À partir du 8 septembre, Toulouse et une vingtaine de communes aux alentours vont être survolées par des drones dans le cadre d’opérations de vidéosurveillance. Cela va durer jusqu’au 8 novembre à minuit. Prétextant la présence de rodéos urbains, ces drones seront déployés dans plusieurs quartiers populaires toulousains : Empalot, Les Izards-Borderouge, Paléficat Grand-Selve, Jolimont, Roseraie, Soupetard, Bellefontaine, La Reynerie, Bagatelle – La Faourette, Les Pradettes, Les Arènes.

Lundi 8 septembre, le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’environ 80 000 gendarmes et policiers seront mobilisés mercredi 10 septembre. Il a également souligné qu’ils ne toléreront « aucun blocage, aucune violence, aucune action évidemment de boycott » et « [les policiers] devront interpeller au maximum ». Comme la semaine dernière (voir notre article), il a multiplié les appels à la « fermeté ». Par ailleurs, il entend réunir l’ensemble des préfets pour évoquer la mobilisation du 10 septembre. Ces annonces interviennent dans un climat de fébrilité des autorités françaises et visent à tenter de décourager les personnes souhaitant se mobiliser ce mercredi.

Pour se préparer aux manifestations du 10 septembre, consultez notre Guide légal pour les manifestant·e (édition française) et le film « Rien à déclarer – Sur les techniques d’interrogatoire policier ».

La police du Michigan expérimente une nouvelle technique pour arrêter les véhicules en fuite : un système de grappin. Utilisé par une soixantaine de polices locales, ce dispositif a déjà été utilisé pour arrêter 1 000 véhicules. Installé à l’avant des véhicules de police, ce grappin est vendu 5 000 dollars et permet de mettre fin aux courses-poursuites en quelques secondes. Il pourrait rapidement devenir un standard dans l’équipement des polices états-uniennes. 

Deux policiers ont été tués et un autre grièvement blessé lors d’une rencontre avec des maoïstes dans la forêt de Kedal dans le Jharkhand. La fusillade a éclaté mercredi 3 septembre lors d’une opération spéciale anti-maoïste visant le commandant en chef du TSPC (Comité Tritiya Sammelan Prastuti), Shashikant Ganjhu, dont la tête est mise à prix de 10 lakhs de roupies. 

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L’Immigration and Customs Enforcement (ICE) des États-Unis offre des primes de recrutement pouvant atteindre 50 000 dollars et une aide aux prêts étudiants aux Américains « courageux et héroïques » souhaitant contribuer à la campagne d’expulsion de l’administration Trump. L’agence espère recruter des agents d’expulsion, ainsi que des avocats, des enquêteurs et d’autres postes. Au total, l’ICE espère recruter 10 000 nouveaux employés, doublant ainsi les effectifs de l’agence alors qu’elle intensifie les expulsions à travers le pays. Cette annonce intervient alors que de larges mobilisations traversent tout le pays contre cette agence fédérale. 

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Près de 130 zones de police locale vont désormais avoir accès directement et en temps réel aux images des 8000 caméras de vidéosurveillance des gares de train présentes sur leur territoire, de même que la police fédérale. Les caméras sont celles qui se trouvent dans les bâtiments eux-mêmes, et aux alentours, sur les parkings, zones pour vélos, quais, etc.

Après l’assassinat de Nahel Merzouk par un policier en juin 2023, une vague d’émeutes et de révoltes embrase plusieurs villes de France. Suite à cela et après deux ans d’élaboration, le Directeur de la Police Nationale a publié un document le 31 juillet 2025 visant à être « un guide pratique pour la gestion des violences urbaines ». Dans celui-ci, il prône l’exclusion des journalistes en cas de confrontation. Ainsi, les journalistes ne bénéficieront d’aucun droit ni de protection s’ils couvrent une révolte suite à un crime policier, ou lors d’une manifestation dite violente.

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Cette semaine, Jakarta et plusieurs grandes villes du pays ont été le théâtre d’une série de manifestations contre les inégalités salariales et les rémunérations importantes des élus (une allocation équivalente à 10 fois le salaire minimum). Jeudi 28 août dans la soirée, un chauffeur de taxi-moto a été heurté par un véhicule de police et il est décédé des suites de ses blessures. Le lendemain, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le quartier général de la police paramilitaire à Jakarta pour protester contre la mort du chauffeur, lorsque la police a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Des centaines de chauffeurs se sont également rassemblés près du quartier général de la brigade mobile de la police à Jakarta pour exiger la justice à ce meurtre policier.