Aujourd’hui encore, des militants se sont rassemblés à Bruxelles en solidarité avec les victimes du raid israélien contre la flottille humanitaire qui se rendait à Gaza. Ce midi, ce sont plus de 350 personnes qui se sont retrouvées au rond-point Schuman, entre le siège du conseil européen et celui de la commission européenne. Des représentants d’ONG, de syndicats, de collectifs pro-palestinien ainsi que des militants de notre Secours Rouge ont exigé que des mesures et des sanctions soient prises envers Israël par la communauté internationale. Les manifestants se sont quittés vers 13 heures en se donnant rendez-vous ce vendredi à 16 heures devant la Bourse pour un nouveau rassemblement.

Une soixantaine de manifestants, parmi lesquels une délégation de notre Secours Rouge, se sont rassemblés devant l’ambassade d’Israël dans l’après-midi pour dénoncer le raid meurtrier mené par l’armée israélienne contre le convoi humanitaire international. L’appel à ce rassemblement provenait d’une organisation de l’immigration de gauche turque en Europe, le Comité des opprimés immigrés.

Manifestation devant l'ambassade d'Israel le 1er juin 2010

Manifestation devant l’ambassade d’Israel le 1er juin 2010

Prochaine manifestation: demain mercredi 2 juin à 11H30 au rond-point Schuman

Hier en fin de journée, quelques 500 personnes, parmi lesquelles une délégation de notre Secours Rouge, se sont rassemblées devant le Ministère des Affaires Etrangères à Bruxelles pour dénoncer le raid meurtrier mené par l’armée israélienne contre des militants pro-palestiniens. Un convoi humanitaire international a été pris d’assaut en mer dans la nuit de dimanche à lundi. Entre 9 et 19 personnes (selon les sources) ont été assassinées par les soldats israéliens, alors que de nombreuses autres ont été grièvement blessées. Vers 18h, les manifestants ont formé un cortège pour se rendre devant l’ambassade d’Israël, sous haute surveillance policière.

Manifestation à Bruxelles contre l'attaque du convoi humanitaire vers Gaza

Manifestation à Bruxelles contre l’attaque du convoi humanitaire vers Gaza

Voir le reportage au JT de Rtl-Tvi

Un nouveau rassemblement devant le Ministère des Affaires Etrangères est prévu ce mardi à 8h30, afin d’exiger que les pays impérialistes cessent toutes relations économiques, militaires et politiques avec le pays auteur de ce massacre.

Un second rassemblement aura lieu à 17h30 aujourd’hui devant l’ambassade d’Israël (40, avenue de l’Observatoire).

Plus de 800 personnes ont marché ce samedi après-midi de la Gare du Nord à la Gare Centrale. Elles manifestaient pour revendiquer plus d’autonomie pour le Pays-Basque et pour dénoncer les multiples arrestations par la police espagnole d’étudiants basques politiquement actifs. Les douze bus en provenance du Pays-Basque ont été retardés à la frontière, entraînant un retard de plus de deux heures sur le programme initial du rassemblement.

Ce vendredi, une cinquantaine de personnes, dont quarante militants népalais, se sont rassemblées devant l’ambassade d’Inde à Bruxelles. Ils y ont dénoncé l’agression de l’armée indienne vis à vis de la population népalaise. Les manifestants ont scandé différents slogans, affirmant que le gouvernement indien met actuellement tout en oeuvre pour saccager le Népal, mais que le peuple ne se laisserait pas faire et se battrait jusqu’au bout. Plusieurs militants népalais du NPPF en Belgique ont pris la parole, accusant certains gouvernements européens (dont le belge) de fournir des armes et d’autres aides militaires à l’intervention impérialiste contre le peuple népalais. Durant le rassemblement, un contact radio a été établi avec des membres du parti maoïste du Népal, permettant la diffusion des discours prononcés à Bruxelles au Népal.

Une circulaire du collège des procureurs généraux datant du 4 mai exige désormais de la police de filmer la première audition d’un suspect ayant commis un crime grave. Dans un premier temps, seuls les suspects impliqués dans des crimes non correctionnalisables (susceptibles donc d’être jugés en cours d’assises) sont concernés. En outre, les policiers devront désormais, avant de lancer l’enregistrement vidéo, communiquer à la personne interrogée qu’elle a le droit au silence.

