Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée a déclaré l’état d’urgence aujourd’hui jeudi 11 janvier pour deux semaines dans la capitale, après la mort d’au moins 15 personnes au cours d’une nuit de violentes émeutes. Le déclencheur a été une manifestation organisée à l’intérieur du parlement par des membres des forces de sécurité qui avaient constaté une baisse de leur salaire sans explication. Bien que le gouvernement ait rapidement promis d’y remédier, le mouvement de protestation s’est répandu comme une trainée de poudre, touchant de larges parts de la population. Des immeubles et des véhicules ont été incendiés et il y a eu de nombreux pillages. Bien que la Papouasie Nouvelle Guinée soit dotée de vastes gisements de gaz, d’or et de minerais, près de 40 % de ses neuf millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

Au moins 320 manifestants pro-palestiniens ont été arrêtés après avoir organisé une manifestation dans la ville de New York hier lundi, bloquant la circulation sur plusieurs ponts pendant plus de deux heures à l’heure de pointe. Les manifestants se sont tenus main dans la main, bloquant le trafic sortant du centre de Manhattan sur le pont de Brooklyn, le pont de Manhattan, le pont de Williamsburg et le tunnel Holland, à l’appel du Mouvement de la jeunesse palestinienne. L’objectif était d’attirer l’attention sur le génocide en cours du peuple palestinien et de dénoncer la complicité des USA.

Des manifestants pro-palestiniens sont descendus avant-hier dans les rues de Londres et des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et la police métropolitaine sur le pont de Westminster. Bloqués par la police, les manifestants ont fait un sit-in sur le pont. Les manifestants exigeaient la fin du génocide en cours depuis trois mois à Gaza et un cessez-le-feu immédiat. La manifestation n’était autorisée que dans une zone restreinte et jusqu’à 15 heures seulement.

La CGT, principale confédération syndicale d’Argentine, avait convoqué, avec d’autres organisations sociales, une manifestation contre les plans économiques du gouvernement de Javier Milei. Les affrontements ont commencé lorsque des dizaines de policiers anti-émeutes ont formé un cordon à l’intersection des avenues Corrientes et 9 de Julio pour éviter que la circulation ne soit perturbée par le flux massif de manifestants traversant la rue. Au cours des incidents, un policier a été blessé après avoir été heurté par un bus municipal et sept personnes ont été arrêtées. Par ailleurs, au milieu des émeutes, un journaliste a été frappé par derrière par un agent de la police anti-émeute. Depuis dix jours, l’Argentine applique un protocole largement critiqué, mis en œuvre par la ministre de la sécurité, Patricia Bullrich, qui interdit le blocage des voies publiques lors des manifestations. La marche de la semaine dernière, la première contre le gouvernement de Javier Milei, coïncidait avec le 22e anniversaire de la crise économique, politique et sociale de décembre 2001, qui avait conduit à la démission du président radical Fernando de la Rúa (1999-2001) et fait 39 morts parmi les manifestants.

Le soir de Noël, des centaines de manifestants pro-palestiniens sont descendus les rues de New York. Les manifestants scandaient des slogans, et ont porté sur leurs épaules la scène de la Nativité couverte de sang indiquant « Pas de joie dans le génocide » à travers la ville. Outre les slogans appelant à l’annulation de Noël, les hooligans pro-palestiniens n’arrêtaient pas de crier : «Vive l’Intifada» et « NYPD KKK, IDF, ils sont tous pareils ». Ils ont également envahi le Rockefeller Center, où se trouvent le célèbre sapin de Noël et la patinoire. Des affrontements ont éclaté sur la Cinquième Avenue, et la police a procédé à plusieurs arrestations. D’autres affrontements entre manifestants et policiers ont eu lieu près de la gare Grand Central et d’Union Square. La police a arrêté quatre manifestants pour désordre, un pour menaces et un pour graffiti. Plus tôt dans la journée, des manifestants pro-palestiniens ont organisé une manifestation devant les maisons du secrétaire à la Défense Lloyd Austin et du conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, respectivement en Virginie et à Washington, DC.

