Entre hier et aujourd’hui, les guérilleros maoïstes ont mené trois actions dans les états les plus touchés par la répression gouvernementale: le Chhattisgarh, le Bengale occidental et le Jharkhand.
La nuit dernière, un large groupe de guérilleros ont encerclé un village abritant des membres du CPI (marxiste), un parti « communiste » qui collabore au gouvernement. Ils y ont tué cinq d’entre eux avant de s’en allant en laissant des tracts expliquant leur action. La police a immédiatement lancé une chasse à l’homme dans la jungle environnante. Dans les premières heures du matin, une explosion a endommagé la ligne ferroviaire ainsi que les roues d’un train de marchandise. Enfin, un groupe de guérilleros a attaqué ce matin un commissariat de police. Une fusillade a éclaté entre les forces de l’ordre à l’intérieur du bâtiment et les maoïstes au cours de laquelle deux policiers sont morts. Une opération de ratissage a été déclenchée dans la zone afin de rattraper les guérilleros. Toutes les routes ont également été bloquées. Il semblerait qu’ils aient aussi subi des pertes, mais rien ne l’a encore confirmé.
Parallèlement, le directeur général de la BSF (Border Security Force) a annoncé ce matin qu’une enquête interne venait d’être ouverte dans son service. Les troupes de la BSF sont en effet accusées d’avoir battu et torturé de nombreux autochtones, dont des femmes, au nom de la lutte contre les maoïstes. Depuis plusieurs années en Inde, la guérilla maoïste oeuvre et se bat pour les droits de plus pauvres et pour que le gouvernement leur restitue leurs terres ancestrales.