé des pneus et renversé des poubelles sur divers axes routiers. Deux personnes ont été tuées et au moins 33 autres blessées dans les affrontements.

Emeute de l’électricité à Conakry

Emeute de l'électricité à Conakry

Des policiers marocains ont violemment dispersé un rassemblement dans la ville de Laayoune après la visite d’un ministre britannique samedi soir. Plus d’une centaine de militants, parmi lesquels de nombreuses femmes, s’étaient rassemblés dans le quartier de Maatallah pour réclamer, entre autre, la libération des prisonniers politiques saharouis. Malgré les efforts des autorités pour empêcher tout rassemblement en marge de cette visite officielle, celui-ci a bien eu lieu. Mais toutes les personnes qui ont tenté de manifesté ou de scander un slogan ont été attaqué par des policiers, principalement en civil.

Répression à Laayoune

Répression à Laayoune

Ce lundi, la population des villages d’Ihesnaouen, dans la commune de Tizi Ouzou, a entrepris de bloquer totalement la circulation d’un axe routier névralgique vers Alger. Les habitants dénoncent l’abandon d’un projet de piscine dans leur localité après avoir appris que le terrain allait être consacré à la construction d’un lieu de culte, échappant ainsi aux autorités et aux infrastructures destinées aux villageois. Les unités anit-émeutes sont intervenues en début d’après-midi pour rouvrir la route, entraînant de violents affrontements avec la foule. Plusieurs personnes ont été blessées et deux manifestants ont été arrêtés par la police.

Le 9 février 2014, à l’initiative des partis d’extrême-droite, un référendum a été tenu “pour ou contre l’immigration de masse”. La majorité des citoyens qui sont allés aux urnes ont voté en faveur de la proposition xénophobe. Lorsque les résultats ont été annoncés, des manifestations anti-racistes spontanées ont eu lieu dans différentes villes suisses.

A Zürich, dans la soirée du 9, 1.600 personnes sont descendus dans les rues en portant une banderole qui disait “Contre le racisme et la répression – solidarité internationale!”. Ils se sont rassemblés sur la place Helvetia, puis ont marché vers le centre-ville. Au pont Gessner, la police a utilisé des canons à eau pour empêcher la manif de se déplacer davantage dans le centre-ville. En conséquence, la manifestation s’est poursuivie dans le quartier 4. Dans le même temps, plusieurs vitrines de magasins ont été endommagées et des véhicules de police attaqués.

Suisse: Résistance et incidents après le referendum xénophobe

Des résidants de Baha, une petite municipalité chinoise située dans le Yunnan se sont révoltés la semaine dernière quand le patron de l’usine de produits métalliques de leur localité a refusé de les rencontrer. Ils entendaient lui faire comprendre que la situation n’est plus tenable pour eux en terme de pollution. Depuis plusieurs années, ces villageois vivent dans un épais nuage de fumée alors que l’usine rejette également de l’eau polluée dans le sol. A l’annonce du refus du patron, ils ont pris d’assaut les installations de l’usine et ont également saccagé des voitures et de l’équipement. Les autorités sont rapidement intervenues, entrainant une attaque contre le commissariat local et de violents affrontements avec les forces anti-émeute.

Emeute dans un village chinois

Emeute dans un village chinois

Le 15 février à Ispahan un grand nombre de gens, en particulier d’origine bakhtiari, ont manifesté devant le bâtiment de la radiotélévision du régime. Les forces répressives ont chargé la foule à coups de matraque et en tirant des balles en plastique et des gaz lacrymogène. Les manifestants ont répliqué à coups de pierre et en allumant des feux et incendiant trois motos des forces répressives. Ils ont également endommagé le bâtiment de la radiotélévision officielle.

A Dezfoul la foule a dressé des obstacles dans les rues et bombarde de pierres les véhicules du régime à leurs passages. De très nombreux habitants de la minorité arabe ont rejoint les Bakhtiari par solidarité. Des affrontements ont éclaté entre les jeunes et les agents du Nopo (forces dédiées au guide suprême des mollahs). Deux jeunes ont été blessés par balles. Le 15 février également dans la ville de Masjed-Soleiman, les jeunes se sont affronté aux forces répressives et ils ont incendié plusieurs véhicules. A Ahwaz, les manifestants se sont battus contre les agents de la sécurité et les agents en civil. A Izeh, poursuivant les protestations de la veille, la population est à nouveau descendue dans la rue samedi.

ispahan

ispahan

La police anti-émeute a tiré du gaz lacrymogène et des jets d’eau contre les manifestants kurdes réunis à l’occasion du 15ème ‘anniversaire’ de l’arrestation d’Abdullah Ocalan, leader du PKK. Ceux-ci s’étaient réunis à Diyarbakir, mais aussi dans plusieurs autres villes du sud-est du pays, pour exiger la libération du prisonnier. A Diyarbakir, les manifestants ont fait face aux tirs policiers par des jets de pierres et de cocktails Molotov. Des affrontements similaires ont eu lieu à Sirnak, à Cizre, à Silopi, etc.

Quelques 300 personnes s’étaient rassemblées hier après-midi à proximité du portique écotaxe de Brec’h (Morbihan) pour réclamer la gratuité des routes en Bretagne, mais aussi et surtout toujours pour dénoncer l’écotaxe. Les CRS et la gendarmerie mobile avaient interrompu la circulation sur la 2X2 voies dès 10h et s’étaient positionnés devant le portique. Quand ils ont voulu s’en approcher, les manifestants ont essuyé des tirs de gaz lacrymogène. Ils ont répliqué par des jets d’oeufs et de fusées de détresse. Un CRS et trois manifestants ont été blessés. Les forces de l’ordre ont procédé à trois interpellations.

Manifestation au portique écotaxe de Brec’h

Manifestation au portique écotaxe de Brec'h

Des milliers de Kurdes ont défilé sans incident samedi à Strasbourg pour réclamer la libération du leader du PKK Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie, et des progrès dans l’enquête sur l’assassinat de trois militantes kurdes. Les Kurdes ont choisi de manifester une nouvelle fois dans la ville du Conseil de l’Europe et du Parlement européen, quinze ans jour pour jour après l’arrestation du chef du PKK. « Libérez Öcalan », « Indépendance du Kurdistan », scandait la foule des manifestants qui avançaient derrière des banderoles clamant les mêmes slogans.