Nous poursuivons notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE avec le projet FESTOS (Foresight of evolving security threats posed by emerging technologies )

Le projet FESTOS a pour objectifs d’identifier et d’évaluer l’évolution de menaces à la sécurité due à l’utilisation des technologies émergentes et de nouvelles connaissances scientifiques et de proposer des moyens de réduire ces possibilités. Cette étude se base sur différents champs d’applications tels que les nanotechnologies, les biotechnologies et les technologies de l’information, ainsi que les possibilités qui pourraient résulter de l’association de ces technologies. FESTOS travaille sur 1. l’identification de nouvelles menaces technologiques potentielles, 2. l’évaluation de menaces émergentes et l’élaboration de scenarios possibles ainsi que des indicateurs appropriés d’alertes précoces, 3. des mesures de prévention et des recommandations légales.

FESTOS étudie les moyens possibles de prévention et de mesures légales dans un contexte de compromis entre les besoins de sécurité et de liberté de recherche et de connaissance. Le projet est coordonné par l’Interdisciplinary Center for Technology Analysis and Forecasting (ICTAF) situé à Tel-Aviv en partenariat avec des centres d’étude de Finlande, Pologne, Grande-Bretagne et Allemagne. Le projet a été lancé en 2009 avec un budget de 1.200.00 € dont ± 800.000€ financé par l’UE.

voir le site de FESTOS

Les programmes sécuritaires de l’UE (5): FESTOS

Nous poursuivons notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE avec le projet CPSI: Changing Perceptions of Security and Interventions (Changer les perceptions sur la sécurité et les interventions)

Son objectif est de fournir aux autorités une méthodologie pour collecter, quantifier, organiser, rechercher, analyse, interpréter et surveiller les données sur la sécurité réelle et perçue: 1) en développant un modèle conceptuel de sécurité réelle et perçue et leurs déterminants, 2) en concevant une méthodologie de collecte et de traitement de données liées à la sécurité. 3) en créant une réserve de données dans le but de stocker les données récoltées et 4) en réalisant une étude de validation pour tester le modèle, la méthodologie et la réserve de données.

L’essence de ce projet a un fondement psychologique: son modèle conceptuel se base sur des facteurs liés à chaque individu qui perçoit la sécurité en fonction des caractéristiques spécifiques (style de vie, etc.). Le projet travaille également sur des bases sociologiques et de cultures nationales en examinant les relations entre l’opinion publique et les médias et en analysant les cultures nationales de sécurité. Les coordinateurs du projet alimentent actuellement une réserve des données de crimes déclarés, de résultats d’une enquête sur la sécurité perçue et les analyses des médias concernant des crimes et la sécurité. Cela permettra de valider le modèle conceptuel. Le projet lancé en 2008 est coordonné par Nederlandse organisatie voor toegepast natuurwetenschappelijk onderzoek. Son coût est de 2.700.000€ dont 2.165.000€ sont financé par l’UE.

Le premier prototype réussi de moto volante vient de voir le jour. Limité (car trop dangereuse) à une vitesse de 50kmh et à une hauteur de 4 mètres, l’engin est propulsé en l’air par 2 rotors tournés vers le sol et essentiellement controlée par l’orientation du corps, à la manière d’un vélo. Si des pistes éventuelles de commercialisation dans l’agriculture (pour arroser des champs de pesticide, par exemple) sont évoquées par Aerofex, c’est aussi le secteur de la répression qui intèrèsse la firme porteuse du projet. « Pensez aux avantages de sillonner les frontières sans devoir emprunter une route » déclare la firme sur son site.

En guise de feuilleton de l’été, nous vous présentons les programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE en cours. 3e épisode, EFFISEC (Efficient integrated security checkpoints).

L’objectif d’EFFISEC est de livrer aux autorités chargées du contrôle des frontières des équipements technologiques de haut niveau pour un contrôle rapide et efficaces des personnes, des bagages et des véhicules. Pour ce faire, EFFISEC intègre les technologies existantes et complémentaires (biométrie, e-documents, la reconnaissance de signal et l’analyse d’image, détection de substances, etc). Il tiendra compte de la dimension légale (protection de la vie privée) et constituera un pas vers la standardisation des procédures et équipements dans l’UE.