Ces auditions filmées ont déjà lieu depuis un certain temps pour les mineurs. Par contre, pour les majeurs, il était très rare jusqu’ici de procéder à de tels enregistrements. Mais la police ne dispose pas encore des moyens suffisants pour réaliser cette nouvelle exigence découlant d’un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui stipule qu’il faut privilégier les preuves matérielles aux aveux. Si le collège des procureurs généraux exige cette nouvelle pratique, cela s’explique par l’absence en Belgique d’une loi qui prévoit la présence d’un avocat lors de la fameuse première audition d’un suspect.

Département administratif de sécurité (DAS), le principal service de Le renseignement colombien, principal service secret d’Amérique latine (6.500 agents) est sous enquête judiciaire en Colombie pour avoir mené des opérations de surveillance, d’écoute et de dénigrement, non seulement de militants des droits de l’homme et opposants supposés, mais aussi de magistrats de la Cour suprême et de dirigeants politiques. En Colombie, ces dérapages allaient jusqu’à favoriser l’assassinat de syndicalistes. Le scandale a amené les USA à suspendre leur aide au DAS au profit de la police nationale et à l’équivalent de la police judiciaire colombienne (CTI).

Les 15 et 20 avril dernier, la télévision colombienne révélait la teneur de documents du DAS saisis par les enquêteurs colombiens de la CTI, notamment un dossier baptisé « Europa ». Le DAS avait ouvert plusieurs antennes d’espionnage en Europe chargées de suivre, filmer ou enregistrer les adversaires du gouvernement colombien. Il ne s’agissait pas nécessairement de Colombiens, mais aussi, éventuellement, de parlementaires européens dans le but notamment de neutraliser ou influencer le système juridique européen et la Commission des droits de l’homme du Parlement européen.

En Belgique, le DAS a bel et bien espionné le Parlement européen, l’ONG catholique flamande Broederlijk Delen, l’ONG Oxfam Solidarité, ainsi qu’une ONG colombienne disposant d’un siège à Bruxelles, Oficina Internacional de Derechos Humanos Acción Colombia (Oidhaco). Ces noms figurent dans les documents du DAS saisis par la justice colombienne.

Un meeting pour la libération des prisonniers révolutionnaires arabes aura lieu samedi 22 mai de 15 à 22 heures au Pianofabriek (salle Arenberg). Une information sur la situation des prisonniers politique et en Palestine sera présentée par le représentant du FPLP et on espère une intervention téléphonique du camarade Georges Ibrahim Abdallah (FARL) toujours détenu en France. Un concert de Bashir Al Maghrebi est également prévu.

En 2009, les hélicoptères du Service d’appui aérien de la police fédérale basés à Melsbroek ont contribué à arrêter 67 suspects dont 34 après une poursuite. Ces hélicoptères pour des missions d’appui en faveur des zones de police locale (80% des missions). Dans ce cadre, il s’agit de missions judiciaires telles que des interceptions de véhicules en fuite, des arrestations de personnes ou des recherches de personnes disparues. En 2010, la police fédérale dispose de cinq appareils pilotés par 7 pilotes et 10 observateurs et entretenus par 15 techniciens : trois hélicoptères MCDonnell Douglas explorer 900 avec deux moteurs (photo), deux hélicoptères McDonnell Douglas 520N avec un seul moteur. La particularité de ces appareils est qu’ils ne disposent pas d’hélice arrière. Les hélicoptères font donc moins de bruit, volent de manière plus sécurisée. En 2009, le Service d’appui aérien de la police a comptabilisé 2.065 heures de vol pour un total de 1.212 vols.

Hélicoptère de la police fédérale

Hélicoptère de la police fédérale

Bruxelles, avenue Louise, lundi 10h : des personnes font irruption dans l’office du tourisme grec balançant sur leur passage de l’huile sur les PC, de la peinture, des bombes puantes fabrication maison et le texte ci-dessous : « Aujourd’hui, si nous rendons visite à l’Office du tourisme de l’Etat grec, ce n’est pas pour s’offrir un voyage au soleil qui nous ferait oublier la routine morbide. Nous sommes des clients inhabituels venus partager un bout de route avec les personnes qui ont choisi les chemins de la révolte. Les allers simples pour les enragés, et particulièrement les anarchistes, vers les cellules de l’Etat grec ne désamorceront pas l’explosion sociale en cours ; ne nous empêcheront pas de tracer des sentiers vers un monde sans autorité. Liberté pour les anarchistes incarcérés ! Liberté pour toutes et tous ! »