Les départements de police de plusieurs ville des États-Unis installent des dispositifs de technologie de détection et de localisation des coups de feu. La dernière en date est la police de Fresno (Californie) qui a mis en service cette technologie. Les capteurs du système ont été installés fin juin. Pour calibrer le système, des policiers ont tiré de nombreux coups de feu avec différentes armes dans différents districts de la ville.

Gunshot detection technology

Gunshot detection technology

La justice veut faire passer une quarantaine de travailleurs de la centrale nucléaire de Doel au détecteur de mensonges pour trouver qui est à l’origine du sabotage qui a eu lieu en août dernier à la centrale Doel 4, dans une partie non-nucléaire du complexe. 30.000 litres d’huile s’étaient déversés des turbines, celles-ci tournant à sec ont subis des dommages graves, et chers : 30 millions d’euro.

30 travailleurs avaient été écartés, 150 nouvelles caméras de surveillance installées, le système de cartes magnétiques d’accès révisé. La justice menace à présent 40 travailleurs (ceux qui se trouvaient dans le coin à ce moment là) de les faire passer au polygraphe.

La centrale de Doel.

La centrale de Doel.

Spécialisée dans les technologie biométriques d’ultrason, l’entreprise Sonavation clame avoir mis au point une technologie capable de mêler des capteurs biométriques 3D au sein d’un verre Corning Gorilla Glass, ce qui permettrait la lecture d’empreintes digitales au travers de l’écran. L’utilisation de l’écran tactile par ultrasons avait déjà fait parler d’elle avec le Galaxy Note 4. Le module biométrique est placé directement sous l’écran. Les ultrasons sont captés via les plissures de la peau. Par ailleurs, ce lecteur d’empreintes 3D n’aura aucun problème à scanner même en cas de présence d’eau, d’huile ou juste d’humidité sur l’écran.

Le dispositif de Sonavation (ici sur un smartphone)

Le dispositif de Sonavation (ici sur un smartphone)

Parmi les « lanceurs de balles de défense », le plus connu est le flashball introduit en France en 1995. Il a été progressivement remplacé au fil des ans par le LBD (censé être plus précis), mais le terme « flashball » continue cependant d’être communément utilisé. Critiqué pour son imprécision et la gravité des blessures qu’il provoque, il occasionne de dramatiques mutilations lorsque certaines zones sensibles du corps sont touchées (visage, parties génitales, etc). Plus d’une quarantaine de graves blessures ont été recensées ces dernières années en France, ainsi qu’un décès après un tir en plein thorax. En mai dernier, l’Inspection générale de la police nationale – la police des polices – reconnaissait elle-même « un problème » avec « les armes de force intermédiaire de type LBD et flashball » (voir notre article sur ce rapport)

Dernièrement, un adolescent de 14 ans a été très gravement blessé au niveau des testicules, ce qui a provoqué l’intervention du Défenseur des Droits. Celui-ci a recommandé d’interdire purement et simplement le flashball lors des manifestations publiques et réclame, plus globalement, un moratoire général sur son usage. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur a qualifié mardi de « contre-productif » un tel moratoire : « Nous ne pouvons pas (…) nous permettre de désarmer nos forces de l’ordre ». Le ministère n’exclut toutefois pas une « adaptation de [sa] doctrine d’emploi ».

Un tir au flash-ball à Nantes, en 2009

Un tir au flash-ball à Nantes, en 2009

La boite de sécurité informatique Rook Security vient de publier un outil pour détecter les malwares développés par l’entreprise d’espionnage privée italienne Hacking Team. Rook Security annonce que les virus détectés dans les 400Go de données fuitées seront ajoutées au détecteur.

Télécharger ici. (MILANO INSTALLER – MSI WINDOWS INSTALLER PACKAGE)
– Décompresser l’archive,
– Lancer RookMilano.msi
– Touche ‘Démarrer’ et rechercher l’application ‘Rook Milano’
– Appuyer 3 fois sur Enter pour accepter les conditions d’utilisations.
– Appuyer sur d puis sur Enter pour lancer un scan profond.

