Les travailleurs de la multinationale Larfarge qui faisaient la grève de la faim devant le siège de la multinationale à Alger ont été expulsés du site par les autorités algériennes hier mercredi. Ces grévistes ont décidé il y a deux jours de camper devant Lafarge pour attirer l’attention sur leur grave situation après 52 jours de grève. Il faut rappeler aussi que ces grévistes sont licenciés depuis 1er décembre 2013. Ils entament leur 52ème jour de la grève de la faim.

Algérie: Ouvriers grévistes de la faim expulsés

Le Rapporteur général de l’Union des Syndicats des Enseignants du Togo (USET), Akéta Abalo, devait se rendre à une réunion de sa base puis se rendre à une conférence de presse de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) lorsqu’il fut interpellé par des agents en civile de la Direction générale de la police judiciaire.

Akéta Abalo

Akéta Abalo

La police sud-africaine a eu recours dimanche à des canons à eau et à des grenades assourdissantes pour disperser des manifestants dans la “ceinture du platine” près de Johannesburg après une visite mouvementée d’un ministre venu faire campagne en vue des élections du 7 mai.

Le ministre des Sports, Fikile Mbalula, (ANC) a été caillassé par des adhérents de l’AMCU (Association of Mineworkers and Construction Union), le syndicat à l’origine d’une grève de trois mois dans les mines de la région. Le ministre a dû être évacué sous escorte policière après avoir été confronté à une foule hostile dans le bidonville de Freedom Park au nord-ouest de Johannesburg. La manifestation a ensuite tourné en émeute: deux salles municipales et le domicile d’un élu de l’ANC ont été incendiés. L’AMCU exige un doublement du salaire minimum pour les mineurs pour le porter à 850 euros. Malgré 13 semaines de grève, les discussions la semaine passée avec les dirigeants des groupes miniers se sont soldées par un échec.


Afrique du Sud: Affrontements après la visite d’un ministre
Afrique du Sud: Affrontements après la visite d’un ministre

La grève chez Dimequip, entreprise spécialisée dans les équipements médicaux jetables, avait commené mardi et faisait suite à la non-reconduction d’un contrat à durée déterminée pour une travailleuse présente sous CDD successifs depuis neuf ans. Selon la CSC la direction abuserait des contrats CDD afin de pousser à la production. Un huissier de justice et les forces de l’ordre sont intervenus au piquet et la CSC a informé aujourd’hui qu’elle suspendait la grève.

Belgique: Huissiers et policiers chez Dimequip

Le 7 novembre 2012, quelques 250 ouvriers grévistes et syndicalistes de chez Ford Genk se sont rendus sur le site de l’usine Ford à Cologne où se tenait le conseil d’entreprise européen de Ford, pour protester contre la fermeture de leur usine. La police est rapidement intervenue pour les empêcher d’accéder au site et a chargé à plusieurs reprises en direction des manifestants, lesquels ont lancé des pétards. Les policiers ont répliqué à coups de matraque avant de parvenir à encercler la délégation belge.

Le tribunal de Cologne vient de fixer le premier procès des travailleurs belges Ford au 11 juin. Contre la criminalisation des conflits du travail, une manifestation est organisée le samedi 7 juin dans le centre de Cologne (RV 16H00 Alte Feuerwache Köln, Melchiorstr. 3, 50670 Köln)

Les 40.000 ouvriers de l’usine géante de chaussures de Yue Yuen, située dans le sud de la Chine, ont repris le travail. Ils étaient en grève depuis le 14 avril pour protester contre leur employeur, auquel ils reprochaient des arriérés de salaires impayés et, plus globalement, leurs conditions salariales et des carences dans leur couverture sociale. L’employeur taïwanais Yue Yuen, qui affirme être le premier sous-traitant de chaussures de sport avec 300 millions de paires produites par an, fournit notamment Nike, Adidas, New Balance, Converse, Asics ou encore Puma.

Après plusieurs jours de manifestations chaotiques devant les locaux et l’arrestation de certains ouvriers, le ministère du Travail a annoncé vendredi qu’il avait donné l’ordre à Yue Yuen de verser les arriérés de cotisations. Depuis, 80% des travailleurs auraient repris le chemin de l’usine, retour forcé au travail car les ouvriers ne croient pas que leur employeur régularisera ses versement. La police et des brigades de milices sont présentes devant et dans les locaux pour empêcher toute manifestation.

Chine: Fin de la grève sous pression policière

Le rassemblement des intermittents organisé place de la République à Paris, hier vendredi a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Les manifestants protestent contre la réforme programmée de leur statut.
Les manifestants se sont dirigées en métro à Varennes à deux pas de Matignon. A la sortie de la bouche de métro, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre et des échauffourées ont éclaté.

Dix salariés grévistes de Lisi Automotive Nomel avaient été convoqués par le tribunal de grande instance d’Argentan hier matin au sujet du blocage du site fertois. Ce dernier a rendu sa décision et contraint les grévistes à lever le blocus, sous la menace de faire intervenir les forces de l’ordre. Suite à cette décision, les délégués syndicaux et la direction se sont réunis. Durant cette réunion, les délégués ont obtenu à ce que l’augmentation de salaire de 35 € concerne tout le monde et non que les ouvriers, que la revalorisation de la prime de vacances soit de 100 € et non de 10. Il n’y aura aucune incidence pour les travailleurs grévistes ainsi que pour ceux qui sont allés devant la justice. Les grévistes ont donc repris le travail dès 8 heures ce matin.

France: Fin de la grève à Lisi Automotive Nomel

140 salariés de l’équipementier automobile Lisi Automotive Nomel à La Ferté-Frênel bloquent l’accès de l’usine depuis mardi matin. Ils bloquent les camions, mais ils n’empêchent pas les non-grévistes et les intérimaires de travailler. Douze grévistes, dont le délégué syndical (CGT), sont convoqués devant le tribunal de grande instance d’Argentan ce jeudi matin.

France: 12 grévistes de Lisi Automotive Nomel convoqués au tribunal