Un jeune palestinien a été tué hier lundi à l’aube, et 16 autres ont été blessés dont un grièvement par des balles des forces d’occupation israéliennes lors de leur incursion dans la ville de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Une importante force de l’armée d’occupation, estimée à environ 100 véhicules militaires, accompagnée d’un bulldozer, a pris d’assaut la ville depuis plusieurs directions et a fermé ses entrées. Les soldats se sont aussi répandus dans un certain nombre de quartiers de la ville, et ont déployé leurs tireurs d’élite sur les toits de certains immeubles de grande hauteur. Les soldats ont encerclé un immeuble dans le quartier Est de Jénine, forçant ses habitants à quitter leurs appartements et les ont détenus en plein air, y compris des enfants et des femmes. Le but de l’opération était de faire exploser l’appartement de Raed Hazem, qui a attaqué et tué trois Israéliens et en a blessé d’autres à Tel Aviv en avril dernier avant d’être tué.

Des affrontements ont éclaté entre les soldats d’occupation et des jeunes palestiniens dans la ville, au cours desquels, 16 Palestiniens ont été blessés par balles réelles, dont une fille qui a été touchée à la mâchoire, ainsi que deux jeunes blessés aux jambes et un autre avec éclat d’obus dans la tête. Un ambulancier, Mohammad Malaisha, a également été blessé à balles réelles au pied alors qu’il tentait d’aider un jeune blessé. Mohammed Mousa Mohammed Sabaaneh, âgé de 29 ans, a succombé à ses blessures résultants des tirs israéliens.

Mohammed Sabaaneh

Des affrontements sporadiques entre manifestants et forces de sécurité guinéennes ont éclaté lundi dans la banlieue de Conakry partiellement paralysée, un an après le coup d’Etat qui a porté les militaires au pouvoir. Le 5 septembre 2021, le colonel Mamady Doumbouya et ses forces spéciales renversaient le chef de l’Etat Alpha Condé, avant de se faire investir président. La junte a promis de remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans. Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile, rejoint par ce qu’il reste de l’opposition, a appelé à manifester lundi pour dénoncer une confiscation du pouvoir, la répression de la contestation et une instrumentalisation de la justice.

Malgré l’interdiction par la junte de tout rassemblement depuis mai et la dissolution du FNDC décrétée par les autorités en août, des manifestations éparses se sont déroulées dans des quartiers acquis à l’opposition de la banlieue de la capitale, comme Sonfonia, Wanindara, Bambeto et Hamdallaye. A Cosa, une dizaine de jeunes ont été interpellés. Dans ces lieux, les commerces ont été fermés et la circulation paralysée. Les manifestants ont essayé d’ériger des barricades, vite démantelées par les forces de l’ordre, bénéficiant par endroit d’un discret renfort de l’armée. Des dizaines de pick-ups de la police et de la gendarmerie étaient également stationnées sur la Route Le Prince, axe traversant la banlieue de la capitale et théâtre fréquent des confrontations à Conakry.

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Les Chiliens ont majoritairement rejeté, dimanche 4 septembre, le projet de nouvelle Constitution qui visait à remplacer celle héritée de la dictature d’Augusto Pinochet. Ce choix ne fait cependant que suspendre le processus de nouvelle Constitution entamé après le violent soulèvement populaire de 2019 réclamant plus de justice sociale, et dénonçant la Constitution rédigée sous le régime militaire. Suite au vote, plusieurs barricades ont été enregistrées dans la nuit de dimanche à lundi, dans différents quartiers de Santiago. Le métro a fait fermer plusieurs stations durant les manifestations et les carabiniers sont intervenus. Les affrontements ont été violents mais aucune arrestation n’avait été signalée.

Les villageois de Nandakumar dans la région de Medinipur, accusent la direction de l’école locale de détourner l’argent de la cantine scolaire. Certains élèves se plaignaient qu’on leur servait de la nourriture de mauvaise qualité, d’autres élèves de ne pas recevoir de repas de midi. Après un chahut massif et des altercations dans les locaux de l’école vendredi, les villageois se sont tournés contre les forces de police et les ont affronté.

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Deux Palestiniens ont été tués jeudi dans des affrontements avec l’armée israélienne en Cisjordanie. Un homme de 25 ans du camp de réfugiés d’Al Eïn à Naplouse a reçu une balle dans le cou tandis qu’un homme de 26 ans du camp de réfugiés de Kalandia, près de Jérusalem, a été atteint au coeur. Ils ont été tué lors de manifestations dans le camp de réfugiés de Balata à Naplouse et  dans la ville d’Al Bireh, près de Ramallah. Des affrontements ont éclaté entre des dizaines de Palestiniens et l’armée d’occupation israélienne, après l’incursion de celle-ci dans le quartier Umm al-Sharait, dans la ville d’al-Bireh, adjacente à Ramallah, pour effectuer plusieurs perquisitions dans des maisons palestiniennes. Les manifestants ont lancé des de pierres et des cocktails Molotov et les soldats israéliens ont utilisé des munitions réelles, tiré à balles en métal recouvert de caoutchouc et des grenades lacrymogènes.

