Les YPG et leurs alliés des QSD progressent au sud de la province de Ciziré (à l’est du Rojava). Au niveau de la gare ferroviaire de Ruwayshd, elles ne sont qu’à 45km de Deir Ezzor, alors qu’à Ayn-Issa elles sont à 48km de Raqqah.

En Europe, les YPG ont annoncé ouvrir une représentation diplomatique en République tchèque en ouvrant un nouveau site internet « YPG Europe« . Une autre représentation devrait ouvrir dans les prochains jours à Paris, le gouvernement français à d’ores et déjà annoncé qu’il ne reconnaitrait pas la représentation comme telle.

Carte de Ciziré au 31 mars 2016

Carte de Ciziré au 31 mars 2016

Samedi 4 juillet à l’aube, le Réseau des Cellules révolutionnaires (SRB) a incendié une voiture de police à l’extérieur du poste de police de Praha-Bubny. Le communiqué explique que cette action est une réponse à la répression contre les anarchistes. Depuis le 28 avril, quatre anarchistes sont détenus en Tchéquie suite à l’opération ‘Fenix’.

Une patrouilleuse incendiée en Tchéquie.

Une patrouilleuse incendiée en Tchéquie.

En mars 2013, la police tchèque menait l’opération « phénix », une opération dans le cadre de la répression de « l’extrêmisme d’extrême-gauche », à la suite de laquelle trois anarchistes restent emprisonnés. Fin juin, la police a arrêté un anarchiste russe qu’elle accuse d’avoir pris part à l’attaque au cocktail Molotov contre la maison du ministre de la défense, le 8 juin dernier. Ces arrestations sont le fruit du travail de deux policiers infiltrés, « Petr » et « Robert ». Ils avaient commencé leur travail d’infiltration en devenant membre d’un groupe très large, Voice of Anarcho pacifism puis, sur cette base approché les milieu plus radicaux.

lire le détail du récit de l’infiltration

Les deux policiers infiltrés chez les anarchistes tchèques

Les deux policiers infiltrés chez les anarchistes tchèques

Le 15 mai, une voiture de police garée devant le commissariat de la rue Hostivařska à Prague a été incendiée. L’action a été revendiquée par la Cellule M.A.P., du Réseau des cellules révolutionnaires. L’action est une riposte à la vaste opération « Phoenix » anti-anarchiste du 28 avril. Trois personnes restent incarcérées suite à cette opération, et plusieurs autres attendent en liberté une comparution au tribunal.

La voiture de police incendiée à Prague

La voiture de police incendiée à Prague

Mercredi 6 mai 2015, la police a expulsé le squat Cibulka, ouvert la première fois en 2008 (Cibulka était une ferme située dans le cinquième arrondissement de Prague). L’opération d’expulsion, qui a duré au moins deux heures, a été menée par 200 policiers équipés notamment d’un canon à eau et d’un hélicoptère, avec l’aide des pompiers… Une cinquantaine de personnes étaient sur les lieux au moment de l’expulsion. Quatre personnes étaient montées sur le toit pour empêcher ou au moins retarder l’expulsion, mais ont été forcées à descendre. Au moins douze personnes ont été arrêtées, quelques-unes blessées (quatre personnes ont été emmenées à l’hôpital).

Expulsion du squat Cibulka à Prague

Expulsion du squat Cibulka à Prague

Après une opération massive contre anarchistes, trois personnes ont été accusées de terrorisme et placés en garde à vue. Des dizaines de perquisitions ont visé des appartements privés, et le centre social « Ateneo » dans la ville de Most. Près de 20 personnes ont été arrêtées, la plupart d’entre eux seulement ont été interrogés puis libérés. Trois personnes détenues ont été accusées de tentative de terrorisme, d’autres sont officiellement sous enquête du même crime, mais ont été libérés. Comme certains serveurs ont été confisqués, ce qui affecte la plupart des sites anarchistes tchèques.

La police accuse un groupe de personnes d’avoir formé une « cellule autonome » et planifié l’attaque d’un train avec du matériel militaire ou des voitures Hyundai avec des cocktails Molotov. Ils sont considérés comme groupe parce que l’un d’entre eux aurait acheté de l’essence, d’autres auraient apporté des bouteilles. La police les relient également avec deux attaques incendiaires, notamment contre des voitures de police.

Le centre social

Le centre social

La police a tiré des gaz lacrymogènes et des flashballs contre 10.000 manifestants rassemblés à Soma, sur le lieu du drame minier dont le dernier bilan est de 301 morts. Au moins cinq personnes sont blessées. Avant l’intervention policière musclée les manifestants ont refusé de se disperser malgré les appels de la police. Ils criaient « gouvernement démission » ou encore « Ne dort pas Soma, n’oublie pas les mineurs ».

Le mercredi 20 juillet 2011, le gouvernement de République Tchèque examine la possibilité de nouvelles mesures conduisant à l’interdiction ou à la suspension de l’activité du Parti communiste de Bohême-Moravie (KSCM). Les experts du ministère de l’Intérieur ont pourtant achevé une étude juridique qui démontre qu’il y a peu de chances que le KSCM puisse être interdit. L’analyse s’est basée sur les décisions préalables de la Cour suprême. Mais le gouvernement n’a pas partagé les conclusions du rapport. Plusieurs représentants de la coalition gouvernementale ont réagi avec agacement en apprenant l’avis négatif issu de l’analyse ; ils ont déclaré que l’analyse n’est pas un document officiel, seulement une note de plus apportée au débat et doit être étayée par des documents des Services de sécurité et de renseignement. Un député de la coalition a déclaré aux médias que la question n’était pas d’interdire le KSCM, mais de suspendre ses activités jusqu’à ce qu’il renonce à son nom de « communiste ».

Comme prochaine étape, le gouvernement a demandé au Ministère de l’Intérieur de concevoir une nouvelle proposition avec comme objectif bien précis de suspendre les activités du KSCM.