La gendarmerie vient de lancer un double appel d’offres pour sélectionner deux séries de drones de surveillance et d’observation à livrer en fin d’année. Depuis plusieurs mois, les gendarmes testaient l’usage de ces engins dans leur centre d’entraînement de Saint-Astier (Dordogne). L’arrivée de ces drones intervient dans la perspective, voulue par le ministre de l’Intérieur, de filmer toutes les opérations de maintien de l’ordre. Ces engins à la signature discrète permettront de limiter l’emploi des hélicoptères pour des missions où leur utilisation n’est pas une nécessité, et surtout de les préserver. Sans parler de la réduction des coûts: un hélicoptère EC 145 représente une dépense d’environ 4700 € l’heure en exploitation, pour quelques centimes au drone. Les drones sont dévolus au renseignement pour comprendre les mouvements d’une foule et savoir où engager les forces.

Sur un plan technique, ce seront des microdrones grand public de type quadrirotor à décollage vertical et à propulsion électrique, pourvus d’un système de retour automatique sur leur point d’envol en cas d’incident. Tous seront équipés de caméras avec un zoom grossissant 10 fois, capables d’effectuer des observations à faible niveau de lumière. Le système permettra la visualisation simultanée de la vidéo d’observation et de toutes les informations qui facilitent la bonne interprétation des images. Ces images pourront être enregistrées sur un fichier et horodatées, et même géolocalisées pour les besoins d’une enquête judiciaire, par exemple. Des données cartographiques très précises devront y figurer. Le pilote du drone verra en direct ce que le drone filme. L’autonomie de vol pourrait atteindre les deux heures. Cinq autres drones, dits haut de gamme, sont aussi en cours d’acquisition. Egalement équipés de caméra et d’un système d’enregistrement des images avec géoréférencement avec cette qualité supplémentaire: ils devront être difficilement détectables.

Le lancement de la plate-forme de gestion commune des images de vidéoprotection de la zone de police de Bruxelles-Ouest (Molenbeek-Saint-Jean, Koekelberg, Jette, Ganshoren et Berchem-Sainte-Agathe) a eu lieu mardi. Cette plate-forme régionale rend possible le partage des images de vidéosurveillance des cinq communes en les centralisant sur un seul et même écran, et doit améliorer la coordination des interventions sur le terrain et le suivi des incidents en temps réel. Avec un budget estimé à 2 millions d’euros, le dispositif bénéficie de la haute définition et offre des possibilités plus étendues de manipulation à distance des caméras (zoom, panoramique à 360°, etc.)

La zone de police de Bruxelles-Ouest, qui totalise actuellement 140 caméras, est la première entité d’une plate-forme régionale en plein développement. Ce dispositif novateur s’inscrit dans le projet « Smart City » de la Région bruxelloise. Les pompiers bruxellois , Bruxelles Mobilité et d’autres zones de police suivront ce dispositif dans le courant de l’année 2016. Le Port de Bruxelles rejoindra la plate-forme d’ici 2018, période à laquelle l’ensemble des partenaires devraient avoir intégré le projet régional. Le dispositif sera géré par le CIRB (Centre d’informatique pour la Région bruxelloise) et exploité par IRISnet.

Le nouveau système de vidéosurveilance

La police du West Yorkshire teste actuellement une nouvelle technologie de contrôle des empreintes digitales qui permet de détecter la consommation de caféine, de drogues, mais aussi les traces de cosmétiques et d’autres substances. Ceci dans le but de créer un profil plus détaillé de chaque suspect. La nouvelle technologie de contrôle des empreintes digitales est en phase de test, suite à une étude de la Sheffield Halam University, et elle pourra également identifier le sexe de la personne qui a commis le crime ou déterminer si elle souffre d’une pathologie particulière, comme le cancer, par exemple. Et tout cela en seulement quelques minutes.

Le dispositif recherche les informations à l’aide d’un laser couvert d’une composante chimique connue sous le nom de matrix. Cette substance déclenche une réaction et les particules recherchées peuvent être détectées en quelques secondes. Cette technologie de contrôle des empreintes digitales pourra être utilisée et distribuée en 2017, après une période de test. Les premiers tests ont confirmé que le scanner pouvait détecter la cocaïne, la caféine et certains produits de nettoyage. L’objectif à moyen terme est de pouvoir détecter la présence d’une grande gamme d’autres substances et de pouvoir établir un profil chimique des suspects. En tenant compte des substances avec lesquelles un suspect peut entrer en contact, le pourcentage de certitude de détermination du sexe est de 85%.

