Le CSA (Centre Social Anarchiste) qui avait été ouvert à deux pas de la Place du Luxembourg (21 rue godecharle) il y a un peu plus d’un mois a été expulsé par la police ce vendredi. Le lieu était « expulsable » depuis ce lundi, suite à une procédure unilatérale lancée par la société propriétaire du bâtiment. Celle-ci était dans un premier temps disposée à laissé l’occupation durer jusqu’au mois de juillet lorsqu’il serait mis en vente, mais la police a fait pression pour obtenir l’expulsion. Les arguments prêtent à rire: des cryptoparties ayant pour objectif de « hacker le système » et des « préparations d’attentats contre Donald Trump ». La visite du président US la semaine prochaine n’est probablement pas étrangère à l’expulsion du CSA. La police a donc démoli l’entrée et arrêté au moins 20 personnes qui se trouvaient à l’intérieur.

Édit: Il y a eu 28 arrestations. Elles seraient toutes judiciaires, avec accusation de rebellion.

Expulsion du 1er CSA, rue Godecharle

Expulsion du 1er CSA, rue Godecharle

Toute personne qui exerce « une fonction sensible » dans un « lieu sensible » dans notre pays devra se soumettre à un screening de la part de la Sûreté de l’Etat. La loi sur les « habilitations de sécurité et attestation de sécurité » sera donc modifiée et ce, avant la fin de l’année, a indiqué mardi le ministre de l’Intérieur. La nouvelle loi prévoit que les secteurs et entreprises disposent d’un cadre de référence pour déterminer quelles sont les fonctions qui nécessitent un screening.

D’après le ministre, des discussions sont prévues avec le secteur des télécoms, les industries classées « Seveso », les transports publics et le secteur pharmaceutique, afin de déterminer qui y exerce des fonctions sensibles. D’autres secteurs suivront. L’an dernier, la Sûreté de l’Etat a screené 122.538 personnes, soit 40.000 de plus qu’en 2015.

Le siège de la Sûreté de l'État

Le siège de la Sûreté de l’État

Le Centre Social Anarchiste (21 rue Godecharle Ixelles), occupé depuis le 21 mars dernier, est menacé d’expulsion. Les occupants ont décidé de maintenir les activités qui devaient y avoir lieu cette semaine. En plus de ceux-ci, une AG spéciale ce soir, et un « déjeuner expulsion » mardi matin.

Affiche du CSA en cas d'expulsion

Affiche du CSA en cas d’expulsion

Ce 9 juin dès 19h au Local Sacco-Vanzetti, soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava. Avec la présence notamment d’un militant du PML(RC), organisation qui a participé au Bataillon Interantional de Libération et dont plusieurs membres ont été emprisonnés dans l’Etat espagnol pour « soutien au PKK ». Entrée au profit de Soutien au Bataillon International de Libération au Rojava.

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Soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava

Soirée de solidarité avec les internationalistes qui combattent au Rojava

Parmi les internationalistes qui combattent Daesh en Syrie, des militants du PML(RC) espagnol sont poursuivis pour “soutien au PKK”. Introduction sur la situation au Rojava et sur la répression des internationalistes en Europe, par un membre d’une délégation solidaire du Secours Rouge au Kurdistan. Conférence d’un militant du PML(RC) et de la ‘Plateforme de Soutien aux Prisonniers du 27 Janvier’ sur la situation des inculpés en Espagne. Ce 9 juin à 19h au Local Sacco-Vanzetti (54 Chaussée de Forest, 1060 Saint-Gilles).

Entrée à prix libre, profits au bénéfice la campagne de soutien aux internationalistes au Rojava (rojava.xyz).

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Soirée de soutien aux internationalistes espagnols réprimés pour leur engagement au Rojava

Soirée de soutien aux internationalistes espagnols réprimés pour leur engagement au Rojava

La police fédérale a encerclé mardi soir une dizaine de protestataires sur la place Saint-Pierre à Gand, à proximité d’un auditoire où le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken tient une conférence pour un cercle étudiant, le Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond. L’auditoire affiche quasiment complet mais au commencement de la conférence, une dizaine de jeunes ont également protesté contre la politique de Theo Francken. La police fédérale et locale est mobilisée, avec une trentaine d’agents en uniforme, assistés de chiens, ainsi que des agents en civil.

Francken à l'université de Gand

Francken à l’université de Gand

Des dizaines de militants kurdes se sont rassemblés ce matin devant le Palais de Justice à Bruxelles en solidarité avec les 33 personnes, 6 chaines de TV et 2 associations poursuivies par l’état belge pour « soutien au PKK ». Précédemment, le juge avait décidé que la guerre entre l’état turc et le PKK était un « conflit armé » et qu’en conséquence la législation antiterroriste belge ne pouvait s’appliquer, libérant les accusés. La Turquie (partie civile) et le parquet ont fait appel de cette décision.

Manifestation contre la répression du mouvement kurde

Manifestation contre la répression du mouvement kurde

Ce dimanche 7 mai à 14h, rendez-vous au centre social anarchiste (CSA), 21 rue Godecharle à Ixelles pour une balade sur la vidéosurveillance bruxelloise. Caméras publiques ou privées ? « Intelligentes » ou pas ? Regardées en direct ou non ? Images enregistrées ? Pour combien de temps ? Par qui ? Dans quels buts ? Quels acteurs sont impliqués ? Où trouve-t-on ces caméras ? Et surtout, comment s’y opposer ? Voilà quelques questions que les organisateurs proposent d’aborder au cours de cette promenade dans le quartier du CSA.

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Ce 9 mai reprendra le procès accusant 33 activistes et politiciens kurdes ainsi que plusieurs chaines de télévision et associations kurdes présentes en Belgique de « terrorisme ». Précédemment, le juge avait décidé que la guerre entre l’état turc et le PKK était un « conflit armé » et qu’en conséquence la législation antiterroriste belge ne pouvait s’appliquer, libérant les accusés. Tant l’état turc (partie civile dans l’affaire) que le procureur avait fait appel de la décision. La prochaine audience aura donc lieu ce 9 mai.

La perquisition de 2010 à Denderleeuw

La perquisition de 2010 à Denderleeuw

La Belgique, et plus particulièrement la police judiciaire et l’université de Leuven collaborent avec la police israélienne dans le projet LAW-TRAIN, un projet qui vise à améliorer les techniques d’interrogatoire, alors qu’Israël est régulièrement condamné pour le recours à la torture ou à des traitements inhumains et dégradants lors d’interrogatoires de prisonniers. Pour débattre et informer de cette collaboration, la Plate-Forme Charleroi-Palestine organise une rencontre avec Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l’homme et Reine Meylaerts, professeur à la KU de Leuven. Cette rencontre aura lieu demain mercredi 3 mai à partir de 18h30 salle Harmignies, 9 rue Léon Bernus à Charleroi.

Le site de la campagne Stop Law-train

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