Alors qu’il rentre chez lui le mardi 9 septembre au soir, un militant est violemment arrêté dans le couloir de son immeuble par un homme qui l’immobilise par une clé de bras. Après une trentaine de minutes d’attente assis dans les escaliers, menotté et entourés de cinq hommes cagoulés, trois officiers de police judiciaire arrivent pour lui signifier sa garde-à-vue pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit passible de 10 ans de prison ferme ». Ils l’entraînent alors dans son appartement pour procéder à une perquisition.
Après une heure de fouille, ils emportent son ordinateur, un disque dur externe, une carte SD, etc. Au final, on l’accuse d’avoir déposé une bouteille remplie d’hydrocarbure sur le parcours de la manifestation. En réalité, cela s’est révélé être du gel hydroalcoolique et sa participation n’a pas pû être démontrée. Finalement , il est poursuivi pour « refus de remettre aux autorités judiciaires la convention secrète de déchiffrement d’un moyen de cryptologie », en l’occurrence le refus de donner le mot de passe de son ordinateur suite à la perquisition. Après 48h de garde-à-vue, il est déféré et placé sous contrôle judiciaire.