EFFISEC proposera des résultats sous forme de prototypes prêts à un développement industriel pour un déploiement massif entre 2014 et 2020 dans les points de contrôle des frontières terrestres et maritimes, dans les gares et les aéroports de l’UE. EFFISEC se concentrera sur quatre problèmes-clés techniques : documents et contrôle d’identité, détection de substances illicites, surveillance vidéo et communications sécurisées. Le pilote du projet est le groupe privé français SAGEM SÉCURITÉ, il projet coûtera 16.300.000 € dont 10.000.000 € financés par l’UE.

En guise de feuilleton de l’été, nous vous présentons les programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE (petit nom : FP7) en cours (il s’échelonne de 2007 à 2013).

ADABTS (Automatic Detection of Abnormal Behaviour and Threats in crowded Spaces – Détection automatique de comportement anormal et de menaces dans des espaces fréquentés) a été lancé en 2009 et développe des modèles de comportements anormaux et menaçants et des algorithmes pour la détection automatique de tels comportements ainsi que les déviations de comportements normaux dans le traitement de surveillance.

Le programme développera de nouvelles méthode ou en adaptera des existantes (développées notamment pour les casino) afin de détecter et suivre les personnes dans des environnements complexes, incluant des groupes ou des foules, pour développer des systèmes de surveillance efficaces d’un coût raisonnable. Le coût de ce programme, coordonnée par Totalförsvarets forskningsinstitut (Swedish Defence Research Agency), est de 4.500.000€ dont 3.200.000€ financé par l’Union Européenne.

Programmes sécuritaires de l’UE (2): ADABTS

Le Sypol (Syndicat Policier) a finalement réagit aux déclarations du Comité P et de la LDH qui dénonçaient un sage du Spray aux poivre trop souvent et sans le déclarer. « Il s’agit aussi d’un appel à la délation adressé à tous les malfaiteurs contre qui les policiers ont dû utiliser cette arme, non létale rappelons-le […] on peut dire que la police utilise trop peu souvent son armement, le pepper spray en l’occurrence, si on considère la parcimonie du nombre d’usages : 120 pour 1027 agressions ayant entraîné des coups et blessures volontaires aux forces de l’ordre ».

Une bombonne de Pepper Spray

Une bombonne de Pepper Spray

En guise de feuilleton de l’été, nous vous présentons les programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE (petit nom: FP7) en cours (il s’échelonne de 2007 à 2013). Nous commencerons par le plus ambitieux d’entre eux: INDECT

INDECT est un programme de recherche, lancé le 1er janvier 2009, dont l’objectif principal est de détecter automatiquement les menaces, comportements anormaux ou violence par une surveillance généralisée et intelligente du milieu urbain, via l’utilisation de caméras de surveillance, la géolocalisation des téléphones portables et la détection de données biométriques. INDECT sera lié à une base de données regroupant les fichiers policiers et les fichiers biométriques d’identité. Le projet est passé par un examen éthique le 15 mars 2011 à Bruxelles et a été déclaré viable et sans vice.

Outre l’analyse intelligente de données pour la détection de menace dans des milieux urbains, les objectifs connexes d’INDECT sont :
– la création d’outils et la technologie pour la vie privée et la protection de données pendant le stockage et la transmission d’informations utilisant la cryptographie quantique et les nouvelles méthodes de watermarking (technologie de tatouage numérique),
– la détection assistée par ordinateur de menaces et des crimes ciblés dans internet,
– la construction d’un moteur de recherche pour la recherche sémantique rapide et la mise en œuvre d’un système informatique capable d’un traitement efficace.
INDECT coûtera 14 millions d’euros dont 11 financés par l’UE. Son coordinateur est le Département des télécom et de l’ingénierie électronique de l’université de Cracovie, mais aussi d’autres universités (Gdansk, Madrid, Sofia, Ostrava, Grenoble etc.), des services de police et des sociétés privées.

Le site d’INDECT (en anglais)

Programmes sécuritaires de l’UE (1): INDECT

Un atelier présenté à la conférence HOPE (Hacking On Planet Earth, festival de ‘piratage d’objets courants’) montre plusieurs techniques qui permettent d’ouvrir une paire de menottes en quelques secondes à l’aide d’un petit morceau de plastique glissé entre les mécanismes dentés ou dans la serrure même.

Des chercheurs ont présenté récemment une étude selon laquelle il serait relativement simple de trouver des informations secrètes lors d’un interrogatoire. Par exemple, un mot de passe. Le détecteur fonctionne à l’aide d’un électro-encéphalogramme et de diapositives projetées au sujet interrogés, lorsque le cerveau de ce dernier reconnait un des symboles qui lui sont présentés, il réagit différement comme on peut le voir sur cette image.

Piratage cerveau

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Piratage cerveau