Ce dimanche 9 mai, la République Islamiste d’Iran a assassiné le prisonnier politique Farzad Kamangar, un activiste des droits de l’homme et professeur connu, ainsi que quatre autres prisonniers politiques dont une femme: Ali Heydarian, Farhad Vakili, Shirin Alam Holi (sympathisants du parti ‘Pejak’, organisation kurde qui lutte contre l’oppression de leur peuple) et Mahdi Eslamia.

Le Comité de la Gauche Iranienne en Belgique appelle à une manifestation contre l’oppression et les crimes du régime obscurantiste et réactionnaire d’Iran ce lundi 10 mai à 18h devant l’ambassade d’Iran, 15 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.

Ce vendredi 7 mai, une soirée resto-projo-discussion, suivie d’un concert du groupe d’Onderhond, se tiendra pour parler des luttes contre les centres fermés.

Le programme devrait ressembler à ça:

-18h: Apero-resto
-2Oh30: Projection d’un nouveau film qui aborde la construction d’un nouveau centre fermé à proximité de Bruxelles et les luttes qui l’accompagnent. La projection sera suivie d’une discussion.
-22h et quelques: Concert

Participation financière libre en soutien aux luttes! Au Hamam, 33 rue Crickx, 1060 Saint-Gilles (tram 81 – arrêt Guillaume Tell)

Jeudi 6 mai, à 9 heures, débutera la seconde phase du procès de Youri, Lola et Nicolo, les trois membres du Comité d’action et de soutien aux sans-papiers (CAS) poursuivis pour leurs actions solidaires.

Rassemblement à 8h30 devant le Palais de Justice de Bruxelles pour soutenir et marquer notre solidarité avec les inculpés. Soyons nombreux!

Ce matin à 9 heures s’est tenue l’audience en référé pour Luk Vervaet, au nouveau palais de justice de Bruxelles. Cet après-midi avait lieu le rassemblement devant l’ambassade du Mexique en solidarité avec les communauté indigènes victimes des paramilitaires. Une quinzaine de personnes étaient chaque fois présente – et à chaque fois une délégation de notre Secours Rouge.

Manifestation devant l'ambassade du Mexique à Bruxelles

Manifestation devant l’ambassade du Mexique à Bruxelles

Juste après le début de la manifestation officielle du premier mai à Gand, plusieurs marches alternatives ont été brutalement interrompues par la police. Cela fut le cas de la ‘procession du porte-monnaie vide’ et du défilé anarchiste. Selon les autorités, c’est parce que certains participants étaient masqués dans ces défilés que la police est intervenue.

Arrestations au Premier mai à Gand

Arrestations au Premier mai à Gand

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Notre Secours rouge a participé à la manifestation du 1er qui s’est rendue de la place Van Meenen à la place Anneessens. Parmi les slogans scandés : « Contre la guerre, contre le capital, notre lutte est internationale », « No Nation, No Border, Stop deportations », « C’est ça votre mondialisation: guerre, misère et répression! », « Hoch die internationale Solidarität! », « Police partout, justice nulle part! ».

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10.238 détenus recensés en moyenne par jour dans les prisons belges. C’est le chiffre présenté par la direction générale des établissements pénitentiaires dans son rapport d’activités 2009. Il représente une augmentation de 347 personnes en comparaison avec l’année précédente. Le taux de surpopulation est, lui, passé de 18% à 22%. De manière globale, un peu plus de 54% des détenus exécutent en prison leurs peines définitives. Mais près de 35 % des prévenus sont seulement en attente d’un jugement définitif et peuvent passer plusieurs années sous ce statut. Enfin, 10 % sont des internés, c’est à dire des personnes nécessitant des soins psychiatriques, parqués dans les prisons par manque de place dans les établissements adéquats. Attendons-nous à ce que ces chiffres augmentent encore: de nouvelles prisons sont prévues dans les années qui viennent.

En vue de la prochaine présidence européenne de la Belgique, la police de la région de Bruxelles-Capitale Ixelles vient d’acquérir une série de camionnettes cellulaires Mercedes Sprinter d’un nouveau type. Elles peuvent transporter jusqu’à sept détenus, qui sont totalement isolés des policiers qui se trouvent à l’avant du véhicule. Ces derniers peuvent accéder à l’intérieur de la camionnette sans qu’elle se trouve à l’arrêt via un sas situé derrière le siège du convoyeur. Offrant des conditions de sécurité optimales, le véhicule a également été pensé pour résister à tous types d’attaques: la carrosserie a été développée pour qu’il soit difficile de grimper dessus, il résiste aux flammes et aux jets de pierres, les vitres sont en polycarbonate et résistent aux chocs et une plaque située en dessous du véhicule en protège les conduites contre des sabotages.

C’est le lundi 3 mai (rendez-vous à 9 heures, nouveau palais de Justice à la salle 1 au rdc) qu’aura lieu l’audience dans le procès en référé de l’enseignant en prison Luk Vervaet contre l’état belge.

Le 16 mars dernier, le Conseil d’Etat avait suspendu d’extrême urgence le nouveau refus d’autorisation d’entrer en prison de Luk Vervaet de la part de l’administration pénitentiaire. L’employeur de Luk Vervaet (l’Adeppi) a sollicité une nouvelle autorisation d’entrer en prison pour lui dès le 16 mars 2010. Aussi, le 17 mars 2010, un recours en annulation de la décision de refus a été introduit devant le Conseil d’Etat. Le 19 mars 2010, l’Adeppi a formulé une nouvelle demande d’autorisation d’entrer en prison auprès de la Direction générale des établissements pénitentiaires. Sans réponse de la part de cette administration, les avocats ont introduit la même demande le 26 mars 2010. Dans ce courrier, les conseils soulignaient que ‘le Conseil d’Etat avait expressément indiqué que la suspension de la précédente décision interdisait à l’Etat belge de reprendre une décision en méconnaissance des motifs de l’arrêt’. La réponse de la direction générale des établissements pénitentiaires arrivait le 12 avril: ‘la précédente demande que vous avez adressée doit encore être traitée à la lumière de la procédure en cours’.

Par deux fois (par le cours d’appel de Bruxelles et par le conseil d’état) les autorités pénitentiaires ont été condamnées pour décision illégale. D’abord sur leur décision d’exclusion de août 2009 et ensuite sur leur nouvelle décision de refus d’accès de février 2010. Il est clair que les autorités n’ont pas la moindre intention de respecter les décisions qui ont sanctionné leur comportement abusif et arbitraire.