Après plusieurs mois d’inactivité (à part pour l’enregistrement de caméras), la cartographie collaborative du site « Lille Sous Surveillance » se remet en marche. L’inventaire des caméras sera plus régulier, ainsi que la veille locale d’infos autour du sujet.

Voire le site « Lille sous surveillance »

Lille sous surveillance

Lille sous surveillance

L’analyse des documents Snowden continue a apporter son lot d’information. Les services de renseignements des cinq pays de l’alliance « Five eyes » (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Australie) ont échafaudé un plan en 2011 et 2012 pour pirater la boutique d’applications de Google et Samsung et espionner les smartphones. L’objectif des « Five eyes » était de renforcer la surveillance des smartphones grâce à des logiciels espions implantés via l’Android Market, boutique d’applications de Google rebaptisée depuis Google Play et utilisée par les téléphones de Samsung. Il prévoyait de pirater les connections à la boutique d’applications, d’implanter des logiciels malveillants afin de récolter des données dans les smartphones. Les agences voulaient également envoyer des informations erronées à des personnes d’intérêt.

Les agences s’inquiétaient de la possibilité d’un « autre Printemps arabe », et de la contagion des mouvements populaires. Elles s’intéressaient surtout à l’Afrique, en particulier le Sénégal, le Soudan et le Congo mais elles visaient également les boutiques d’application de la France, de Cuba, du Maroc, de la Suisse, des Bahamas, des Pays Bas et de la Russie. Des failles avaient été trouvées dans le moteur de recherche UC Browser, une application du géant chinois Alibaba populaire en Chine et en Inde qui a été installée par 500 millions de personnes.

Edward Snowden

Edward Snowden

Dans son bilan de l’année 2014, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, police des police) a observé un recours « de plus en plus fréquent » aux armes non-létales face aux létales. L’IGPN préconise l’abandon de cette arme dite «intermédiaire», à l’origine de trop nombreux incidents graves lors d’intervention des forces de l’ordre. «Nous avons recommandé de ne pas le garder et de le remplacer par un nouveau lanceur de balles plus précis», a déclaré aujourd’hui jeudi la directrice de l’IGPN à l’occasion du bilan de la police des polices. D’ores et déjà, les services du ministère de l’Intérieur travaillent sur un modèle très efficace à longue distance et qui serait modifié pour être employé sur une plus courte portée.

L’année dernière, l’usage du flash-ball dans les rangs de la police a diminué puisque les fonctionnaires l’ont utilisé à 556 reprises, contre 662 l’année précédente.Dès 2010, après plusieurs cas d’éborgnements, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait recommandé «de ne plus utiliser cette arme lors de manifestations sur la voie publique, hors les cas très exceptionnels qu’il conviendrait de définir très strictement». L’IGPN a dénombré l’année dernière 567 usages de pistolet à impulsion électrique de type Taser.

flashball ou

flashball ou

Windows se prépare à commercialiser la nouvelle version de Windows 10. Pour l’instant, cette version est disponible gratuitement sous forme d’une « Technical Preview », mais les militants ne devraient pas l’utiliser puisqu’elle contient plusieurs mouchards (dont un keylogger), que Microsoft ne se cache pas d’avoir inclus sous prétexte d’utiliser les retours volontaires et involontaires des utilisateurs pour améliorer son système d’exploitation.

Dans le cadre de la mise à jour des anciennes version de Windows vers Windows 10, Microsoft a envoyé des mises à jour vers ces versions, l’une d’entre elle contient un mystérieux programme « Diagnostic Tracking Service » sur lequel Microsoft n’est pas bavard en informations : « Ce service active la récolte de données sur les problèmes des programmes de Windows ». Dans le doute, il vaut mieux désactiver ce service, ce qui est assez simple à faire. Ce programme a été installé via Windows Update sur les versions suivantes de Windows : Windows 7, Windows 8, Windows 8.1, ainsi que Windows Server 2008 et 2012.

Pour désactiver le service :

– Rechercher dans la liste des programmes « Afficher les services locaux » (simplement « Services » en anglais).

– Dans la liste des services, double-cliquer sur « Diagnostic Tracking Service ».

– Dans l’onglet « Général » de la boîte de dialogue qui vient de s’ouvrir, à la ligne « Type de démarrage », sélectionnez « désactivé ». Cliquez ensuite sur le bouton « OK ».

– Ensuite, à nouveau dans la liste des services, faites un clic-droit sur « Diagnostic Tracking Service » et cliquez sur « Arreter ». Vous pouvez ensuite fermer la fenêtre.

Capture d’écran des instructions.

Capture d'écran des instructions.