Une nouvelle journée d’affrontements a eu lieu hier jeudi à l’Instituto Nacional. Quelques dizaines d’étudiants ont manifesté devant l’école, où ils ont érigé des barricades et lancé des cocktails Molotov sur les carabiniers. La manifestation a commencé à 8 heures du matin, mené par des individus portant des combinaisons blanches. Lorsque les Carabineros sont arrivés sur les lieux pour tenter de disperser les manifestations, les protestataires se sont réfugiés à l’intérieur de l’école. Les étudiants dénoncent la précarité et la misère sur le campus, liées aux problèmes d’infrastructures, à la livraison de nourriture par Junaeb, à la suspension des cours, au manque de professeurs et autres.

Des habitants de la « Jungle Salimpur » en colère ont occupé l’autoroute Dhaka-Chattogram pour protester contre la décision de l’administration d’expulser les habitations illégales de la zone, près de la route de liaison Bayezid à Chattogram. Des milliers de personnes Les manifestants ont d’abord envahi les rues près de l’Université asiatique pour femmes de la ville portuaire à midi, avant de se rendre dans le quartier de Faujdarhat. Il ont bloqué l’intersection Faujdarhat de l’autoroute la plus fréquentée du pays, vers 13 h 15 mardi, provoquant un important embouteillage. Ils ont ensuite affronté la police, qui utilisait des gaz lacrymogènes pour les faire partir, en lançant des briques. La circulation est redevenue normale vers 17 heures. Les manifestants ont exigé que la propriété des terres leur soit attribuée et ont demandé aux autorités de rétablir l’alimentation en électricité des colonies expulsées dans la zone. L’expulsion fait partie d’un plan gouvernemental visant à construire une prison, des installations sportives, un stade de cricket, une mosquée, un parc safari et à cet endroit….

 

Au moins 2 morts et 37 blessées, tel est le bilan partiel de la journée de mobilisation du 22 août à Port-au-Prince. A l’initiative de plusieurs organisations syndicales, politiques et populaires, des nombreux manifestants ont gagné les rues de la capitale pour dénoncer la remontée spectaculaire de l’insécurité, la vie chère et la pénurie du carburant sur le marché local. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule des manifestants. Des barricades de pneus usagés enflammés ont été levées sur la route nationale No2, dans la municipalité de Carrefour, sur la route de l’aéroport international de Port-au-Prince et ailleurs encore. Un militant politique a été tué par balle quand des individus armés, hostiles à la manifestation, ont fait feu en direction de la foule. Des mouvements de protestations massifs onbt également eu lieu au Cap-Haïtien (Nord), aux Cayes (Sud), à Jacmel (Sud-Est), à Miragoane (Nippes, une partie du Sud-Ouest d’Haïti), à Petit-Goâve (à 68 km au sud de Port-au-Prince).

Les populations de quartiers populaires de Mbao (dans le grand Dakar) comme la Cité Momar Marème Diop et Keur Mbaye Fall, dénoncent la négligence des autorités. Ces quartiers ont encore souffert d’inondations consécutives à des fortes pluies et à l’absence d’un système d’évacuation des eaux efficaces. Les habitants sont descendus dans les rues, ont bloqué la circulation et brûlé des pneus sur les axes stratégiques. Ces manifestants ont été dispersés par la gendarmerie mais ils ont résisté en caillassant les gendarmes.

 

 

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L’Association du personnel ministériel de l’éducation (HEMSA) avaient organisé une manifestation près de la résidence du ministre de l’éducation de l’Haryana, à Jagadhri,  dimanche. Au cours de leur manifestation, des centaines de travailleurs de l’éducation se sont dirigés vers la résidence du ministre, mais ils ont été arrêtés par les forces de police dépêchées par l’administration du district. Les travailleurs de l’éducation a pour principales revendications le transfert des employés affectés dans des lieux éloignés de leur domicile vers des postes proches, le versement d’un salaire conforme à celui de l’État du Pendjab et le retrait de la décision de fusionner des écoles. Les manifestants ont été arrêtés par des barricades placées par la police. Lorsque les manifestants ont tenté de briser les barricades par la force, la police a eu recours à des canons à eau.