Un soldat a été tué et un autre blessé lors d’une attaque menée par la guérilla de l’ELN contre une patrouille militaire dans une zone rurale du département de Cauca. C’est dans la municipalité de Caloto que l’embuscade a eu lieu. Elle a été menée par les combattants de la Compagnie Milton Hernandez Ortiz, du Front Manuel Vasquez Castano de l’ELN.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Près de 90.000 étudiants ont défilé mardi dans les rues de Santiago contre un projet de loi soutenu par le gouvernement qui vise à réformer le système d’enseignement supérieur. La manifestation, organisée par la Confédération chilienne des étudiants (CONFECH) et d’autres groupes, a été rejointe par de nombreux enseignants. Quelques affrontements avec la police ont été signalés. La police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau contre des groupes de manifestants masqués. 68 manifestants ont été arrêtés. Les étudiants appellent depuis 2011 à la gratuité de l’enseignement supérieur, une promesse électorale de la présidente Bachelet qui ne se traduit que par de timides réformes. Des protestations ont également eu lieu dans les villes de Concepcion, Arica, Temuco et Puerto Montt, mais sans incident.

La manifestation d'hier à Santiago

La manifestation d’hier à Santiago

Les troupes de l’armée ont découvert à Laureles 2, dans la municipalité de Arauquita (département de l’Arauca), un dépôt de 55 IED appartenant à la Commission «Camilo Cienfuegos » du Front « Domingo Lain Saenzé » de l’ELN. Les engins explosifs étaient emballés dans des containers métalliques. Ils ont été détruits par les experts du Groupe d’explosifs et de démolition (Exde) de la Brigade mobile n°5.

Un expert de l'EXDE préparant la destruction des IED de la guérilla

Un expert de l’EXDE préparant la destruction des IED de la guérilla

De violents affrontements ont eu lieu ce lundi en Argentine entre les forces de police et des enseignants venus manifester devant le Congrès à Buenos Aires. Depuis des semaines, ces derniers réclament une hausse des salaires. Ils avaient décidé d’installer sur le site un campement, une école publique itinérante comme symbole de leur protestation. La police ne leur en a pas laissé le temps. Quatre personnes ont été arrêtées.

Le 22 mars derniers, les enseignants en grève envahissaient le centre de Buenos Aires

Le 22 mars derniers, les enseignants en grève envahissaient le centre de Buenos Aires

Les faits se sont passés le 17 mars, trois policiers péruviens ont été tués et un autre a été blessé après avoir été pris en embuscade lorsqu’ils se déplaçaient dans le secteur rural de Cumumpiari, (Ayacucho, région VRAEM). Des tirs nourris sont parti de la jungle et ont fauché les policiers. Cette région de jungle montagneuse vaste et accidentée est sous le régime de l’état d’urgence en raison des activités de guérilla du PCP-SL. C’est à la guérilla maoïste que l’on attribue l’embuscade du 17 mars ainsi que le mitraillage, le 12 mars, d’un hélicoptère militaire près de la localité de Libertad, dans la région d’Acobamba (Junín, VRAEM). Des militaires ont été blessés par ces tirs.

Toute la région VRAEM reste sous le régime de l'état d'urgence en raison des activités du PCP-SL

Toute la région VRAEM reste sous le régime de l’état d’urgence en raison des activités du PCP-SL

Des manifestants en Argentine se sont affrontés hier jeudi avec la police et la gendarmerie lors de manifestations contre les mesures d’austérité du gouvernement. Les forces de sécurité ont utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes à haute puissance pour contrôler les marins-pêcheurs qui avaient bloqué la route pan-américaine à Buenos Aires. La grève d’une journée contre les réductions des dépenses publiques et la hausse des prix a été bien suivie par les enseignants, les ouvriers d’usine et les employés du secteur public.

Grève générale hier en Argentine

Grève générale hier en Argentine

Des manifestants ont violemment occupé samedi soir le Congrès du Paraguay en réaction au vote par les sénateurs d’un projet d’amendement de la Constitution permettant au président d‘être réélu. Aux cris de “Plus jamais de dictature”, les manifestants ont fait irruption à l’intérieur du Congrès après avoir cassé des portes, des palissades et des baies vitrées. Ils ont saccagé les bureaux des sénateurs favorables à l’amendement avant de provoquer des débuts d’incendie. Les affrontements avec la police ont fait un mort, des dizaines de blessés, et au moins 200 arrestations.

Une majorité de 25 sénateurs sur 45 ont voté l’amendement lors d’une session spéciale qui s’est tenue dans les bureaux du Sénat, la salle de l’assemblée plénière étant occupée par les sénateurs opposés à la réforme. L’amendement permettrait au président libéral Horacio Cartes, mais aussi à l’ex-président de gauche Fernando Lugo de briguer un nouveau mandat. Le Paraguay reste marqué par les 45 années de dictature du général Stroessner. Il avait été réélu sept fois de suite et les manifestants refusent la remise en cause du principe du mandat présidentiel unique instauré en 2012.

Les affrontements dans la capitale, Asuncion

Les affrontements dans la capitale, Asuncion

Huit combattants de l’ELN ont été tués dimanche dans un violent combat avec des forces armées gouvernementales et la police nationale. Parmi les morts, tous membres du Front de guerre du Nord-Est, figure le commandant adjoint du Front connu sous le nom de guerre de « Gabino », membre de l’ELN depuis vingt ans. Le combat a eu lieu dans la zone rurale d’El Carmen, une municipalité du Norte de Santander, un département à la frontière du Venezuela. Trois soldats ont été blessés dans l’opération. L’ELN et le gouvernement tiennent des pourparlers à Quito, en Equateur, mais loin de limiter les affrontements, ces négociations semblent les durcir, comme si les protagonistes voulaient renforcer leurs positions respectives dans les pourparlers.

Combattants de l'ELN

Combattants de l’ELN

Des étudiants de l’Université nationale ont manifestés à environ 16h30 jeudi à Bogota. ils sont sortis du campus et bloqué les rues 26 et 30 qui passent devant l’université. Ils protestaient suite à l’annonce, par l’administration du district, de l’augmentation des tarifs du TransMilenio, le système de transport en commun de Bogota (un réseau de bus roulant le plus souvent est en site propre). Les forces anti-émeutes (ESMAD) sont intervenues et ont essuyé des jets de pierres et de bombes artisanales de la part de manifestants masqués.

Les ESMAD devant l'université

Les ESMAD devant l’université

Deux policiers et un garde privé ont été blessés, et 38 personnes arrêtées, lors de violents affrontements mercredi à Santiago, à l’occasion de la Journée du Jeune Combattant. Un sous-officier de police a été blessé d’une pierre en plein visage lors d’incidents dans le secteur de San Bernardo, au sud de Santiago; et un autre a été atteint par un tir des chevrotines alors qu’il patrouillait à Quilicura, dans le nord de la ville. Pour ce dernier incident, trois des suspects ont été arrêtés après une course poursuite.

La Journée du Jeune Combattant est célébrée au Chili depuis le 29 mars 1985, lorsque la police a tué deux adolescents pendant une protestation contre la dictature de Pinochet. Le crime a eu lieu à Villa Francia, un quartier particulièrement combatif. Les frères Rafael et Eduardo Vergara Toledo, qui étaient membres du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR), avaient été arrêtés, emmenés dans un poste de police, et abattus. Leurs corps criblés ont été abandonnés dans une rues du quartier.

Les affrontements mercredi à Santiago

Les affrontements mercredi à Santiago