C’est en décembre 2021 que la Régie des Bâtiments a acquis un haras de 15 hectares, pour un montant de 11,7 millions d’euros. Situé juste à la sorte de Quenast, sur l’A8/E429, le haras de Wisbecq accueille la Cavalerie de la Police Fédérale jusque là hébergée sur le site de Witte de Haelen à Etterbeek. Cette acquisition par la Régie des Bâtiments permet de mettre à disposition de la Police Fédérale des infrastructures adaptées aux performances de leur Direction et de libérer dans le même temps des espaces dans la Caserne de Witte de Haelen. Le haras assure l’accueil de 150 policiers et de leurs 110 montures de réaliser leurs tâches dans des conditions idéales. Le choix d’installer la Cavalerie de la Police Fédérale ici, à Wisbecq, s’inscrit dans une réflexion plus globale de rénovation des casernes Géruzet et de Witte de Haelen. En plus des dix hectares de prairies, le domaine comprend également deux pistes intérieures et 145 boxes. Grâce à 450 panneaux solaires, des espaces intérieurs bien isolés et la collecte d’un million de litre d’eau de pluie par an via les toits, les frais de fonctionnement de ce centre équestre sont sensés être faibles.

Les cavaliers de la police se semblent pourtant enthousiastes. Un syndicat policier s’apprête à déposer un dossier auprès de l’inspection générale de la police (AIG). Selon le SNPS, il y a trop d’inconnues (notament financières) autour du nouveau haras. Et on se souvient qu’à la fête nationale, les cavaliers qui assurent l’escorte royale avaient menacé de faire grève pour que leurs frais de déplacement de Bruxelles à Wisbecq soient remboursés.

« Rien à déclarer ». Ce sont les seuls mots que nous conseillons de dire à la police lors d’un interrogatoire. Mais la curiosité à l’égard des techniques de l’adversaire est une bonne chose et nous devons naviguer entre deux erreurs classiques face à la répression : la sur-estimer ou la sous-estimer. Comment la police envisage-t-elle les interrogatoires de son côté ? Comment les prépare-t-elle ? Pourquoi y a-t-il un « bon » et un « méchant » flic dans les salles d’interrogatoire ? Ce sont à toutes ces questions que ce petit film répond. À l’aube de nouvelles mobilisations, une chose est sûre : les mois et les années qui arrivent seront remplis de résistances face à l’ordre établi, et donc de répression et de contre-insurrection. Ce film se veut donc être un outil de plus pour les militant·e·s et les collectifs qui s’organisent et se préparent contre la répression.

Projection-débat :
Vendredi 16 septembre (ouverture 18h30, projection 19h)
Au Chat Noir, 33 rue Antoine Puget, 31200 Toulouse

Entrée libre
Grignotages et boissons sur place

 

L’événement Facebook

Le 26 janvier 2022 à 9h00 l’affaire de la mort de Sabrina et Ouassim passe devant la Cour d’appel. La famille appelle à un rassemblement le jour même et à la même heure, place Poelaerts devant le palais de justice. Pour rappel, une course poursuite avec la police pour excès de vitesse avait donné lieu à la mort de Sabrina et Ouasim, les familles dénoncent depuis lors le caractère illégale de la poursuite. Le lien vers l’événement facebook