Un blogueur français a été condamné par le tribunal de grande instance de Saint-Brieux à une amende de 750€ et à supprimer les contenus incriminants de son blog. Il avait expliqué dans trois articles comment contourner certaines protections à l’aide de failles pour pouvoir s’en protéger ensuite. Le premier article traitait d’un utilitaire pour tester la sécurité d’un réseau wifi. Le second article dévoilait une dizaines de lignes de code Python visant à cracker un hash MD5, ceci n’a rien d’illégal, c’est le seul terme de ‘crack’ qui a éveillé l’angoisse du juge. Le troisième mettait en avant une petite machine, Teensy 3.0, pour démontrer l’intêret de de ne pas laisser un pc déverouillé en étant absent. Teensy 3.0 peut simuler des frappes sur un clavier, et donc taper rapidement ce qui serait nécéssaire pour compromettre une machine.

Evidemment, pour pouvoir se protéger de ces failles informatiques, il faut comprendre de quelle façon elles fonctionnent. Cette explication n’a pas convaincu le juge. Le blogueur a décidé de plaider coupable car il ne pouvait financièrement pas se permettre une longue procédure. Il a également fermé son blog, dégouté. Voir le blog.

Le blog de Krash.in

Le blog de Krash.in

150 effectifs supplémentaires vont renforcer les unités antiterroristes. Ces unités vont également être réparties dans les grandes villes de Belgique, au lieu d’une seule unité bruxelloise pour le moment. Le plan qui définit les tâches de la police en matière d’antiterrorisme sera finalisé avant l’été.

Ils étaient annoncés depuis près de deux ans. Les six FN 303 acquis (au prix tout compris de 1800 euros/pièce) par la police de Liège vont pouvoir être utilisés sur le terrain. Les lanceurs FN 303 (fabriqués par la FN Herstal) sont des armes non-létales, qui ne doivent donc ni tuer, ni blesser lourdement la personne visée. Ils sont réservés aux hommes du PAB, le Peloton anti-banditisme de la police liégeoise, une unité dont la zone opérationnelle comprend aussi les zones de police de Seraing-Neupré, Flémalle et Herstal. Elle compte une quarantaine d’hommes. Le FN 303 est un propulseur a air comprimé dont le chargeur contient 13 projectiles durcis pouvant contenir de la teinture ou un produit irritant.

Le FN 303

En 2013, Eddy Testelmans avait affirmé que l’état belge avait reçu des tuyaux de la NSA pour déjouer trois attentats en Belgique, et que ces informations avaient probablement été récoltées grâce au programme PRISM. Dans les faits, il n’en serait rien. C’est Testelmans -patron des renseignements militaires- lui même qui reconnaît ne pas savoir si cette information est vraie ou fausse puisque la source affirmant que ces 3 attentats avaient été déjoués était le gouvernement états-unien. A posteriori, rien ne prouve que ce soit le cas.

Le programme PRISM, un programme de surveillance massive, avait été révélé par Edward Snowden en 2013 et avait provoqué un énorme scandale que le gouvernement américain avait tenté d’éteindre par tous les moyens.

Plusieurs associations (Ligue des Droits de l’Homme, Progress Lawyers Network,…) ont introduit une plainte en justice contre la présence de militaires dans les rues des grandes villes belges (Bruxelles, Anvers, Liège). Ce déploiement militaire est illégal, la loi ne permettant de déployer l’armée que si deux conditions sont remplies : une menace imminente, la police régulière débordée. Aucune ne l’est.

Le Ministre de l’Intérieur a déclaré que cette loi n’était pas valable puisque c’était une décision du gouvernement « qui a toujours le droit de le faire, et certainement dans des circonstances particulières ».

Parachutistes déployés à Anvers

Développée par l’armée israélienne en 2008 pour être utilisée contre les émeutiers palestiniens, la ‘skunk’ est une substance à l’odeur nauséabonde et irrespirable décrite comme « au croisement entre un animal mort et des excréments humains ». Apparemment non-toxique, un militaire israélien déclare dans une vidéo « Vous pouvez en boire, mais vous ne le voulez pas ».La Skunk est aspergée grâce à une auto-pompe, et une fois dispersée, elle ne peut être nettoyée qu’avec un savon bien spécifique : toute autre tentative de nettoyage ne fera qu’exacerber l’odeur infecte.

Comme à chaque fois qu’une de ces armes « non-létales » est créée, ses ingénieurs se félicitent d’empêcher que les armes non-létales utilisées précédemment -et finalement létales- puissent ne plus être utilisées. Plusieurs armes puantes comme celle là ont été développées par les armées américaine et israélienne, mais la skunk est la première qui est apparemment suffisamment non-toxique pour absorber leurs propres foules avec. La skunk est composée d’un mélange de carbonades de soude et d’acides aminés.

Plusieurs villes américaines ont commencé à faire des stocks de skunk alors que de graves émeutes secouent plusieurs grandes villes américaines.

Sur cette vidéo, on voit la première utilisation de la skunk, en Palestine.


Israeli Skunk Spray Weapon par zzinn

Dispersion de manifestants à Gaza à l’aide de la skunk.

Dispersion de manifestants à Gaza à l'aide de la skunk.