En moins de huit jours, les combattants de l’ELN ont mené trois attaques de harcèlement contre les bases de la contre guérilla. Une attaque a ainsi été mené aujourd’hui mercredi, à la grenade et à l’arme automatique, contre la base militaire de Bella Vista, située dans la municipalité d’El Tarra, et la veille, l’attaque d’un poste de police dans la localité de Mercedes Sardinata s’est soldée par la mort d’un policier. Des combats ont également eu lieu dans les municipalités de San Calixto et Hacari. Par ailleurs, les forces de sécurité ont capturé dans la localité de Morro pela’o de Cantagallo le troisième responsable en importance du Front « Héros et Martyrs de Santa Rosa » de l’ELN connu sous l’alias de « Puchis ». Au moment de sa capture, « Puchis » était armé d’un pistolet et de grenades.

L'arrestation de

L’arrestation de

Les policiers du département antiterroriste de Chiclayo, (région de Lambayeque), appuyés par la police locale, ont capturé Emiliano Julca Paico (48 ans), alias le camarade « Dali » ou « Guzman », à proximité du village Cordillera del Condor, dans district de Nueva Cajamarca. Emiliano Julca Paico était poursuivi pour « terrorisme » par la Cour pénale nationale de Lima. Il aurait participé à des nombreuses actions armées, notamment comme commandant de la principale force mobile de la guérilla maoïste dans la région Huarmaca-Huancabamba-Piura, qui dépendait du Comité régional du Nord du PCP.

Emiliano Julca Paico, le

Emiliano Julca Paico, le

Quatre combattants présumés de l’ELN ont été tués au combat dans le sud-ouest du pays, dans la zone rurale de Timbiqui (département du Cauca) où l’armée, la marine, l’aviation et police colombiennes mènent une opération conjointe antiguérilla depuis plusieurs semaines. L’armée affirme avoir saisi sept fusils, deux pistolets, et beaucoup de munitions. Malgré l’intensification des affrontements ces dernières semaines, le dirigeant de l’ELN, Nicolas Bautista, alias « Gabino », a déclaré dans une interview dimanche que l’organisation était à la recherche de la paix. Le gouvernement colombien et les FARC sont en train de finaliser leur accord de paix.

Les corps des combattants de l'ELN à Timbiqui

Les corps des combattants de l’ELN à Timbiqui

Mardi après-midi des affrontements ont éclatés entre les enseignants normaliens grévistes et les policiers du Groupe des opérations spéciales (GOE) du ministère de la Sécurité publique. Les manifestants, qui étaient appuyé par des étudiants boursiers, ont été sommé par les forces de l’ordre de dégager la route Pátzcuaro-Uruapan qu’ils bloquaient au kilomètre, à la hauteur de la communauté de San Juan Tumbio (état de Michoacan). Les affrontements ont commencé, pierre contre grenades lacrymogènes, au cours desquels trois autobus ont été incendiés.

Autobus incendiés à San Juan Tumbio

Autobus incendiés à San Juan Tumbio

Deux manifestants blessés, quatre arrêtés, et deux enfants gravement affectés par des gaz lacrymogènes, c’est le bilan des affrontements entre les policiers anti-émeutes de l’ESMAD et les villageois de la région du sud de Caqueta qui luttent contre l’exploration pétrolière. Les émeutes se sont produites dans les environs du village de La Curvinata, près de Valparaiso. 400 villageois protestaient contre la prospection pétrolière sismique dans la région par la société Petroseismic, pour le compte de la Bloque Petrolero el Nogal, une filiale de la multinationale chinoise China Emerald Energy.

Le face à face entre paysans et policiers

Le face à face entre paysans et policiers

Plusieurs drapeau et banderoles de l’ELN ont été accrochées hier dans la municipalité de Pelaya (département de Cesar). Une patrouille de police a entrepris de les décrocher, mais lorsqu’ils ont voulu s’en prendre à celle accrochée à un terrain de football dans le quartier de Garden, ils ont activé une charge explosive. Un policier a été tué dans l’explosion, un autre a été blessé.

Des curieux assemblés autour du corps du policier

Des curieux assemblés autour du corps du policier

Au moins 200 travailleurs de la société Ingenio Ledesma à Jujuy, ont été fortement réprimés jeudi par la police régionale et une société de sécurité privée, après une journée de manifestations et d’actions de grève illimitée exigeant de meilleurs salaires et conditions de travail. 80 travailleurs ont été blessés, presque tous avec des impacts de balles en caoutchouc tirées à courte portée. La police a aussi fait usage de gaz lacrymogènes.

La répression à Jujuy

La répression à Jujuy

Jets de pierres contre canons à eau et gaz lacrymogène, les étudiants ont une nouvelle fois affronté la police à Santiago, la veille du passage devant le Congrès chilien de du projet de loi de réforme de l’enseignement. Ce projet de démocratisation de l’enseignement est jugé largement insuffisant par les étudiants et les enseignants. Les affrontements ont eu lieu autour du palais présidentiel de La Moneda. Il y a eu plus de 100 arrestations.

Les affrontements de Santiago

Les affrontements de Santiago

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Jean Gutiérrez Zambrano et Andrés Aravena Sotelo ont été arrêtés et placés en détention préventive pour 90 jours. Ils ont été arrêtés sur base de vidéos et de contrôles de police suites à la manifestation d’étudiante organisée par la Confederación de Estudiantes de Chile, le 9 juin, à Santiago du Chili. Ils sont accusés d’avoir jeté des cocktails Molotov sur des voitures de police à plusieurs reprises au cours de la manifestation. L’usage des vidéosurveillance ont déjà permis plusieurs arrestations de manifestants au Chili. La vidéo ci-dessous donne une illustration du processus:

Hernán Jaramillo alias « Guadalupe », l’un des principaux dirigeants de l’ELN, chargé de réactiver la guérilla dans le centre du pays, a été capturé aujourd’hui par l’armée dans une maison de la zone rurale d’Ibague, à environ 200 kilomètres de Bogota. Membre de l’ELN depuis 18 ans, il avait la mission de faire réactiver le Front « Bolcheviques del Líbano » et le Front Central. Il est accusé de rébellion et d’extorsion aggravée.

Hernán Jaramillo avait échappé en mai à une opération de contre-guérilla qui avait anéanti le Frront « Bolcheviques del Líbano » dans les montagnes du nord de Tolima. Une prime de 30 millions de pesos avait été promise à qui permettrait son arrestation. Le 30 mars dernier, à Caracas, le gouvernement de Bogota et l’ELN ont commencé une négociation de paix pour tenter de mettre fin à plus de 50 ans d’hostilités entre les parties. Toutefois, les négociations sont au point mort en raison des actions d’enlèvement de la guérilla.

La capture de Hernán Jaramillo

La capture de Hernán Jaramillo