Les forces de l’ordre ont usé mercredi de gaz lacrymogène afin de disperser un groupe d’enseignants, rassemblés en sit-in de protestation dans les locaux du commissariat régional de l’éducation. Plusieurs personnes se sont évanouies et deux enseignants ont été arrêtés puis relâchés. Le syndicat des directeurs a, quant à lui, entamé une grève ouverte, en réponse à l’agression du secrétaire général Slim Tahri lors de ce rassemblement.

Les incidents de Sidi Bouzid

Les incidents de Sidi Bouzid

Le Congrès pour la République (CpR), parti de l’ex-président provisoire de la république Moncef Marzouki, avait déposé une plainte, il y a un an, contre Kacem Afaya, secrétaire général adjoint de l’UGTT, pour avoir déclaré sur des plateaux de radio et de télévision que le CpR et Ennahdha étaient des ennemis de l’organisation syndicale. Le CpR ayant porté plainte contre Kacem Afaya pour diffamation et diffusion de fausses informations, le dirigeant syndicaliste a été assigné à comparaître devant la justice. En classant l’affaire, celle-ci a débouté les dirigeants du CpR, dont les déclarations hostiles à l’UGTT sont nombreuses.

Le syndicaliste Kacem Afaya

Le syndicaliste Kacem Afaya

Les unités de sécurité relevant du ministère de l’intérieur sont intervenues ce samedi afin d’évacuer la gare de Place Barcelone à Tunis, des groupes de grévistes relevant de la SNCFT, avaient investi la cour de la place, au niveau de la Gare de Tunis. De cet endroit, les grévistes pouvaient interdire l’accès aux conducteurs de train qui voulaient reprendre leurs activités, par la menace, ce samedi 16 mai 2015. Les grève des chemins de fer tunisiens est jugée illégale puisqu’elle a été entamée d’une manière anarchique. Le porte-parole du ministère du Transport a indiqué que l’appel du ministère à une réunion de discussion, concernant les revendications des agents des chemins de fer, dans l’après-midi de ce lundi 18 mai, a été rejeté par la partie syndicale qui maintient la poursuite de la grève.

Les unités de sécurité relevant du ministère de l’intérieur sont intervenues ce samedi afin d’évacuer la gare de Place Barcelone à Tunis, des groupes de grévistes relevant de la SNCFT, avaient investi la cour de la place, au niveau de la Gare de Tunis.

Les unités de sécurité relevant du ministère de l’intérieur sont intervenues ce samedi afin d’évacuer la gare de Place Barcelone à Tunis, des groupes de grévistes relevant de la SNCFT, avaient investi la cour de la place, au niveau de la Gare de Tunis.

Une grève sauvage de travailleurs de la de la société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a amené le gouvernement à ordonner à tous les grévistes de reprendre immédiatement le travail. Un arrêté a été publié, aujourd’hui vendredi, ordonnant à tous les agents de la SNCFT de rejoindre leurs postes de travail immédiatement. Le communiqué a mis en garde que conformément aux dispositions du code de travail, la non application de la décision de réquisition est passible de sanctions.

La grève a été rejetée par l’union générale tunisienne du travail (UGTT), L’UGTT a déclaré que les syndicalistes qui ont participé à la grève subite des agents de la société nationale des chemins de fer (SNCFT) dans la région de Tunis ont été interdits de toute activité syndicale.

Trains à l’arrêt à la gare

Trains à l'arrêt à la gare

A l’occasion du 1er Mai, une manifestation a eu lieu en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier communiste pro-palestinien libanais enfermé depuis 31 ans en France. Les manifestants ont défilé Avenue Habib Bourguiba à Tunis.

Rassemblement pour Georges Abdallah à Tunis.

Rassemblement pour Georges Abdallah à Tunis.

Du 28 au 30 mars, sur l’initiative du Comité de solidarité tunisien pour la libération de Georges Abdallah: table de presse durant le forum social de Tunis avec informations sur la situation de Georges Abdallah, affichages sur le parcours de l’aéroport lors de la venue de François Hollande à Tunis, rassemblement devant l’ambassade de France et manifestation pour la Journée de la Terre (photo).

Tunisie: Série de manifestations pour Georges Abdallah

Quelques dizaines de manifestants ont manifesté à l’appel du « Comité de Solidarité tunisien pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah », de l’Avenue Bourguiba jusqu’à l’Ambassade de France à Tunis en solidarité avec Georges suite au dernier refus de libération du 5 novembre dernier.

Tunisie : Rassemblement pour Georges Abdallah devant l’ambassade de France

Un groupe de jeunes de la ville de Redeyef a incendié, dans la nuit du lundi à mardi 6 janvier, le poste de police situé dans le centre-ville, après des affrontements avec des forces de sécurité intérieures. Les affrontements avaient commencé depuis dimanche entre manifestants et forces de l’ordre. Le 13 décembre dernier, une grève a été observée par des employés d’une société de transport de phosphate, qui revendiquaient une régularisation de leur situation et une revalorisation de la masse salariale.

Suite au prolongement de cette grève qui a quasiment paralysé le transport du phosphate dans la région de Gafsa, la CPG a fait appel le 4 janvier dernier à des trains et à des camions privés, soutenus par des unités sécuritaires, pour transporter le phosphate. Les jeunes manifestants avaient affronté les force de l’ordre pour répondre aux agissements de la compagnie de phosphate. Le transport du phosphate s’est d’ailleurs arrêté après le déclenchement des affrontements.

Un rassemblement de solidarité avec Georges Abdallah s’est tenu devant l’ambassade de France à Tunis vendredi 26 septembre. Il était organisé par le Comité de solidarité tunisien pour la libération de Georges Abdallah. Le même jour, un colloque sur la peine de mort était organisé à Tunis en présence de l’ambassadeur de France et de quelques personnalités étrangères et tunisiennes. Les militants du comité ont fait irruption dans la salle en lançant des slogans et en brandissant des photos de Georges Abdallah. Le bâtonnier du conseil des avocats a pris la parole pour exprimer sa solidarité.

Tunisie: Rassemblement pour Georges Abdallah

Deux déléguées syndicales tunisiennes de LATelec, filiale de la multinationale toulousaine Latécoère, ont obtenu mardi près de 30 000 euros d’indemnités. Fondatrices en 2011 d’une section syndicale, elles avaient été licenciées en avril 2013, après deux ans de conflit portant sur l’amélioration des conditions de travail. Le bras de fer aura duré plus de trois ans. Il s’est achevé mardi 15 juillet par le paiement de lourdes indemnités de licenciements à des déléguées syndicales de l’usine LATelec à Fouchana, dans la banlieue de Tunis.

Tunisie: La filiale de Latécoère condamnée pour sa répression antisyndicale