La Police du Pérou a offert une récompense de 13 millions de Sol (environ 4.9 millions de dollars) pour l’arrestation de Víctor Quispe Palomino, le « camarade José ». Le « camarade José » dirige la principale force du PCP-SL: le Comité Régional Principal du Centre (CRPC), actif dans la région VRAE. Il incarne la ligne ’Proseguir’ (’continuité’) du PCP-SL opposée à toute négociation avec le gouvernement. La police estime les forces « régulières » (permanentes) du CRPC dans la région VRAE à 12 colonnes de quelques dizaines de combattants chacune. L’action du CRPC s’étend aux départements de Junín (Satipo), Ayacucho Huanta-La Mar. Il a comme base d’appui la région de Vizcatán-Huanta, et s’efforce d’étendre son action aux provinces de Tayacaja, Churcampa et auxs districts de Huachocolpa et de Surcobamaba (Huancavelica), de Chincheros, Ocobamaba et Andahuaylas (Apurimac).

Début mars, une colonne de guérilleros a été signalée dans quelques communautés de la rive droite de la rivière Mantaro (VRAE). Ils ont distribués des tracts parlant de la « déroute du révisionnisme armé d’Artemio » et annonçant que les « les cadres, les combattants et les masses du Huallaga se joindront au Comité Régional de l’Oriente (CRO), pour réaliser des actions politiques et militaires ». Ces tracts célèbrent la chute d' »Artemio », exposant qu’il a été « démasqué et battu par le développement de la victorieuse guerre populaire démocratique de résistance nationale contre le super-imperialisme yankee ». En février, une colonne de 150 guérilleros du CRPC aurait pénétré dans le Haut Huallaga pour y créer une base d’appui et y relancer la guerre populaire. 250 km séparent le Haut Huallaga de la région VRAE.

Camarade josé

Camarade josé

Un soldat gouvernemental a été tué et 9 autres ont été blessés dans une embuscade de la NPA mardi matin dans dans le village de Nagookan, (Samar Occidental). Un détachement du 34e bataillon d’infanterie a été touché pour l’explosion de deux IED, et par un tir nourri d’armes automatiques. Une autre colonne de la NAP a attaqué un détachement du 10e Bataillon de Service au village de Nueva Visaya (Mawab).

L’unité de la force spéciale anti-naxalite de l’état du Karnataka a découvert dix campements distincts occupés par des guérilleros ce week-end. Cette découverte s’est déroulée dans le cadre d’une vaste opération de ratissage au cours de laquelle une fusillade s’est déclenchée dans le village de Malavantige, à 75 kilomètres de Bangalore, la capitale de l’état. L’échange de coups de feu entre les maoïstes et la force spéciale a débuté vers 16h samedi et a duré environ une heure. Un soldat a été blessé alors que tous les guérilleros sont parvenus à échapper aux forces de sécurité. D’après les autorités, les occupants de ces dix camps seraient originaires du Kerala, du Tamil Nadu, de l’Andhra Pradesh et du Karnataka. Elles évaluent leur nombre à une vingtaine. Dans les campements, les soldats ont saisi de la littérature en différents dialectes (Telugu, Tamil,…), des manuels d’entraînement, des sacs, des vêtements, des rations de nourriture, un enregistreur audio, un sac d’ordinateur portable et une radio. Chaque camp contenait également des munitions et de nombreuses armes, ainsi que des grenades. Les autorités ont déclenché des opérations de ratissage pour tenter de capturer les guérilleros tout en se félicitant du succès du week-end. C’est la première fois que les forces de sécurité font subir un tel revers aux maoïstes dans le Karnataka.

Saisie dans un campement maoïste

Saisie dans un campement maoïste

Les soldats ont tué au moins trois guérilleros maoïstes et blessé sept d’autres pendant un combat au sud du pays. Des soldats du 68e bataillon d’Infanterie patrouillaient hier après-midi quand ils ont rencontré environ 50 guérilleros de la NPA dans le village Batang (Nord Cotabato). Les guérilleros ont offert une forte résistance, et l’armée à dû faire appel à l’artillerie lourde.

Le gouvernement péruvien a prorogé par 60 jours l’état d’urgence dans les localités de trois départements amazoniens, en raison de la présence du PCP-SL dans des divers secteurs ruraux du Huallaga. L’état d’urgence a été déclaré dans les districts de Cholón (province de Spondias), la Mousson (province de Huamalíes) et dans la province de Leoncio Prado, dans le département de Huánuco. De la même manière, dans la province de Tocache du département du San-Martin et dans la province de Padre Abad, dans le département d’Ucayali. L’état d’urgence implique la suspension des droits personnels de liberté et de sécurité, de l’inviolabilité de domicile, de la liberté de réunion et de déplacement.

Tôt lundi matin, plus de 300 guérilleros maoïstes ont déclenché une attaque simultanée contre un camp de la police et un chantier entrepris par la société Central Coalfield Limited dans le Jharkhand. Les guérilleros ont mis le feu à 29 véhicules avant l’intervention des forces de sécurité. Leur arrivée a déclenché une fusillade au cours de laquelle quatre maoïstes ont été tués. Un membre des forces de sécurité a également été blessé.

Toujours lundi mais dans le Chhattisgarh, les autorités ont annoncé avoir saisi une énorme quantité de matériel destiné à être transmis à la guérilla maoïste. Dans la nuit de dimanche à lundi, les autorités ont découvert 80 boîtes de matière première pour la fabrication de lances-roquettes et de mortiers dans un quartier animé de Raipur. Une équipe conjointe de trois états (Chhattisgarh, Andhra Pradesh et Bengale occidental) ont procédé à la saisie au cours d’une descente dans un entrepôt après avoir reçu divers renseignements en provenance de diverses sources. Les informateurs avaient signalé aux autorités que les maoïstes avaient un itinéraire d’approvisionnement vers le Bastar depuis Kolkata via Raipur. Suite à cette descente, les autorités ont également procédé à plusieurs arrestations mais ont jusqu’à présent refusé de communiquer davantage d’informations.

Un officier de l’Armée philippine a été tué dans une embuscade de la guérilla maoïste mardi matin à Sitio Manluy-a, (Barangay Tuyom, Cauayan) au cours d’une embuscade tendue par une dizaine de combattants de la NPA à un véhicule du 47e Bataillon d’Infanterie faisant route vers Barangay Basak. Par ailleurs, une unité de la 8e Division d’Infanterie s’est emparée d’une fabrique d’explosifs de la NPA la région de Paranas (Samar), lundi. Les guérilleros ont pu décrocher malgré une fusillade nourrie. Un sergent de l’armée a d’ailleurs été touché d’une balle dans la cuisse. Les militaires ont pu mettre la main sur 44 IED, 20 autres engins explosifs, un lance-roquette ; une machine-outil, des outils, des pièces et des accessoires divers.