Nouvelle technologie de contrôle des empreintes digitales

Nouvelle technologie de contrôle des empreintes digitales

Un ‘rootkit’, est un type de virus qui résiste à la réinstallation du système, au formatage ou même au changement de disque dur. Pour faire cela, le rootkit s’installe directement dans le BIOS de la machine (le BIOS, dans le cas des ordinateurs récents s’appelle ‘UEFI’). On sait que Hacking Team utilisait un rootkit pour s’assurer de la persistance de son virus RCS. Ainsi, même en réinstallant le système ou en changeant de disque dur, RCS poursuivait son activité.

Le rootkit de Hacking Team fonctionnait sur les UEFI de marques Insyde et AMI (American Megatrends Inc.) Pour connaître la marque de votre BIOS/UEFI, ouvrez le panneaux ‘Informations Système’ de Windows.

Le rootkit de Hacking Team doit à priori être installé directement sur la machine. La police doit donc avoir un accès physique à l’ordinateur, mais il n’est pas impossible qu’une installation à distance puisse exister. Le rootkit est téléchargé depuis une clé USB et installe trois modules dans le BIOS. Ntfs.mod donne au rootkit la possibilité de lire/écrire sur un disque dur formaté en NTFS. Rkloader.mod détecte l’évenement de démarrage de l’ordinateur pour lancer le 3e module, dropper.mod, qui contient les agents malicieux. Ces deux agents sont scout.exe et soldier.exe.

A chaque fois que l’ordinateur est redémarré, le rootkit vérifie donc que l’agent scout.exe est installé dans le répertoire /user/appdata/roaming/microsoft/windows/start menu/programs/startup/[suite de caractères]/. Deux autres agents assistent scout, soldier.exe et scoute.exe. Vous pouvez éventuellement rechercher dans votre ordinateur après ces fichiers. Notez que si vous les trouvez, vous êtes infectés, mais que si vous ne les trouvez pas, vous n’êtes pas tiré d’affaire.

La grande question est donc la suivante : comment se protéger de telles attaques ? Les rootkits sont particulièrement terrifiants puisqu’ils résistent aux formatages, réinstallations, changements de disques durs. Dans le cas de Hacking Team, quelques ‘petits’ gestes peuvent donner du fil à retordre aux espions :

  • Mettre à jour son BIOS/UEFI. Ceci est une manœuvre difficile et dangereuse. Adressez vous à quelqu’un qui s’y connait. La mise à jour permettra de patcher le BIOS contre les dernières failles de sécurité découvertes.
  • Activer la fonction SecureFlash.
  • Protéger le BIOS/UEFI par un mot de passe (si vous vous êtes toujours demandé à quoi ça pouvait bien servir, voilà).

Enfin, hormis ce rootkit, les révélations de la fuite de Hacking Team ont permis de découvrir trois failles critiques dans Adobe Flash. Vu que ce logiciel est de moins en moins utilisé aujourd’hui (la plupart des sites de vidéo n’en ont plus besoin), il devrait être désactivé et désinstallé.

L’installation des agents Scout et Soldier.

L'installation des agents Scout et Soldier.

Les e-gates, nouveaux portiques high-tech de Brussels Airport (dont nous vous parlions ici) sont tombés en panne ce dimanche, soit moins de 3 jours après avoir été inaugurés par le Ministre de l’Intérieur et le Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration. Ces portiques contrôlent les voyageurs âgés de 12 ans et plus et originaires de pays non-membres de l’Espace Schengen de façon numérique, en comparant notamment le visage avec la photo du passeport à l’aide d’un logiciel de reconnaissance faciale.

Les techniciens devant réparer l’installation ne pouvant opérer qu’à partir de ce lundi, les voyageurs ont été redirigés vers les anciens guichets.

Belgique : Les nouveaux portiques de l’aéroport auront tenu 3 jours