Les autorités communales ont annoncé le début de l’installation de quinze caméras de vidéosurveillance à La Louvière. La police locale et la ville ont décidé d’en implanter douze dans le centre-ville, tandis que les trois dernières seront un peu décentrées. De plus, six agents supplémentaires ont été recrutés pour être affectés à ce nouveau service de surveillance. Au mois de juillet, la seconde phase de ce projet sera lancé. Celle-ci concerne principalement les localités de Haine-Saint-Pierre, Haine-Saint-Paul, Houdeng, Strépy-Braquegnies et Trivières.

La société illuminating Concepts a reçu plusieurs commandes du gouvernement de son système Intellistreets, qui devrait être installé dans plusieurs grandes villes américaines, dont Detroit, Chicago et Pittsburgh. Les lampadaires sont équipés de haut-parleurs qui pourront envoyer des avertissements aux passants (comme cela se fait déjà au Royaume Uni où les caméras de surveillance peuvent interpeler les gens dans la rue), de caméras et de micros capables d’enregistrer les conversations.

Hitachi Hokusai Electric s’apprête à commercialiser une caméra qui serait capable de scanner 36 millions de visages en une seconde et de reconnaître instantanément tous les visages qu’elle aura déjà « vus » préalablement. Chaque visage qui passera devant la caméra sera enregistré et stocké selon ses données biométriques propres. Lorsque la police voudra rechercher un individu particulier, elle pourra effectuer cette recherche par l’intermédiaire d’une base de données de visages pré-indexés. Cependant, la reconnaissance faciale de la caméra est mise en échec lorsque les visages ne lui font pas face, ou lorsque leurs dimensions sont inférieures à 40 x 40 pixels.

Japon: Progrès dans la combinaison CCTV/Biométrie

La Commission européenne a proposé un règlement ouvrant la voie à une reconnaissance mutuelle de l’identification électronique. Actuellement, bon nombre de pays européens utilisent l’une ou l’autre forme de « eID », mais ces systèmes sont souvent limités aux frontières nationales. La proposition doit remettre à jour une directive antérieure sur la signature électronique, en l’adaptant aux évolutions technologiques, comme les possibilités de s’identifier au moyen d’un téléphone portable. Elle impose la reconnaissance mutuelle des systèmes d’eID, de sorte que les identifiants soient reconnus d’un pays à l’autre. Pour autant, elle ne prévoit pas d’imposer l’eID aux pays qui ne s’en sont pas dotés, ni au Royaume-Uni, qui ne dispose même d’aucune carte d’identité. Certaines dispositions visent par ailleurs à préserver les données privées des citoyens.

Des micros et une caméra posés par la Digos ont été retrouvé par des militants anarchistes italiens dans leur maison de Bordighera. Les micros étaient cachés à l’arrière du frigo, dans la chambre à coucher, sur une poutre près du lustre et à l’entrée de la maison. La petite caméra filmait l’escalier de l’entrée. Tous étaient reliés par un transformateur au réseau électrique de la maison.

Italie: Micros et caméra retrouvés chez des anarchistes

Du 20 au 22 juin se tiendra le sommet sur le développement durable Rio+20 auquel sont attendus une centaine de chefs d’états ou de gouvernements. Hier, le ministre de la défense brésilien a rendu public le dispositif sécuritaire qui sera mis en place. La sécurité sera assurée par l’armée qui va mobiliser 8000 hommes et va coordonner le déploiement de 7000 policiers, pour un total de 15000 hommes. Ceux-ci couvriront le centre de conférence ainsi que le centre de Rio, où le Sommet des Peuples doit réunir 20000 personnes par jour dans le parce de Flamengo. Les forces de sécurité vont renforcer la surveillance des aéroports, des ports et d’autres installations stratégiques alors que l’espace aérien au-dessus de la zone ouest de la ville sera fermé.

La semaine dernière s’est tenu le procès de six personnes poursuivies pour association de malfaiteurs à visée terroriste au tribunal de grande instance de Paris (affaire dite de ‘la dépanneuse’). Les six, que les autorités ont catalogués ‘d’anarcho-autonomes’ sont accusés d’avoir tenté de commettre des actes de sabotage en 2006 et 2007, actes qualifiés de terroristes par le procureur.

