L’unité des forces spéciales de police « Terna » a réussi à capturer hier après-midi, dans le district de Nuevo Chimbote, Bernardo Laos Valencia (55 ans), le « camarade Carlos », qui aurait d’importante responsabilité dans le PCP-SL clandestin dans les provinces de Barranca et Chancay. C’est en tout cas à ce titre qu’il faisait l’objet de deux mandats d’arrêts pour « terrorisme aggravé » émis par la Cour pénale nationale de Lima.

Bernardo Laos Valencia

Bernardo Laos Valencia

Mardi 14 avril, l’ELN a annoncé qu’elle libérerait 9 de ses prisonniers dans les prochaines semaines. Ces 9 prisonniers (quatre militaires, trois policiers et deux civils travaillant pour le gouvernement) avaient tous étaient capturés durant le mois d’aout 2018 alors qu’ils traversaient différents endroits sous contrôle de la guérilla.

Pablos Beltran, chef de l’équipe de négociation de l’ELN a déclaré que des discutions étaient en cours avec la crois rouge internationale afin de déterminer un protocole pour les libérations. Ce protocole inclut la définition d’un espace dans lequel ni les forces gouvernementales, ni l’ELN ne pourront mener d’actions offensives les jours précédents les libérations. Ces discussion ne devraient pas durer plus de huit jours. Les libérations se font en échange de la poursuite des négociations avec le nouveau président Ivan Duque.

Pablo Beltrán

Pablo Beltrán

Le matin du 28 juillet, les agents de la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) ont arrêté deux étudiants alors qu’ils arboraient un drapeau favorable à Abimael Guzman, le « Président Gonzalo » du PCP-SL. L’arrestation a été suivie de perquisition qui a permis de trouver des publication du MOVADEF, accusé par les autorité d’être le paravent légal du PCP-SL. Une audience préliminaire a décidé ce lundi de la détention provisoire des deux étudiants pour 9 mois en attendant leur procès pour « affiliation à une organisation terroriste », un délit passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins 20 ans.

Les deux jeunes présentés par la police avec une banderole du MOVADEF dénonçant la justice

Les deux jeunes présentés par la police avec une banderole du MOVADEF dénonçant la justice

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Un sous-officier des forces spéciales de la Force aérienne du Pérou a été tué hier vendredi, dans l’après-midi, lors d’un affrontement avec les guérilleros du PCP-SL dans le district de Huanta Canayre (région de la vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro). Le sous-officier faisait partie d’une patrouille qui était allé renforcer les forces combinées (forces aériennes, armée et marine) qui étaient en état d’alerte dans la région. La patrouille était active depuis trois jours lorsqu’elle a été prise dans la jungle sous le feu des maoïstes.

Opération antiguérilla dans la région Vraem (archives)

Opération antiguérilla dans la région Vraem (archives)

De violents affrontements ont eu lieu hier jeudi après-midi au siège de l’Université du district de Macarena, dans l’est de Bogota. Provoquant la fermeture de l’avenue Circunvalar. Ces affrontements ont duré quatre heures, durant lesquelles les manifestants ont fait usage de grenades artisanales. Il ne semble pas y avoir eu de manifestant blessé ou arrêté.

Les affrontements à Bogota

Les affrontements à Bogota

Dès que le Sénat argentin eut rejeté le projet de légalisation de l’avortement par 38 voix contre 31, des manifestants ont jeté des pierres, des cocktails Molotov et d’autres objets sur les barrages policiers protégeant le Congrès. Les incendies, qui avaient pris de l’ampleur, ont été éteints par les arroseuses de la police, mais les affrontements ont continués, la police usant de gaz lacrymogènes. Au moins sept personnes ont été arrêtées.

Les affrontements de Buenos Aires

Les affrontements de Buenos Aires

Dimanche 5 août, la cérémonie du 40ème anniversaire des grands-mères de la Plaza de Mayo avait rassemblé près de 70.000 personnes pour une journée de concerts et discours. À la fin de la journée, des agents de la police, de la gendarmerie et du personnel civil de Buenos Aires ont attaqué violemment les participants. Le nombre exacte de détenus n’est pour l’instant pas connu. Trois personnes ayant été libérées ont déclaré avoir été torturées lors de leur détention.

Répression lors des festivités du 40ème anniversaire de l'organisation des grands-mères de la Plaza de Mayo

Répression lors des festivités du 40ème anniversaire de l’organisation des grands-mères de la Plaza de Mayo

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Oscar López Rivera, ancien prisonnier politique et militant indépendantiste portoricain, a été libéré mardi 7 août 2018 après avoir été détenu pendant 18 jours à l’aéroport international de Panama alors qu’il se rendait à la conférence «America in Dispute» à Santa Cruz, en Bolivie. Alejandro Molina, le porte-parole d’Oscar López Rivera, a déclaré qu’il avait été arrêté au motif qu’il était un ancien détenu et que la loi panaméenne lui interdisait de voyager à travers le pays. Ce n’est que lorsque le gouvernement bolivien est intervenu dans l’affaire que López Rivera a été libéré.

Oscar López Rivera, né à Porto Rico en 1943, a grandi aux États-Unis et a été l’un des dirigeants des Forces armées de libération nationale (FALN), une organisation paramilitaire clandestine luttant pour l’indépendance de Porto Rico et qui a mené plus de 120 attaques à la bombe aux États-Unis entre 1974 et 1983. López Rivera sera arrêté le 29 mai 1981 et condamné à 55 ans de prison. En 1988, il sera condamnée à 15 ans de plus pour avoir conspiré en vue de s’évader. Durant son procès, López Rivera a reconnu avoir commis tous les actes dont il était accusé, mais s’est déclaré prisonnier politique et a refusé de prendre part à la majeure partie du procès. Il a soutenu que, selon le droit international, il était un combattant anti-colonial et ne pouvait être poursuivi par le gouvernement des États-Unis. Il sera finalement libéré en 2017 après 36 ans de prison et transféré à Porto Rico, où il purgera encore trois mois de sa peine en résidence surveillée avant d’être libéré le 17 mai 2017.

Oscar López Rivera

Oscar López Rivera

Vendredi 3 août, l’ELN a capturé six personnes dont trois policiers et un soldat dans le département du Choco. Cette opération a eut lieu seulement deux jours après que l’ancien président de la Colombie, Juan Manuel Santos, ait admit avoir échoué à négocier un cessez-le-feu avec l’ELN (voir notre article).

Dans un communiqué publié le lendemain de la capture, l’ELN s’est déclarée prête à relâcher ses prisonniers à condition que l’armée et les paramilitaires diminuent leurs activités, qui mettent en péril tant la guerilla que ses prisonniers. L’ELN a donc demandé au haut commissaire pour la paix d’intervenir auprès de l’armée, pour que les conditions de sécurité nécessaires soient mis en place afin de procéder à une libération. Elle a par ailleurs déclaré que, en attendant, les prisonniers seraient correctement traités et protégés.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Un groupe d’au moins 200 travailleurs se sont rassemblés vendredi devant l’usine sucrière Empresa Agroindustrial de Tuman pour empêcher la mise sous séquestre ordonnée par un tribunal de Chiclayo (Lambayeque) pour une dette envers une autre société. Vers 7h30 du matin, 500 policiers ont affrontés ces travailleurs. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes, fait usage de matraque, et même lancé une charge de cavalerie. Il y aurait quatre blessés parmi les travailleurs de Tuman. L’un d’eux a été arrêté. Un policier a été blessé par un jet de pierre.

Les affrontements à Tuman

Les affrontements à Tuman