Une manifestation non autorisée d’étudiants s’est déplacé du Panthéon vers la Piazza di Montecitorio vendredi après-midi, essayant d’atteindre la Chambre et le Palais Chigi. Les forces de l’ordre ont chargé les étudiants manifestants après que certains d’entre eux auraient tenté de franchir un cordon de police.  Quelques dizaines de manifestants ont été nassés par la police anti-émeute. Les manifestants appartiennent à des collectifs autonomes romains qui protestent contre la politique du gouvernement Meloni en matière d’occupation des écoles. Les participants au cortège avaient l’intention de remettre une lettre (« Lettre des écoles occupées aux plus hautes fonctions de notre pays ») au ministre de l’Éducation, Giuseppe Valditara.

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Des heurts ont éclaté lors de la marche organisée par le Polo Obrero et d’autres organisations sociales et syndicales de la province de Buenos Aires contre les mesures d’austérité ordonnées par le gouvernement national et pour commémorer un nouvel anniversaire de la crise de 2001. Deux personnes ont été arrêtées, l’une sur Diagonal Norte et Maipú sous l’accusation d’avoir blessé un policier municipal, l’autre sur Diagonal Sur a été arrêté pour « attaque, résistance à l’autorité et blessures ». Les affrontements ont eu lieu sur Diagonal Norte, alors que les manifestants avançaient vers la Plaza de Mayo, tandis que sur l’avenue Belgrano, à la hauteur de Piedras, la police municipale a pulvérisé du gaz poivré sur les manifestants. Les arrestations s’inscrivent dans le cadre de l’application du « protocole de maintien de l’ordre public » annoncé la semaine dernière par la ministre de la sécurité, Patricia Bullrich, en vertu duquel les forces de sécurité empêchent les manifestants d’occuper la voie publique lors d’une manifestation.

Alors que le régime marocain est compromis de toutes les manières avec Israël, les Marocains ont multiplié les rassemblements de solidarité avec les Palestiniens. La dernière action de solidarité avec le peuple palestinien était un cortège de motos organisé dimanche par un groupe de jeunes brandissant des drapeaux palestiniens. Les forces de sécurité les ont encerclé, ont arraché les drapeaux palestiniens et maltraité les manifestants, faisant trois blessés parmi eux. Ce n’est pas la première fois que le régime réprime des marches de protestation dénonçant l’agression contre Gaza et exigeant la nécessité d’annuler tous les accords de normalisation conclus par Rabat avec Israël. Les forces de sécurité sont intervenus violemment à plusieurs reprises contre des manifestants, comme à Meknès ou à Taza, pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens.

L’action « Code rouge » cette année visait l’aviation avec deux cibles principales: l’aéroport d’Anvers (n°1 des jets privés) et l’aéroport de Liège (en particulier le hub d’Alibaba). Malgré des centaines d’arrestations (750 au dernier décompte, dont 320 militants ont été interpellés avant l’action à Anvers), des groupes de manifestants ont pu pénétrer dans les deux sites.

Samedi, dans la région d’Ica, une confrontation a éclaté entre des manifestants et la Police Nationale, faisant 18 blessés parmi les agents. L’affrontement a eu lieu au kilomètre 263 de l’autoroute panaméricaine lorsque quelque 200 travailleurs agricoles ont tenté d’emprunter la route panaméricaine, provoquant l’intervention de la police. Les manifestants ont résisté aux forces de l’ordre à coups de pierres et de bâtons, ce qui a entraîné l’utilisation de gaz lacrymogènes et au moins trois arrestations. Depuis jeudi dernier, des affrontements et des tentatives de blocage de la route ont été signalés. Cela coïncide avec le premier anniversaire des manifestations contre le gouvernement et la classe politique suite à la destitution de l’ancien président Pedro Castillo par le Congrès.