Sur le plateau des correctionnels, le tribunal de Paris dispose d’une petite pièce réservée aux témoins dont un des murs est une vitre en verre fumé. Le 22 mai dernier, cinq témoins devant passer à la barre dans un autre procès sont invités à y patienter. Quand ils y entrent, celle-ci n’est pas vide. Une femme est occupée à y prendre des photos au téléobjectif des personnes situées de l’autre côté de la vitre, personnes pour la plupart venues assister au procès de ‘la dépanneuse’. Les témoins ont immédiatement appelé l’huissier qui a demandé à la photographe de s’en aller. Après vérification du tribunal, il s’acière qu’il s’agissait d’une policière faisant partie des RGPP (renseignements généraux de la préfecture de police), le service des renseignements qui traite notamment des mouvements extrêmes. Du côté du tribunal, on indique qu’on ignorait totalement la présence de cette policière-espionne venue photographier les membres des collectifs de soutien clandestinement, sinon sans être repérée. La policière a quant à elle affirmé être entrée dans cette pièce sans savoir qu’elle n’en avait pas le droit. Une enquête a été ouverte.

Tribunal de Paris

Tribunal de Paris

Le Service de Police de la Ville de Montréal compte 4800 policiers, dont 160 de l’intervention. Or, dès le 1er juin prochain, un policier sur six sera en vacances, contrairement aux étudiants qui eux, vont poursuivre leur mouvement. Afin de pouvoir pallier à ces absences de manière adéquate, les autorités ont décidé de former 25 patrouilleurs pour ‘élargir son bassin en terme de policiers spécialisés en contrôle de foule’. Les 160 policiers de l’intervention sont eux formés à de nombreuses autres techniques, mais il ne sera pas possible, vu le délai, de former leurs remplaçants au même niveau. Les 25 hommes sélectionnés vont dès lors suivre un cours accéléré de contrôle de foule, ou ‘cours d’anti-émeute 101’ afin d’être capables de combler les trous dans les rangs policiers.

Scotland Yard a annoncé ce vendredi avoir doté sa force londonienne de scanners d’empreintes digitales portables. 350 dispositifs vont être distribués au sein des brigades. Le système a été fourni par les spécialistes des données biométriques, 3M Cogent. Grâce à celui-ci, les empreintes digitales d’un suspect peuvent être prises directement et pratiquement instantanément vérifiées dans les bases de données de la police. L’agence nationale britannique pour l’amélioration du maintien de l’ordre public a déclaré que l’utilisation de cette technologie allait permettre un gain de soixante minutes par affaire au minimum, et donc permettre aux agents sur le terrain d’être plus ‘efficaces.

Scanner d’empreintes digitales

Scanner d'empreintes digitales

Le sommet de l’OTAn à Chicago les 20 et 21 mai prochains devraient attirer des milliers de manifestants à la fin du mois. Bien que la ville ait annoncé la semaine dernière son intention d’interdire tout rassemblement en marge du sommet, une coalition d’organisations comprenant des groupes syndicaux, anti-guerre, ‘Occupy’,… ont prévu de manifester dans la ville. Leur action principale est programmée au dimanche 20 mai. Les rapports officiels indiquent que depuis l’annonce de la tenue de ce sommet à Chicago, la police a dépensé plus d’un million de dollars en matériel anti-émeutes. Les policiers sont par ailleurs également formés depuis plusieurs semaines à l’utilisation de LRAD (Long Range Acoustic Device), ces armes non-léthales sonores destinées à maîtriser les foules et dont l’usage peut provoquer des dommages auditifs et gêner temporairement la vision en raison de sons émis pouvant aller jusqu’à 150 décibels. En plus des LRAD, la police a acheté une énorme quantité de nouveaux équipements, y compris plus de 11.000 nouveaux boucliers faciaux adaptables aux casques des policiers, des tenues anti-émeutes pour les chevaux, des protections auditives, des protèges-cou,…