Une centaine de manifestants ont défilé du Carré de Moscou à l’Avenue Louise ce lundi soir à Bruxelles, alors que le Président Macron rendait visite à la famille royale belge. Des militants venus de France ont participé à la manifestation et ont pris la parole Avenue Louise, devant la Banque Rothschild, où Macron a passé une partie de sa carrière. Les interventions ont dressé un état des lieux de la répression sous Macron, que cela soit contre les travailleurs, les étudiants, les ZAD, contre les mobilisation face aux « Lois Travail », etc. Les manifestants sont rentrés en cortège ensemble au Carré de Moscou, où une dernière intervention solidaires avec les militants antifas lyonnais a eu lieu.

Retrouvez l’album photo sur le site de l’Alliance 1mai.xyz

Manifestation contre la visite de Macron

Manifestation contre la visite de Macron

Les 19 et 20 novembre, Macron sera à Bruxelles à l’invitation du Roi Philippe. Macron est le représentant de cette nouvelle vague réactionnaire, incarnée aux États-Unis par Trump, qui au-delà de la droite traditionnelle et de la gauche réformiste, porte la volonté pure et nue du capital. Issus de l’industrie et de la banque, les dirigeants de cette vague ne connaissent qu’un seul objectif : l’augmentation des profits, et pour cela, l’écrasement de toutes les résistances à l’exploitation, à la paupérisation, à la pénibilité, à l’oppression néo-coloniale à l’intérieur et à l’extérieur des frontières, à la destruction de l’écosystème.

C’est pour soutenir ces résistances en France que les collectifs qui ont appelé à un 1er Mai Révolutionnaire à Bruxelles l’année passée, en ce compris notre Secours Rouge, et qui appelleront à un tel 1er Mai l’année prochaine, appellent à une manifestation le 19 novembre à partir du “Carré Moscou”.

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Ce samedi au Sacco-Vanzetti, le Secours Rouge organise une soirée où Aurélien Dubuisson et Jann-Marc Rouillan échangeront sur l’histoire d’Action directe à l’occasion de la parution de leurs livres respectifs, “Action directe, les premières années : genèse d’un groupe armé (1977-1982)”, paru aux éditions Libertalia et “Dix ans d’Action directe. Un témoignage, 1977-1987”, paru aux éditions Agone.

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Aujourd’hui le ministre de la Justice Koen Geens a déposé une note de politique générale dans laquelle il annonçait vouloir mettre en place une base de données centrale regroupant un registre des pièces à conviction, un registre central pour les libérés conditionnels et les détenus dit « radicalisés ». Cette banque de données centrale baptisée « Pacos » sera d’abord lancée dans des sites pilotes avant d’être étendue à toutes les polices du pays et à la justice au 1er semestre 2019.

Koen Geens

Koen Geens

Aujourd’hui, la cour d’appel de Gand devait décider d’accéder ou non à la demande de l’état espagnol d’extrader Valtònyc.  Les juges ont décidé de ne pas prendre de décision immédiatement et de poser deux questions préjudicielles à la cours de justice européenne. Ils veulent, en effet, savoir si la loi sur l’apologie du terrorisme peut être appliquée de manière rétroactive. En effet, pour qu’une extradition dans le cadre de l’Union Européenne puisse avoir lieu il faut que la peine maximale du délit concerné soit de trois ans de prison. À l’époque où Valtònyc chantait les textes qui lui ont valu sa condamnation pour apologie du terrorisme la peine maximale était de deux ans. L’Espagne a ensuite durcit sa législation faisant passer celle-ci à trois ans.

Pour rappel, Josep Miquel Arenas, alias Valtònyc est un rappeur majorquin qui avait entre 2012 et 2013 avait chanté des textes en soutien au mouvement indépendantiste basque. Il a été condamné par l’état espagnol pour apologie du terrorisme et crime de lèse-majesté (voir notre article).

Arenas Beltran AKA Valtonyc

Arenas Beltran AKA Valtonyc

Au total, 11 personnes passeront en procès demain à Bruxelles, ils sont accusés de « Trafic d’êtres humains » et « d’appartenance à une organisation criminelle » pour l’aide suis ont apporté aux migrants. Neuf d’entre eux son ont été arrêtés préventivement et certains le sont toujours. Un rassemblement de solidarité aura lieu dès 7h45 devant le Palais de Justice, Place Poelaert.

Rassemblement demain

Rassemblement demain

Du jeudi 1 au dimanche 4 novembre se tiendra un festival anti-carcéral en soutien à la ZAD de Haren à la Rue de la Seigneurie, 1130 Bruxelles, Belgique (Zad de Haren). La ZAD de Haren est une occupation lancée afin de s’opposer à la construction d’une méga-prison pouvant contenir jusqu’à 1190 détenus (voir notre article).

Plus d’infos ici

affiche du festival anti-carcéral

affiche du festival anti-carcéral

Les informateurs ne sont pas des agents de la Sûreté de l’État mais de simples « sources humaines » qui transmettent des informations aux services de renseignements belges. Selon une note de politique générale du ministre de la Justice Koen Geens (CD&V), ces personnes pourront commettre des délits si leur mission le requiert et si le délit est proportionnel à l’objectif poursuivi. Les informateurs ne pourront cependant pas nuire à l’intégrité physique d’autrui. En outre, une commission de contrôle composée de trois magistrats doit préalablement donner son vert.

Koen Geens

Koen Geens

Une petite vingtaine de militants pacifistes ont accueilli jeudi matin les membres du gouvernement fédéral qui rejoignaient le 16 rue de la Loi pour un conseil des ministres qui doit notamment se pencher sur une série d’achats militaires. ils dénonçaient le projet (devenu depuis décision) d’acheter des avions de combat F-35 américains pour 15 milliards d’euros. Ils ont été repoussés après quelques minutes par la police fédérale qui a plaqué au sol, menotté et emmené un des manifestants.

Les manifestants rue de la loi

Les manifestants rue de la loi